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« La protection de l'environnement est de la responsabilité de chacun », nous dira-t-on. Il est parfois difficile de croire en cet adage, lorsque certains intérêts, économiques, politiques, scientifiques – la liste est longue –, semblent être prioritaires sur la question de préservation de notre patrimoine écologique. Difficile alors d'agir de manière collective et synchronisée.
Ces derniers cinquante ans ont donné naissance à des groupuscules, organisations et autres communautés indépendants ayant à cœur de défendre les droits de la Nature et de prévenir les dangers créés par l'Homme et susceptibles de peser sur l'espèce humaine.
Ce courant est l'activisme écologique. Le système de conduite met en avant l'action directe, et mise sur un comportement des acteurs du mouvement basé sur un retour au strict nécessaire.
Parmi les organisations activistes et écologistes, on compte Greenpeace – qui a grandement participé à l'essor du mouvement activiste -, Earth Liberation Front, ou encore à l'échelle nationale le député européen José Bové, célèbre pour ses actions de destruction de champs transgéniques.
[...] On peut faire bouger les choses non seulement en libérant des animaux, mais également en détruisant un laboratoire ou en incendiant un élevage pour la fourrure. Le sabotage a pour but de détruire ces infrastructures ou du moins de les rendre inoffensives pour un certain temps. Les dommages financiers infligés aux entreprises constituent un choix conscient. [ ] Klaus Petrus - Pourtant, dans la presse, les rapports de police ou le grand public, le Front de libération des animaux est considéré comme «militant», «radical», voire même «terroriste». Activiste - Il règne ici une certaine confusion. [...]
[...] Et qu'en est-il de l'activisme violent ? II Conséquences et limites des actes de violence Il nous faut à présent tenter de définir les limites des actions directes violentes en faveur de l'environnement, en prenant appui sur les conséquences de tels actes. En nous basant sur des exemples précis, nous essaierons de comprendre les avantages et les inconvénients des actions directes violentes, comme ceux des actes non violents. Les activistes radicaux plus ou moins issus de la deep ecology sont limités dans leurs actes parce qu'ils sont poursuivis continuellement par la police et par la justice. [...]
[...] Ce courant est l'activisme écologique. Le système de conduite met en avant l'action directe, et mise sur un comportement des acteurs du mouvement basé sur un retour au strict nécessaire. Parmi les organisations activistes et écologistes, on compte Greenpeace qui a grandement participé à l'essor du mouvement activiste Earth Liberation Front, ou encore à l'échelle nationale le député européen José Bové, célèbre pour ses actions de destruction de champs transgéniques. Les militants activistes défendent leurs objectifs en usant d'actions de pression, parfois violentes, tout en respectant les principes qu'ils se sont imposés. [...]
[...] Leurs objectifs sont de provoquer le débat, et de forcer le positionnement des concernés en imposant un temps d'arrêt. Pour mener ses actions et parvenir à ses fins, l'Organisation de protection de l'environnement s'appuie, la plupart du temps, sur les retombées médiatiques de ses protestations. Elle ne fait donc a priori, comme elle le prône, aucun usage de la violence. Elle utilisera même l'attaque violente subie lors de l'affaire du Rainbow Warrior affaire impliquant les services secrets français dans le naufrage du navire des activistes verts pour se positionner en martyrs et pour dénoncer les agissements illégaux et immoraux du gouvernement français. [...]
[...] Il est en fait difficile de différencier les deux termes, et très souvent, c'est la subjectivité qui tranche en faveur de l'un ou de l'autre. Par exemple, du point de vue de la section antiterroriste du FBI, l'écoterrorisme est considéré comme un usage ou une menace d'utiliser la violence de manière criminelle, contre des victimes innocentes ou des biens, par un groupe d'orientation écologique, pour des raisons politiques liées à l'environnement. Il est évident que ce n'est absolument pas l'opinion des principaux concernés de l'écoterrorisme, qui pensent, au contraire, œuvrer du moins à long terme pour le bien de tous. [...]
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