Réhabilitation des sites et sols pollués, développement de la ville, pollution, CNDP commission nationale du débat public, ICPE installation classée pour la protection de l'environnement, SIS secteurs d'information sur les sols, nations unies, ministère de l'Environnement de l'Energie et de la mer, article 1384 du Code civil, DGPR direction régionale de la prévention et des risques
Éco-construction, Éco-gestes, Éco-citoyen, Éco... Éco... Éco... Voilà un terme qui fleurit depuis quelques années, et dont les agences de pub usent et abusent pour continuer à vendre. Mais il semblerait surtout que ce terme soit la signification d'une prise de conscience de la population face à la "suractivité", la "surconsommation", la "surproduction" de notre monde actuel, qui occasionne une pollution environnementale et un réchauffement climatique plus rapide que prévu jusque-là.
En effet, pendant plus de 3 milliards d'années, la planète a su créer, sans l'intervention de l'homme, des ressources inépuisables ou presque, et même à recycler les déchets qu'elle créait. Un système d'autorégulation qui n'a plus à faire ses preuves.
Seulement, depuis quelques décennies, l'augmentation de l'activité économique et industrielle tend à dérégler cette autorégulation et par conséquent à un épuisement indiscutable de ressources naturelles.
Afin de lutter pour la sauvegarde de l'environnement et la préservation de ces ressources naturelles, les pouvoirs publics n'ont eu d'autres choix que de mettre en place des solutions élaborées lors de Grenelles de l'environnement entre autres. À cet effet, la réhabilitation des sites et sols pollués, phénomène qui prend énormément d'ampleur depuis quelques années, est l'un des moyens utilisés pour lutter contre la pollution au sens général du terme.
[...] - APUR – Fiche action : le patrimoine et les paysages - APUR – Fiche Action : Emploi et activité économique - Association Robin des bois, « Votre école est-elle toxique ? (suite) », consulté le 3 Décembre 2017 http://www.robindesbois.org/votre-ecole-est-elle-toxique- suite - Beuret Jean-Eudes, Démarche de concertation, juin 2013 - Bouagal Farid, Service de l'observation des statistiques. Le point Sur La dépense de réhabilitation des sites et sols pollués en France. N° 142 Septembre 2012 — Brownfields, Sites pollués et transferts de responsabilité : premier Bilan. [...]
[...] 1-2-4 Les prestataires : Les prestataires agissent généralement en amont de l'opération de réhabilitation. Ce sont des cabinets spécialisés en reconversion de sites qui vont mener les études de sols [en se référençant de préférence au guide de méthodologie édité par la DGPR]. Ainsi, ils vont pouvoir déterminer quelles sont les pollutions présentes dans le sol, également si ces pollutions sont diffuses ou non, et proposer des solutions de reconversion envisageables en fonction des méthodes de dépollution. On distingue aussi des cabinets d'études et d'aide à l'aménagement du territoire. [...]
[...] Dans le mot réhabilitation, on pourrait également inclure des notions de lien, entre un passé industriel qu'a pu représenter un site, et l'avenir et la potentialité qu'il offre à différents niveaux. Situé à l'intersection entre présent et avenir, il s'agirait donc, par l'action de réhabilitation, d'insuffler la vie, là où tout laissait à penser qu'il n'y avait plus d'avenir. Les décideurs de ces réhabilitations qu'ils soient privés, ou public ont la nécessité d'aboutir à des réalisations pérennes. En effet, garants des enjeux majeurs de la préservation de l'environnement, de la reconquête de l'espace urbain (ALUR–Art 123-1-2) et de l'évolution perpétuelle de la société, ils doivent, normalement, privilégier un intérêt collectif, plutôt qu'un intérêt propre. [...]
[...] Comme évoqué en introduction de cette partie, il paraît difficile de dissocier un levier de développement des deux autres. Dans ce fameux triptyque : « Économie, Environnement et Social » sont indéniablement liés. Aussi, l'expérience nous montre qu'il semble extrêmement difficile d'opter pour un projet qui se place précisément au centre de ce triptyque, car en analysant aussi minutieusement que possible les effets d'un projet, on remarquera qu'il penche souvent plus d'un côté que des deux autres et favorise souvent 2 critères, mais rarement les 3 en même temps. [...]
[...] Il réside toujours une probabilité pour que les coûts de la dépollution puissent être revus à la hausse (et rarement à la baise), dans une opération. Les critères environnementaux liés à l'hygiène et à la sécurité : Il s'agit d'une mesure environnementale de la gestion de la dépollution, qui permet de mesurer l'impact et les bénéfices sur la biodiversité ou la revalorisation des déchets, ou encore les émissions de Co². Étant donné qu'il s'agit d'un facteur sur lequel on peut directement agir, on peut déduire que l'impact sur l'environnement est quantifiable, donc fiable. [...]
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