Eco-ecuador est une association loi 1901 de 14 élèves ingénieurs agronomes en deuxième année à l'ENSAIA (Ecole Nationale Supérieure d'Agronomie et des Industries Alimentaires, de l'Institut National Polytechnique de Lorraine), à Nancy.
Chaque année depuis 6 ans, le bureau est repris par de nouveaux étudiants intéressés par la gestion des espaces naturels protégés, et désireux d'étudier celle-ci au travers d'une comparaison entre des parcs naturels français et sud-américains. Après avoir travaillé en Equateur, au Costa Rica, au Nicaragua, au Honduras et au Mexique, l'association s'est rendue cette année au Pérou.
Ce voyage a eu pour principal objet l'observation et l'étude des intéractions entre les espaces naturels protégés et les communautés locales au Pérou. Cet impact a été analysé sur plusieurs plans : naturel, économique, social et culturel, principalement au travers de l'agriculture, les agriculteurs formant la majeure partie de ces populations.
Mais des thèmes tels que l'éco-tourisme, la protection et la valorisation de l'environnement et de la biodiversité ont été également étudié.
Afin de comparer le système péruvien au système français, nous nous sommes rendus au préalable dans des parcs français dans le but de rencontrer des acteurs de la gestion des parcs en France.
Nous souhaitons faire partager notre expérience, et dans ce but nous continuons à entretenir et créer des partenariats solides et mettons à jour une base de données de l'association accessible à tous sur notre site internet. D'autre part, à notre retour du Pérou, nous avons réalisé une exposition photographique et plusieurs conférences pour sensibiliser les étudiants aux problèmes rencontrés dans les pays en voie de développement lors de la création d'espaces protégés.
Eco-ecuador est soutenue par un enseignant chercheur du Laboratoire Agronomie et Environnement-INRA et par le Directeur de l'ENSAIA, mais aussi par la BNP Paribas, Culture-Action CROUS Nancy-Metz, et le conseil général de Meurthe-et-Moselle.
[...] Le Pérou possède des conditions très diverses et notamment tropicales permettant la production de produits agricoles très diversifiés : comment en tire-t-elle profit ? Le commerce international du Pérou s'élève à 12,6 milliards de $ en 2004 (341 milliards d'€ pour la France). Données de la FAO Ces exportations évoluent fortement, et il en est de même pour les importations, s'élevant à 9,81 milliards de Données de la FAO Afin de placer l'agriculture péruvienne dans son contexte, il est intéressant d'analyser ces données. [...]
[...] De plus, vivantes, ces algues se situent en surface et empêchent la lumière d'atteindre les zones profondes et empêchent par conséquent le développement normal de la faune et de la flore. D'autre part, ce phénomène peut initier l'apparition d'espèces invasives qui profitent de l'excès de nutriments et des niches écologiques laissées par les autres animaux. C'est ce qui se passe actuellement pour le lac Titicaca. L'eutrophisation au niveau de la baie de Puno s'étend sur 16km et la couche d'algues fait 3 à 4 cm! En 10 ans, on est passé de 9 millions de tonnes d'algues à 49 millions. [...]
[...] I.Fonctionnement des espaces protégés en France et au Pérou A. Description des parcs naturels français 1. La politique des parcs naturels régionaux Des espaces vivants et habités au service du développement durable Les parcs naturels régionaux sont aujourd'hui au nombre de 45 et couvrent 7,1 millions d'ha, soit du territoire français. Ils concernent 23 régions départements, plus de 3700 communes et plus de 3 millions d'habitants vivent sur le territoire d'un parc. Vastes territoires habités et vivant, reconnus pour leurs paysages et leur patrimoine naturel et culturel, les parcs naturels régionaux incarnent la richesse et la diversité des régions françaises et forment une véritable structure écologique de la France. [...]
[...] Le trajet est long et fatigant, et les horaires ne sont pas très respectés. La compagnie qui offre ce service s'appelle Peru Rail et est détenue par la société de l'Orient-Express. Les prix pratiqués sont donc clairement alignés sur ceux du marché européen comme pour les billets d'avion des lignes sud-américaines. L'argent ne va donc certainement pas dans des caisses péruviennes, mis à part quelques misérables impôts beaucoup trop bas puisque ceux-ci ont été fixés par l'ex-président Fujimori. Les Péruviens, eux, voyagent dans des classes très peu confortables, bien souvent debout, et parfois dans le noir. [...]
[...] Cependant, pour le moment, c'est le ministère des Transports qui détient le plus de carrières!!! L'INRENA ne dispose pas d'un système d'évaluation des impacts environnementaux de l'activité minière qui permettrait d'évaluer quantitativement les impacts sur l'écosystème de montagne. Il n'existe pas non plus de protocole de surveillance, ni d'accords concernant les standards particuliers à respecter dans les zones protégées. Les activités minières affectent le paysage, la qualité de l'eau et la diversité biologiques. En effet, on observe une acidification de l'eau, une réduction de la couverture végétale, des perturbations de la faune sylvestre dues au bruit, l'accumulation de déchets qui dégradent la qualité visuelle du paysage. [...]
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