Le débat sur la mise en place de nouvelles énergies et sur la fin annoncée du pétrole n'a jamais été aussi
d'actualité que ces dernières années d'autant plus que le prix du baril d'or noir a atteint des niveaux
records et que la question d'un dérèglement climatique prévisible envahit les médias.
Il apparaît urgent pour les gouvernements et pour l'opinion publique de trouver des alternatives au
pétrole en remplaçant celui-ci par de nouvelles énergies. Ceci a déjà commencé avec la commercialisation de véhicules hybrides et roulant au GNV. Ce qui est prometteur si l'on croit en
l'existence d'une potentielle substitution.
Mais qu'est-ce qui amène à penser qu'il faille développer de nouvelles sources d'énergies qui se
substitueront au pétrole et surtout est-ce que cela sera réellement le cas ?
Certains mettent en avant la question environnementale et le fait qu'il faille développer des énergies « propres » qui dégagent peu de CO2 (voire pas du tout) contrairement au pétrole afin de lutter contre l'effet de serre.
D'autres pensent qu'il n'y aura plus de pétrole d'ici quelques années compte tenu de l'état des réserves.
Deux théories s'opposent : les optimistes pensent que la production de pétrole ne va commencer à décliner qu'à partir de 2040 alors que les pessimistes placent cette échéance bien plus tôt, vers 2010.
De plus, l'évolution de la demande énergétique (principalement à cause de la croissance démographique
et de l'importance grandissante de la demande d'énergie des pays émergents) laisse penser qu'il faut
préparer au plus vite l'après pétrole.
D'autres encore estiment que compte tenu du prix du baril actuellement (la barre fatidique des 70 dollars par baril a été dépassée) et du fait qu'il restera probablement élevé à l'avenir, il est urgent de
développer de nouvelles énergies moins chères.
D'autres enfin voient en la mise en place de nouvelles énergies un enjeu stratégique majeur qui réduira la dépendance énergétique des pays consommateurs de pétrole par rapport aux pays producteurs en changeant la position des différents acteurs de l'offre et de la demande d'énergie dans le monde. En effet, à l'heure actuelle, les gisements exploités sont concentrés géographiquement aux mains des pays producteurs qui sont radicalement différents des pays consommateurs.
Dans une première partie, nous présenterons la situation énergétique dans le monde concernant le
pétrole. Nous ferons un bilan des ressources en présence et de ses perspectives d'avenir compte tenu de celles-ci et nous tenterons d'expliquer comment il est possible de continuer avec le pétrole en essayant
de limiter au maximum l'épuisement des réserves.
Dans un second temps, nous établirons un panel de toutes les énergies capables de se substituer au
pétrole en essayant de déterminer lesquelles seront les plus susceptibles de le remplacer à l'avenir
compte tenu de leurs coûts et du fait qu'elles respectent ou non les normes environnementales.
[...] La technologie Biomasse To Liquids est encore au stade de la recherche-développement et de l'unité de démonstration, les coûts sont donc encore très élevés d'autres énergies fossiles comme le charbon, appelé Coal To Liquids : CTL ou, à partir de gaz, appelé alors Gaz To Liquids : GTL). Cette dernière filière ne peut être envisagée massivement que si les émissions de CO2 sont traitées via leur stockage géologique. Cette voie est plus coûteuse mais intéressante pour les pays disposant d'importantes ressources de charbon comme l'Inde et la Chine). Deux unités de GTL et une unité de CTL fonctionnent aujourd'hui dans le monde. [...]
[...] La découverte de ces réserves en question n'a pas encore eu lieu mais est considéré comme possible. Dans les années 1970, les réserves de pétrole étaient annoncées pour encore seulement 30 ans de consommation. Nous sommes en 2006, les plus pessimistes annoncent que l'on va atteindre le pic de production entre 2005 et 2010, les plus optimistes pensent que nous l'atteindrons entre 2030 et 2040. Qu'est ce qui explique que les réserves soient constamment réévaluées? Tout d'abord la définition du mot réserve est différente selon les pays. [...]
[...] Les schistes bitumineux quant à eux désignent un mélange de roche et de kérogène qui n'a pas subit de pyrolyse. On peut également ranger dans la catégorie des pétroles non conventionnels les pétroles très enfouis sous les mers (à des profondeurs dépassant 6000 mètres). Contrairement au pétrole conventionnel, le pétrole non conventionnel est difficile à extraire et nécessite des investissements énormes concernant les techniques d'exploitation et le raffinage car celui-ci est beaucoup plus important que pour le pétrole normal Il a longtemps été jugé non rentable de l'exploiter compte tenu de ces difficultés. [...]
[...] Les nouvelles techniques d'extraction pour le pétrole engendrent des coûts économiques particuliers. C'est le cas pour les nouvelles techniques d'exploitation au Canada où les conditions particulières imposent des coûts supplémentaires. b. Les effets sur l'environnement Les nouvelles techniques d'exploitation pétrolières ne pourront être mise en place uniquement si elles tiennent compte de la protection de l'environnement, sans quoi elles ne seront utilisées. Des chercheurs spécialisés dans ce domaine ont pour objectif d'élaborer des technologies intégrant l'ensemble des réglementations environnementales afin de lutter notamment contre l'effet de serre (la rétention partielle des radiations solaires et de la chaleur terrestre dans l'atmosphère). [...]
[...] Panorama des ressources Avant de faire un état des lieux de la présence de pétrole dans le sous-sol, il faut faire la distinction entre ressources et réserves Les ressources de pétrole désignent la quantité de pétrole en place dans le sous-sol sans faire la distinction entre celui qui est récupérable et celui qui ne l'est pas. Les réserves de pétrole, quant à elle, renvoient aux quantités de pétrole qu'il est possible d'extraire ou qu'il sera possible d'extraire dans un futur proche compte tenu de l'état de la technologie à un instant t On compte aujourd'hui dans le monde environ gisements rentables. Leurs tailles varient énormément. [...]
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