« Les entreprises sont dans une situation paradoxale. Jamais elles n'ont autant pris conscience des limites de notre planète, de leurs impacts sur l'environnement, et jamais elles n'ont mené autant d'actions souvent très coûteuses. Et pourtant, malgré des contraintes économiques et financières que je ne mésestime pas, je leur demande de faire plus, et même beaucoup plus.
Un peu égarée dans la nébuleuse du développement durable, n'en percevant parfois que l'intérêt quasi publicitaire pour son image ou son climat social interne, l'entreprise n'a pourtant pas encore saisi à quel point son implication devait encore s'accélérer.
L'environnement n'est pas une variable d'ajustement, c'est le facteur désormais central de notre développement économique. À chacun dans son entreprise, son organisation et sa vie quotidienne de prendre ses responsabilités. » Nicolas Hulot
Cette citation montre que l'impact des activités humaines et des entreprises sur notre planète sont de plus en plus visibles. Elles menacent l'Homme et son environnement sociétal et écologique. D'après l'association WWF , les ressources naturelles de la Terre ont diminué de 30 % entre 1970 et 2000. Le bilan social et humain est tout aussi alarmant. Les droits de l'Homme au travail sont encore loin d'être respectés partout dans le monde : le travail des enfants, le travail forcé ou la discrimination sont encore très fréquents. Les disparités économiques et sociales ne cessent de s'accroître entre les pays pauvres et les pays riches. L'écart a doublé en 30 ans : les 20 % les plus riches consomment 86 fois plus de ressources que les 20 % les plus pauvres et le quart de la population mondiale vit en dessous du seuil de pauvreté.
Du fait de sa puissance économique et financière et de son influence sur la vie locale ou globale, l'entreprise a un rôle clé à jouer : si elle est responsable de nombreuses nuisances et problèmes qui frappent la société, elle a aussi le pouvoir de les résoudre.
Les parties prenantes des entreprises s'intéressent de plus en plus à la façon dont les produits sont fabriqués et à leurs impacts sociaux et environnementaux. Les dirigeants des entreprises intègrent progressivement dans leurs politiques stratégiques, des principes et des critères issus du développement durable et de la responsabilité sociétale des entreprises.
Le développement durable a monopolisé les débats ces derniers mois. Il est le nouveau thème à la mode dans les entreprises, qui le « cuisinent à toutes les sauces ».
Ainsi, on peut se demander :
Pourquoi et dans quelles mesures les entreprises s'engagent-elles dans une politique de développement durable ?
[...] Ils conduisent d'ailleurs l'entreprise à exercer sa responsabilité et à leur rendre compte d'un droit de savoir Sélectionner les parties prenantes privilégiées Étant donné le grand nombre de parties prenantes, il est légitime et judicieux de les sélectionner pour l'entreprise. Cette sélection peut s'appuyer sur les critères suivants : - Le champ d'action des organisations : proximité d'un site, opposition à un type d'activité (nucléaire, par exemple), défense d'intérêts des groupes sous-représentés (handicapés, minorités). Il faut que ces critères croisent les enjeux de l'entreprise. [...]
[...] Par contre sont laissées de côté les sociétés faisant appel à l'épargne publique. Cette soudaine réglementation est en fait liée à un véritable scandale déclenché par le départ du Président du groupe CARREFOUR, dont l'indemnité de départ aurait été évaluée à 38 millions d'euros. Le plus choquant n'en reste pas le montant, mais ce que comprend cette indemnité. En effet, le président a touché une indemnité pour la clause de non-concurrence et aussi pour la retraite. Il a donc été rémunéré pour son activité et pour son absence d'activité alors que normalement ces indemnités ne peuvent se cumuler, il y a donc un paradoxe étrange et qui n'a pas lieu d'être. [...]
[...] Ces produits respectent une certaine éthique. Elle gagne également la confiance et fidélise ses clients, se prépare à capter de nouveaux marchés et de nouveaux clients. Elle pourra répondre avec succès aux appels d'offres qui intègrent toujours plus d'exigences sociales et environnementales. L'entreprise responsable créée du sens et du respect dans l'entreprise, un environnement de travail sain. Les employés se sentent davantage impliqués dans entreprise et ses nouvelles politiques. De ce fait, l'entreprise augmente ses profits en améliorant sa productivité et sa capacité d'innovation. [...]
[...] - Le changement de tendance ne peut être réalisé que sur la base d'une action internationale. En 1992, a lieu à l'initiative de l'ONU le sommet de Rio au Brésil. Cent cinquante pays débattent autour de la notion de développement durable et adoptent l'agenda 21. Ils définissent les principes (au nombre de 27) d'une politique de développement économiquement viable, écologiquement soutenable et socialement responsable à aujourd'hui : Implication des entreprises À partir des années 1990, les instances internationales visent à promouvoir le développement durable auprès des multinationales. [...]
[...] En effet multinationales s'estiment encore aujourd'hui non concernées par les principes du développement durable. La plupart des entreprises impliquées mettent encore l'accent sur la communication au détriment de l'action. Et les entreprises, parce qu'elles sont au cœur du système de production/consommation qui fait aujourd'hui peser la plus lourde menace sur l'environnement, ont une contribution unique à apporter : si les multinationales sont une partie du problème, elles sont aussi une partie de la solution. Les rapports de développement durable ont du mal à atteindre leur cible (les parties prenantes), ils restent peu lus et utilisés. [...]
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