Protection du lac Tanganyika, Burundi, mobilisation, campagnes médiatiques, partenaires nationaux et internationaux, messages, visibilité, influence, pratiques sociales, acteurs, dégradation, contamination des eaux, sensibilisation, autorités publiques, éducation environnementale, CIPTM Comité Intergouvernemental Permanent sur le Transport Maritime, Albert Mborenane, financement, fonds, dons, population locale, intérêt économique, Union européenne, FAO Food and Agriculture Organisation, gestion des eaux, ressources techniques
La protection du lac Tanganyika nécessite la coopération entre les acteurs dont les actions entraînent des répercussions sur le lac. Afin de favoriser leur coopération, il faut pouvoir rapprocher ces acteurs, ce que permettent les campagnes médiatiques. Néanmoins, les succès des campagnes dépendent en partie de l'identification des cibles privilégiées. Une fois que celles-ci sont identifiées et qu'elles ont été contactées, elles peuvent unir leurs forces pour protéger le lac.
Bien que la première partie ait mis en avant la coopération entre les différents acteurs, elle a également révélé les difficultés à mener des actions communes. Pourquoi ? Il semble que les limites de la protection du lac Tanganyika soient liées à la position en demi-teinte du Burundi et des autres États membres qui, bien qu'ayant adopté des lois protégeant le lac Tanganyika, font face à des difficultés structurelles et légales pour y parvenir.
[...] La protection de l'environnement est intégrée aux politiques et réglementations burundaises. La vision durable que propose l'État burundais s'est notamment concrétisée par l'adoption de plusieurs textes législatifs qui protègent le lac Tanganyika. On peut par exemple citer l'article 5 du Code de l'eau qui exige que les constructions soient distantes d'au moins 150 mètres du bord du lac. Cette décision doit éviter l'érosion des bords du lac et les effluents domestiques et industriels qui altèrent la qualité de l'eau. La création de la journée nationale du Lac Tanganyika Dans la lignée de la prise de conscience environnementale de l'État burundais, la journée nationale du lac Tanganyika a été créée en 2005 pour sensibiliser les Burundais à la pollution du lac. [...]
[...] Par conséquent, le déficit commercial du Burundi est élevé et atteint 20% du PIB en 2018. Le risque financier élevé de l'État burundais peut refroidir les investisseurs à financer des projets au Burundi, car ils craignent que leurs capitaux ne soient jamais remboursés. Cette première partie met en exergue l'entraide entre les différentes parties prenantes, qui se matérialise au travers de la mobilisation des ressources nécessaires au projet (ressources financières et ressources techniques) et de la communication entre ces parties (identification d'interlocuteurs clés, multiplication des actions regroupant les différents acteurs, etc.). [...]
[...] Harmonisation des textes juridiques, une urgence Harmonisation des textes La protection du lac Tanganyika est obstruée par le faible alignement des politiques des États riverains. Ces derniers n'ont pas adopté les mêmes lois environnementales pour préserver les ressources du lac et encadrer les actions délétères. Par ailleurs, le principe de gestion participative qui sous-tend les actions de l'ALT a ses limites, empêchant le système d'être véritablement efficace. Par conséquent, il est crucial d'harmoniser les textes juridiques des États riverains afin de rendre effectives les mesures prises par chaque État. [...]
[...] L'utilisation des réseaux sociaux s'est développée ces dernières années, en parallèle de l'utilisation des médias traditionnels. Les différents modes de communication illustrent les deux grands répertoires d'actions historiques identifiés par Charles Tilly. Il explique en effet que le répertoire d'action collective est soit localisé soit national. Dans le premier cas, les actions sont réalisées à une échelle locale, i.e. à proximité des lieux où vivent ceux qui protestent tandis que le second cas coordonne des mouvements de plus grande ampleur. [...]
[...] Les eaux industrielles se déversent directement dans les eaux du fleuve soit par infiltration, mais le résultat est le même : la dégradation des eaux du lac Tanganyika. Par ailleurs, pour développer l'agriculture, les riverains n'hésitent pas à déboiser une partie des rives du lac, ce qui engendre un accroissement des matières en suspension dans le lac. L'augmentation de la sédimentation modifie l'écosystème, réduisant la diversité des espèces puisque ces dernières ne trouvent plus la nourriture vitale à sa survie. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture