On constate que de plus en plus les organisations commerciales vendent des produits de marques environnementales dans leurs rayons. Il y a différentes raisons qui poussent les distributeurs à vendre des marques environnementales. Une des raisons principales est que les distributeurs prennent de plus en plus en compte le développement durable. Ils veulent faire prendre conscience à leurs clients le respect de l'environnement. Certaines organisations sont rentrées dans une démarche d'éco-conception, d'autres ont signé des chartes pour le développement durable dans un but d'économiser de l'énergie.
Par exemple, le groupe Casino a signé une charte d'engagement pour le développement durable en 2002. Cette charte a permis à ce groupe d'économiser 821 tonnes d'emballages et d'économiser 9 millions de km camion soit 8000 tonnes de CO2 avec la réduction des transports. Ces marques sont plus respectueuses de l'environnement et leur impact est plus faible comparé à d'autres marques.
Les distributeurs remarquent que les marques environnementales sont devenues un nouveau marché et qu'il est important pour eux d'être présent, car cela peut leur faire augmenter les ventes et de ce fait augmenter leur chiffre d'affaires. Ils doivent se développer au plus vite pour être les premiers sur ce marché concurrentiel.
On peut voir que si les supermarchés ou hypermarchés proposent de plus en plus de marques en faveur de la planète c'est qu'ils subissent les exigences des consommateurs, car ces derniers veulent consommer tout en faisant attention à l'environnement. Les consommateurs veulent avoir des produits fabriqués ou cultivés de façon naturelle. Par exemple, ils préfèrent les produits sans OGM que ceux avec des OGM. Selon une étude Ethicity en 2008, 64,8% des Français seraient d'accord de privilégier des marques respectueuses de l'environnement contre 40% il y a deux ans.
[...] Obtiendront-ils des financements pour mener à bien leur mission ? Déjà, certains petits producteurs abandonnent la certification officielle qui ne correspond plus à leur démarche. Agriculture raisonnée ou durable ? Reste que si la bio est bien le fer de lance d'une agriculture respectueuse de l'environnement, son impact reste faible, car elle concerne des surfaces. Sa pratique nécessite une bonne formation et reste élitiste. D'où l'importance d'attirer le plus grand nombre d'agriculteurs vers "des formes d'agricultures intermédiaires". Nous dirons que dans ce domaine il y a à boire et à manger . [...]
[...] Les principaux inconvénients Si la cosmétique naturelle existe, la véritable cosmétique bio est très rare! Pour être 100% bio il faudrait que les ingrédients qui composent le produit soient tous issus de l'agriculture biologique, ce qui est souvent impossible. Il suffit que le cosmétique contienne de l'eau par exemple pour qu'il ne soit plus 100% bio. Certains fabricants ont trouvé la solution en remplaçant l'eau par de l'hydrolat, ce qui leur permet d'augmenter fortement le % de bio dans la composition. [...]
[...] Mieux consommer : Marque Repère propose des gammes de produits labellisés (Bio, Entr'aide, Univert Cette marque initie les enfants aux enjeux écologiques grâce aux sites internet Marque Repère avec des jeux. Marque Repère promeut les produits labellisés. Exemples : La gamme Bio Village : Produits laitiers, produits frais, épicerie et pâtisserie des aliments issus de l'agriculture biologique. La gamme UniVert (écolabel européen) : Des lessives sans phosphate, à la composition et à la fabrication respectueuse de l'environnement Mieux trier : Marque Repère incite les consommateurs à bien trier les emballages, car cela permet de réaliser des économies donc de les recycler. [...]
[...] Il s'agit plutôt, par citoyenneté, que la bio ne participe pas à la concentration des fermes, synonyme de désertification des campagnes. Un moyen de prendre en compte l'emploi serait d'appliquer les prix différenciés : garantir un prix pour un volume commercialisé par travailleur. La filière bio aurait les moyens de l'appliquer, car les producteurs gèrent quelques coopératives de commercialisation à taille humaine. Mais la volonté semble manquer, à moins que les pressions économiques ne soient trop fortes . Au niveau de l'emploi salarié, la bio est évidemment à la même enseigne. [...]
[...] L'envie d'agir pour l'environnement. En réaction à l'immobilisme ambiant, j'avais envie de passer à l'acte. L'hôtel disposait déjà d'un certain nombre d'atouts en matière de respect de l'environnement. Une certification présentait le double avantage de nous donner un cadre de référence pour progresser et d'obtenir une reconnaissance officielle de notre démarche Comment avez-vous mis en œuvre votre démarche (méthodologie, moyens ? J'ai eu la chance d'avoir une proposition de stage longue durée. C'était un beau sujet de stage que de travailler sur l'obtention de l'Ecolabel. [...]
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