L'utilisation de l'énergie est un déterminant fort de nos sociétés. Le pétrole a pris le relais du charbon peu avant la Première Guerre mondiale, seulement un siècle et demi après la révolution industrielle. La société dans laquelle nous vivons est façonnée par plus de deux siècles de consommation de combustibles fossiles. Le consommateur américain utilise huit tonnes équivalent pétrole (TEP) par an, deux fois plus que le consommateur européen pour un niveau de vie équivalent, soit cinq fois plus que la moyenne mondiale et quinze fois plus que le consommateur indien.
Croissance et pétrole sont liés puisque le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) mondial est lié au taux de croissance de la consommation de pétrole. De 1950 au choc pétrolier de 1979, la production de pétrole croissait plus que le produit intérieur brut (PIB), mais depuis 1979 la tendance s'est inversée. Le modèle de développement fondé sur le pétrole n'est plus viable ; l'impact sur l'environnement, l'émergence de nouveaux pays consommateurs d'énergie et la crise économique remettent en cause ce modèle.
Par ailleurs, la société humaine traverse notamment quatre grandes crises : la crise financière et économique, la crise énergétique, la crise climatique, la crise alimentaire. L'ensemble de ces crises présente de fortes interactions. Aussi, face à ces enjeux et face à la pénurie de pétrole et de gaz qui est certaine, et même si d'importantes incertitudes subsistent sur l'horizon auxquelles elles se produiront, des énergies de substitutions sont recherchées.
Ces énergies de substitutions dites renouvelables ont vocation à répondre à plus ou moins long terme aux principales crises évoquées précédemment. Différentes réalités recouvrent parfois les énergies renouvelables, dans le cadre de ce rapport ce terme est réservé aux sources d'énergies qui se reproduisent en permanence à échelle humaine. Le rythme pouvant être variable selon les saisons, la météorologie, les marées, la force de l'eau et la chaleur de la Terre. On qualifie parfois ces énergies de propres, cette expression est inadaptée, car aucune source d'énergie n'est exempte de pollution atmosphérique, d'eau, du paysage parce qu'il faut recourir à une nouvelle technologie pour les produire.
En France, le Grenelle de l'environnement s'est déroulé à l'automne 2007, réunissant les représentants de l'État, les collectivités locales, des partenaires sociaux et des associations environnementales. L'Union européenne s'est aussi engagé dans une voie ambitieuse « le paquet énergie climat » (17 décembre 2008) pour réduire d'ici 2020 d'au moins 20% les émissions de dioxyde de Carbonne, et fixer à 20% la part de source d'énergie renouvelable.
La France, afin de stimuler le développement des éco-industries a lancé en juillet 2008 le plan éco-tech 2012. Dans ce cadre, le Boston Consulting Group a été chargé par le ministère de l'Économie, de l'Industrie et de l'Emploi d'une étude concernant la mise en œuvre d'une politique industrielle en faveur du développement des éco-industries en France.
Le présent mémoire a pour objet d'éclairer et de préciser les effets de la croissance et du développement durable à travers les énergies renouvelables. Il étudiera précisément les incertitudes pesant sur l'avenir de l'énergie fossile obligeant à rechercher de nouvelles alternatives.
[...] Maintenant, il est nécessaire de compléter l'analyse par l'étude des effets du développement des énergies renouvelables sur l'économie et plus particulièrement l'impact sur la croissance et l'emploi Bilan économique 2008 L'étude portera seulement sur 14 des 27 États membres ; ceci étant dû au manque de données de 13 états membres. Les 14 états sont : l'Allemagne, la France, l'Espagne, le Danemark, la Suède, l'Italie, l'Autriche, la Pologne, la Finlande, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, la Slovaquie, la Slovénie et le Luxembourg. Bilan global contrasté Sur l'ensemble des 14 pays, les filières renouvelables emploient directement 657000 personnes en 2008. [...]
[...] Mesure n°22 : Révision du prix d'achat de l'électricité produite par la géothermie profonde pour son intégration au réseau. Energie éolienne Mesure n°23 : Confirmation de l'obligation de rachat par contrat EDF de 15ans de l'électricité éolienne au tarif décidé en 2006 (indexé sur l'inflation) jusqu'en 2012. Mesure n°24 : Amélioration de l'intégration des parcs éoliens. Encadrement des ZDE. Mesure n°25 : Création d'un encadrement légal nouveau pour les parcs éoliens. Mesure n°26 : Suppression des ZDE pour l'éolien offshore. Mesure n°27 : Concertations locales pour la définition de zone d'éolien maritime. [...]
[...] Différentes réalités recouvrent parfois les énergies renouvelables, dans le cadre de ce rapport ce terme est réservé aux sources d'énergies qui se reproduisent en permanence à échelle humaine. Le rythme pouvant être variable selon les saisons, la météorologie, les marées, la force de l'eau et la chaleur de la Terre. On qualifie parfois ces énergies de propres, cette expression est inadaptée, car aucune source d'énergie n'est exempte de pollution atmosphérique, d'eau, du paysage parce qu'il faut recourir à une nouvelle technologie pour les produire. [...]
[...] Hydroélectricité Mesure n°39 : Rénovation des barrages hydroélectriques dans une vision de développement durable. Mesures pour la restauration de la qualité de l'eau. Mesure n°40 : Aides pour les nouveaux projets hydroélectriques à haute qualité environnementale. Mesure n°41 : Création d'un label de l'hydroélectricité durable. Solaire thermique, biogaz, énergies de la mer Mesure n°42 : Le crédit d'impôt pour l'achat par les particuliers de chauffe-eau solaires maintenu jusqu'en 2012. Mesure n°43 : Simplification pour la filière méthanisation de la nomenclature ICPE des installations classées. [...]
[...] Impacts structurels sur l'économie En plus de ces effets de coûts, le développement des énergies renouvelables mène à des changements structurels de l'économie. Ce développement a des conséquences directes qui vont avoirs des effets positifs, mais aussi négatifs. Comme nous l'avons vu précédemment, pour développer ces nouvelles énergies, il faut investir. Cet investissement va se traduire, par exemple, par une augmentation des produits agricoles (colza, tournesol ) si l'on désire développer les énergies issues de la biomasse (effets positifs). A contrario, du fait du développement des énergies renouvelables, la demande en énergie non renouvelable et les investissements faits dans ce secteur diminueront. [...]
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