L'eau, source de vie, est la matière première indispensable et vitale pour l'être humain. Paradoxalement, la définition générique que l'on trouve dans tout dictionnaire désigne l'eau comme sans valeur : « un liquide incolore, inodore et sans saveur. » Cette formulation négative a conditionné notre perception : pour nous, elle reste un bien acquis, facile à trouver en tous lieux et en toutes circonstances.
Cette conception est désormais supplantée par un autre constat qui remet en perspective la notion même d'approvisionnement en eau et développe une nouvelle prise de conscience : en quelques décennies, et plus encore dans les années à venir, l'eau est devenue « l'or bleu » de la planète. Comment ce liquide si banal a-t-il acquis le statut d'un métal précieux ? Or la rareté, associée au caractère indispensable pour l'être humain, de cette ressource, provoque un déséquilibre entre offre et demande. En effet, on peut dire qu'il existe 6 milliards de clients captifs : le rêve de tout commerçant ou industriel ! L'eau est-elle un bien commun, patrimoine de l'humanité, ou un bien économique, soit une marchandise ?
Depuis quelques années on entend souvent parler d'une « crise de l'eau ». En effet, cette crise a été le sujet du Forum de l'Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE) du 14 mai 2007. Lors de ce Forum, un point crucial y a été soulevé : « ce n'est pas la pénurie qui sera à l'origine d'une crise de l'eau mais plutôt la mauvaise gestion de cette ressource ». Le secrétaire de l'OCDE, Angel Gurria a ainsi constaté : « suivez l'eau, et vous pourrez résoudre le problème de la pauvreté et bien d'autres ».
Face à cette crise, on se rend compte que la gestion de l'eau est un enjeu stratégique vital pour tous les pays, mais aussi pour différentes multinationales. L'eau devient l'objet d'une guerre dont les répercussions sont multiples et sur plusieurs niveaux : public, privé, échelon local, régional, national et international... Les intérêts divergent. C'est la raison pour laquelle nous pouvons nous poser la question suivante : « la Guerre de l'eau » est-elle un nouveau moyen de pression économique pour demain ?
[...] Il statue sur les grandes orientations de la gestion de l'eau et étudie les propositions de loi relatives à l'eau. Les agences de l'eau sont au nombre de 6 en France. Chacune s'occupe d'un des grands bassins versants découpés selon des zones géographiques naturelles (Ardour Garonne, Artois Picardie, Loire Bretagne, Rhône Méditerranée Corse, Rhin Meuse et Seine Normandie). Elles ont pour mission de développer la politique de l'eau en France et d'assurer la protection des ressources à travers une utilisation rationnelle et équilibrée. [...]
[...] Le dessalement de l'eau de mer : S'il y a bien une ressource qui nous semble être intarissable c'est bien l'eau de mer. Or, il est impossible d'utiliser cette eau que se soit pour notre consommation propre ou encore agraire vue sa teneur en sel. Il existe donc bien une méthode qui a pour but de dessaler cette eau. Malheureusement, l'obstacle majeur à ce processus est purement économique car le prix de revient de l'eau dessalée reste encore trop élevé pour envisager cette méthode comme alternative. [...]
[...] Aujourd'hui, outre les enjeux pétroliers de la région, les tensions sur les eaux abondantes, des deux fleuves mythiques ne font que s'envenimer entre la Turquie, l'Irak et la Syrie. De façon moins évidente, les eaux de la région intéressent aussi le Liban, l'Iran, Israël. Dans le bassin du Tigre et l'Euphrate, c'est la Turquie qui détient le contrôle de l'approvisionnement en eau. Le Tigre et l'Euphrate prennent leur source en Turquie. L'Euphrate parcourt 500 km en Turquie, traverse la Syrie sur 650 km avant de serpenter encore sur km en Irak. Il y rejoint le Tigre, qui coule pour les deux tiers de son cours en terre irakienne. [...]
[...] d'eau potable» (art de la Convention relative aux droits de l'enfant ratifications, 1989). Ces accords obligent les États à mener non seulement des politiques d'amélioration de l'accès à l'eau et à l'assainissement, mais aussi à assurer un approvisionnement en eau et un assainissement “convenables”. Ils ont une portée juridique considérable même s'ils ne concernent que les femmes et les enfants et créent des obligations que la plupart des États respectent. Ils peuvent en principe servir de fondement pour des plaintes si les politiques menées ou les mesures prises sont manifestement insuffisantes ou discriminatoires. [...]
[...] Ils ont des effets néfastes sur les régimes hydrauliques des rivières, sur la qualité de leurs eaux et sur le fonctionnement des écosystèmes aquatiques. Ils sont à l'origine d'importantes pertes d'eau par évaporation, surtout en milieu tropical. Ils peuvent avoir des conséquences sur la qualité de l'eau et entrainer une salinisation des nappes phréatiques - L'extraction des matériaux : Durant la seconde moitié du XXe siècle, la réalisation de grands projets d'équipement a nécessité l'emploi d'énormes quantités de matériaux granulaires : des sables et des graviers extraits du lit des rivières. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture