Les émissions de gaz à effet de serre sont rejetées en plus grand nombre chaque année. Elles s'accumulent dans l'atmosphère, provoquant une augmentation des températures moyennes sur la surface de la Terre. Ce réchauffement global se fait déjà sentir. Même si nous ne savons pas encore exactement quelles seront les conséquences futures du dérèglement climatique, il est important d'agir le plus rapidement possible pour en limiter les effets.
La communauté scientifique, dans sa grande majorité, est d'accord sur le fait que le réchauffement est provoqué par les activités humaines. Pourtant, il existe une minorité de scientifiques qui se rangent du côté des plus grands pollueurs de la planète pour affirmer que les activités humaines n'y sont pour rien (voir le film de Martin Durkin "The great global warming swindle" ("La grande escroquerie du réchauffement global") mars 2007.
Après avoir nié le réchauffement climatique pendant des années, au profit d'entreprises peu scrupuleuses, certains affirment que ce n'est pas très important ou même, pire, qu'il serait bénéfique. Après le lobby de la cigarette ou celui de l'amiante qui ont pesé de tout leur poids pour cacher les conséquences terribles de leurs activités, une autre bataille s'engage pour lutter contre le négationnisme de la pollution de la planète.
[...] Mais la production d'énergie la plus importante provient des énergies renouvelables, à plus de 70%. Irréalisable ou utopiste diront certains, et pourtant le scénario Négawatt a été établi avec des techniques qui sont connues et directement exploitables dès aujourd'hui. Il est évident que les 50 prochaines années verront de nouvelles techniques de production qui ne sont pas encore prises en compte dans ce scénario, mais qui amélioreront encore le bilan. Voilà donc deux scénarios que tout oppose : les investissements dans les infrastructures, la dépendance énergétique, les différentes formes de pollution et même la répartition des richesses. [...]
[...] Le nucléaire et les énergies renouvelables ferment la marche à parts égales. (Source : Schilling et al., IEA, Observatoire de l'énergie) Il est intéressant de remarquer que la consommation d'énergie a toujours été en augmentant. Il n'en va pas tout à fait de même avec le pétrole. En effet, lors du second choc pétrolier, la part du pétrole a diminué, mais elle a été compensée par une augmentation de la part du charbon. Le cas du petrole Le pétrole ne sert pas uniquement à alimenter les réservoirs de nos véhicules, il se retrouve partout. [...]
[...] L'exposition est due à une source diffuse, bien plus persistante dans le temps. La contamination est externe mais aussi et surtout interne, due à l'alimentation contaminée par la terre qui a recueilli les poussières radioactives. Les niveaux de contamination furent importants pour les liquidateurs ceux qui se sont sacrifiés pour éviter une catastrophe bien plus grave encore (la fonte du réacteur et le contact du corium avec la nappe phréatique auraient provoqué une explosion nucléaire). Le nombre de morts et de malades parmi cette population est considérable mais ne fait l'objet d'aucune étude ni de suivi sérieux. [...]
[...] Un autre exemple est le recours à la cogénération qui, pour l'instant, est très peu utilisée en France. La cogénération permet de produire à la fois de l'électricité et de la chaleur à partir d'une même source d'énergie. L'électricité est injectée dans le réseau EDF/RTE tandis que la chaleur est distribuée dans les maisons via un réseau de chaleur pour le chauffage ou pour l'eau chaude sanitaire. Au lieu de cela, en France, on produit d'un côté de l'électricité via les centrales nucléaires et de l'autre de la chaleur via une multitude de chaudières dont le rendement est souvent faible et qui sont alimentées pour la plupart par des énergies fossiles. [...]
[...] S'équiper d'appareils électroménagers de classe A réduit également la consommation. Il importe aussi d'éteindre les veilles dans toute la maison, car elles peuvent représenter jusqu'à 500 kWh d'électricité par an (60 W en continu jours par an). Si l'ensemble des veilles était supprimé, cela économiserait déjà l'équivalent de la production d'une tranche nucléaire. LES ECONOMIES DANS LE TRANSPORT Les politiques de la ville La politique du "tout voiture" a largement montré ses limites. La plupart des grandes collectivités l'ont bien compris et mettent en place des politiques de déplacements urbains bien mieux équilibrées. [...]
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