La notion de Développement durable, qui se définit comme un « développement qui répond aux besoins des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs », est apparue dès 1972. En effet, des études démontrent alors une incompatibilité entre l'évolution de la population et celle des ressources naturelles. Il faut donc prendre en compte les aspects économiques, sociaux et environnementaux pour la mise en place d'un développement durable. On dénote tout de même une certaine contradiction entre ces termes mis en corrélation. En effet, comment déterminer les besoins futurs de façon certaine et comment réduire les inégalités nord-sud alors que les pays riches ne cessent de se développer. Le Développement durable apparaît alors comme une dénonciation de notre société de consommation. Quant au monde de l'entreprise, si la mise en place du Développement durable se révèle onéreuse, à long terme cela lui permettrait d'être plus efficace et plus concurrentiel.
Les interrogations sur les possibilités de lier développement économique et préservation de l'environnement apparurent il y a une quarantaine d'années, avec la création du Club de Rome en 1968, dont le but était de réfléchir aux limites de la croissance. La notion de Développement durable apparaît pour la première fois en 1980, énoncée par l'Union Internationale pour la conservation de la nature.
Le Développement durable est un concept de développement qui « répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs » (rapport Bruntland, 1987).
Plus récemment, les entreprises intégrèrent peu à peu le Développement durable dans leur activité. Au cours des 10 dernières années, bon nombre d'entreprises se sont dotées de Directions du Développement durable. Pour les entreprises, engager une démarche de Développement durable signifie rechercher une performance non seulement financière, mais aussi sociale et environnementale : c'est ce que l'on appelle la Responsabilité sociétale des Entreprises – RSE.
Cela implique pour les entreprises d'intégrer dans leur modèle économique des préoccupations telles que la protection de la santé des employés, l'amélioration de leurs conditions générales de travail, la meilleure gestion des ressources rares, la lutte contre le réchauffement climatique, l'aide aux Pays en Développement… Les mesures concernant le développement durable sont souvent perçues comme un coût supplémentaire, d'excessives contraintes d'obligations sociales ou écologiques, mais sont également susceptibles de créer de la valeur. L'application des principes du Développement durable en entreprises est même aujourd'hui un enjeu stratégique incontournable pour leur développement.
L'entreprise peut-elle être rentable en appliquant les principes du Développement durable sur ses trois piliers : l'équité sociale, le respect de l'environnement et la performance économique ?
[...] L'intervention étatique représente un aspect indispensable car les gouvernements sont les seules entités à pouvoir impulser durablement un changement nécessaire mais pas naturel. La phase transitoire de conversion à la RSE doit donc indubitablement être appuyée par des politiques interventionnistes le marché à lui seul ne pouvant pas générer le changement. L'éducation : une sensibilisation des jeunes générations Bien que n'étant pas directement reliée à notre problématique, l'éducation représente un enjeu incontournable pour l'avenir à moyen et à long terme. Une conversion des économies au développement durable passe nécessairement par une mutation de fond des mentalités. [...]
[...] Elle est à la disposition des entreprises cherchant à garantir le respect des droits fondamentaux des travailleurs dans leurs opérations (fournisseurs, filiales) n'importe où dans le monde. Elle aborde 8 points principaux : 1. le travail des enfants 2. le travail forcé 3. la rémunération 4. la liberté syndicale et le droit à la négociation collective 5. la discrimination 6. l'hygiène et la sécurité 7. les pratiques disciplinaires 8. [...]
[...] L'éco- efficience est une mesure relative qui consiste à comparer la performance économique et la performance environnementale ou écologique. Les indicateurs d'éco-efficience expriment le rapport entre la valeur d'un produit ou d'un service et son impact environnemental à l'aide de l'équation suivante: Valeur des produits et services Eco-efficience = Impact environnemental Les données de base pour calculer des indicateurs d'éco-efficience peuvent être par exemple : - Valeurs des produits et services Ventes en volumes et en valeur - Impact environnemental Consommation d'énergie Consommation de matière Emissions de gaz à effet de serre Emissions de substances détruisant la couche d'ozone Tout comme les mesures sociales, les mesures environnementales génèrent un surcoût pour l'entreprise. [...]
[...] Cependant des doutes ont été émis quant à la mise en œuvre de ces mesures qui reste à vérifier. En effet ce sont des investissements à long terme qui suggèrent une continuité dans l'effort la participation active de tous les acteurs pour impulser une réelle révolution écologique. E. Le cadre législatif En 2003, la France décide de mettre en place une dynamique basée sur textes de lois fondamentaux afin de rattraper son retard en matière de développement durable dont découlera la stratégie nationale du développement durable et la charte de l'environnement. [...]
[...] De même, la promotion des ventes et du commerce équitable représente un poste de dépenses important. Les frais spécifiques au commerce équitable, en aval de la filière, sont évalués par l'outil FTSE (Fair Trade Specific Expenses). Il s'agit de suivre, à travers la comptabilité analytique, l'ensemble des dépenses visant à garantir et promouvoir le commerce équitable Ainsi, le rapport d'activité 2002-2006 nous livre le tableau suivant : On constate que : La part des FTSE dans le résultat diminue d'année en année. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture