De vrais progrès ont été réalisés par les sociétés occidentales depuis le XVIIIe siècle. Au milieu de ce siècle, la moitié des enfants mouraient avant l'âge de 10 ans et la moitié des femmes avant trente ans. Aujourd'hui la mortalité infantile est de 3.9 pour mille, dans les pays développés. Cet indicateur en dit beaucoup sur les progrès sur l'amélioration des conditions de vie, de santé, de soins, d'alimentation et de l'environnement.
Nous devons ces progrès à la science et à la technique, qui doivent pourtant être considérés avec prudence car ils ont également provoqué et provoquent encore pollutions, dégradations de certains milieux et de nombreuses maladies. Le terme de développement durable, apparu la première fois dans le rapport Meadows en 1972, mettait en avant une crise globale écologique due aux modes de vie, de production et de consommation des pays occidentaux, et conseillait une halte de la croissance afin de ne pas envenimer une situation critique mondiale.
Il est défini par trois facettes, sociale, économique et écologique qui, manipulées de façon égale, permettraient un développement plus humain. Depuis ce rapport, le concept de développement durable a évolué, en se modifiant et en se banalisant. Il est aujourd'hui surmédiatisé et au centre de tous les discours. Cette surmédiatisation risque de faire oublier au monde qu'il s'agit avant tout de développement humain.
Le terme est aujourd'hui trop centré sur des slogans préétablis tels que « sauvez la planète » ce qui laisse croire qu'il suffirait de préserver les éléments de la planète pour que cette dernière subsiste. Il ne s'agit pas durant cette étude de remettre en cause le développement durable qui reste un concept indispensable sur notre planète, mais plutôt de placer l'homme et les sociétés au cœur du problème.
La question environnementale ne doit pas être oubliée, mais replacée justement dans le problème pour éviter la dérive vers un développement uniquement écologique au détriment des deux autres facettes, sociale et écologique du développement durable. Les géographes du monde se mobilisent d'ailleurs contre les discours alarmistes qui mettent en avant la crise écologique globale.
En effet, là où les dégradations sont irréversibles, d'autres secteurs s'améliorent, notamment grâce à de nouveaux modes de gestion des ressources. Les données et les méthodes de calcul sont si hétérogènes pour analyser la situation mondiale qu'elles peuvent aussi bien alimenter les discours les plus noirs que ceux totalement optimistes. Tout au long de cette étude, l'intérêt sera porté sur ceux qui profitent de ces discours de fin du monde.
Il faut également se concentrer sur les pays du sud, où se trouvent les plus grands défis du développement durable. Comment vont-ils pouvoir accéder au développement durable ? En se développant d'abord comme l'ont fait les pays occidentaux lors de leurs propres développements ? Peuvent-ils adopter les modèles et les solutions des pays riches, parfois imposés au travers des organismes internationaux dont ils dépendent, tels que la Banque Mondiale ou le Fonds monétaire international (FMI) ?
Nous répondrons à la problématique suivante : en quoi les trois sous sphères du développement durable semblent aujourd'hui peu réalisables en même temps ?
[...] - Adopter des modes de production et de consommation durables - Construire une démocratie écologique - Promouvoir des modes de développements écologiques favorables à l'emploi et à la compétitivité. Les résultats de ces discussions ont été annoncés lors d'une table ronde présidée par Nicolas Sarkozy, le 24 et 25 octobre 2007. De cette table ronde en sont ressortis 6 principaux thèmes, dont les projets sont consultables en annexes. Malheureusement les nouveaux projets prévus par l'Etat Français contiennent de nombreuses aberrations que nous allons analyser. I. [...]
[...] Ce fut en plus d'un drame humain un drame écologique et de nombreux incidents nucléaires ont eu lieu dans le monde et en France, depuis cette catastrophe. Ces incidents n'ont jamais été réellement communiqués ou uniquement abordés par les presses locales, tout au plus, alors qu'ils étaient à la source de plusieurs dangers. Image troublante représentant une France avant tout nucléaire et radioactive. IV. Les mesures prises pour diminuer le transport routier ne vont pas être tenues. Il est prévu par le Grenelle que l'augmentation des capacités routières et aéroportuaires soient stoppées afin de favoriser le transport ferroviaire et maritime. [...]
[...] Le plafond sur lequel peuvent être exercés ces 40% de réduction est de 7500 euros pour un couple. - Dans le cas de dépenses pour rénovations achevées depuis plus de deux ans en 2009,sur une résidence principale, telles que l'acquisition de chaudières à condensation, l'Etat prévoit une réduction de 25% à hauteur de euros pour un couple, et 8000 euros pour un célibataire. - Dans le cas de dépenses sur résidences principales neuves ou anciennes permettant d'utiliser des énergies renouvelables (chauffage solaire), l'Etat permet à l'investisseur de bénéficier d'un crédit d'impôt de 40% à hauteur de 16000 euros de dépenses pour un couple et 8000 euros pour un célibataires Or, il faut savoir que la construction d'une maison aux normes HQE d'une surface habitable de 100 mètres carrés représente environ un coût de 250 mille euros, sans compter l'achat du terrain. [...]
[...] Au niveau de l'agroalimentaire, les Etats doivent apporter des preuves scientifiques pour obtenir gain de cause, à condition que ces preuves soient reconnues par des experts internationaux, eux-mêmes reconnus par des experts de l'OMC. Ces preuves doivent également coïncider avec le Codex Alimentarius, créé par la FAO et l'OMS. Le Codex Alimentarius est une organisation qui q pour but de déterminer les normes et les directives mondiales quant au secteur agro-alimentaire " dans le but de protéger la santé des consommateurs et d'assurer la loyauté des pratiques dans le commerce des produits alimentaires" Malheureusement, lorsque ces décisions sont prises, les pays, importants représentants de l'industrie agro- alimentaire sont ceux qui décident. [...]
[...] Les biocarburants produits à partir de plantes utilisatrices d'engrais pourraient même aggraver le réchauffement climatique. En effet, l'agriculture intensive nécessaire pour produire assez de biocarburant émet un gaz, le protoxyde d'azote, qui à quantité égale, contribue 296 fois plus à l'effet de serre que le dioxyde de carbone. Les biocarburants : de gros consommateurs d'eau La production de carburants est, selon de nombreux experts, aussi très consommatrice d'une autre ressource qui se fait déjà rare sur notre planète : l'eau. D'après de ces mêmes experts, la production de biocarburants demande des quantités d'eau extraordinaires. [...]
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