Pour commencer, on peut voir d'où vient le nucléaire. Avant de parler des déchets, il convient de parler du nucléaire. Car si on prend conscience aujourd'hui de son impact sur l'environnement, son existence est ancienne. Sous l'impulsion des militaires américains, l'arme nucléaire vit le jour avec la fission de l'uranium sous l'effet d'un bombardement de neutrons. Et cette réaction permet une réaction en chaîne très importante. La bombe nucléaire est née, et dès ses premières utilisations à Hiroshima et Nagasaki en août 1945, son effet dévastateur fait prendre conscience de la puissance de cette nouvelle énergie.
Puissance telle qu'une course au nucléaire est engagée, et ainsi, la puissance du nucléaire ni fit qu'augmenter avec le temps, et ce n'est qu'alors que le potentiel civil fut découvert. L'URSS est le premier pays à produire de l'électricité nucléaire en ouvrant la première centrale à Obninsk. Deux ans plus tard, une centrale nucléaire au fonctionnement différent sera construite en Grande-Bretagne. En France, la première centrale opérationnelle exploitée commencera sa production à Chinon en 1963. Les méthodes utilisées à travers le monde sont alors multiples et le nucléaire semble promis à un bel avenir.
Dans les années 50-60, l'énergie nucléaire civile a reçu un très fort enthousiasme de la part des milieux scientifiques et de la population, avec, dans le nucléaire civil, l'espoir d'une énergie quasi illimitée par rapport aux autres énergies fossiles traditionnelles (charbon, pétrole…). Mais déjà, à l'époque, les déchets issus de cette industrie furent le cauchemar du nucléaire.
Face à l'urgence du changement climatique, la solution alternative de l'énergie nucléaire revient en force et se présente comme une alternative crédible aux énergies fossiles traditionnelles, et est, paradoxalement, soutenue par certains de ses détracteurs (notamment de certains verts.).
Néanmoins, l'énergie nucléaire possède un point faible, un véritable talon d'Achille, ses déchets et leur traitement. En effet, les déchets nucléaires représentent le principal détriment de l'industrie nucléaire, car ils sont des déchets industriels toxiques, certaines catégories émettent pendant plusieurs milliers d'années de rayonnements si aucune protection n'est prévue. Certains de ces dommages présentent un caractère irréversible dans l'état actuel des connaissances en matière de réparation, et il existe des rayonnements ionisants sur les organismes vivants pour les faibles niveaux d'exposition.
Plus précisément, les déchets nucléaires sont d'origines et de natures diverses. En effet, deux paramètres permettent d'appréhender les risques que représentent les déchets nucléaires : l'activité, qui traduit la toxicité du déchet, c'est-à-dire son impact potentiel sur l'homme et son environnement et le deuxième paramètre est la durée de vie ou la période pendant laquelle l'activité du déchet reste active.
[...] En effet, depuis longtemps on y pratiquait l'enfouissement des contenants de déchets, une première partie avait été enfouie profondément dans le sol, puis une seconde partie avait été enfouie moins profondément, mais reposant sur une dalle de béton coulée dans le sol, cependant des affaissements de terrains survenus sont en cours de réparation. Certains experts jugent ces affaissements comme alarmants. Les travaux du CSM de la Manche ont débuté dès le mois de novembre 2009, mais certains experts craignent d'autres affaissements encore plus impressionnants dans l'avenir et même un risque de fuite au niveau de la première partie des enfouissements qui pourrait même contaminer la nappe phréatique. Le principal risque proviendrait de la présence de plutonium hautement radioactif enfoui sur le site. [...]
[...] Ils comportent des actinides et des produits de fissions formées au cours des réactions nucléaires en réacteurs. Ces déchets viennent exclusivement, mais plus de 96% de la radioactivité totale des déchets, toutes catégories confondus. La classification proposée permet d'associer des solutions appropriées aux différents types de déchets radioactifs. Les déchets nucléaires résultant de l'exploitation et du démantèlement du parc central actuel qu'il faudra traiter et stocker d'ici 2020 sont estimés à m3 pour ceux de très faible activité m3 pour ceux de faible et moyenne activités à vie courte m3 pour les déchets de moyenne activité à vie longue et enfin et enfin 4000 m3 de déchets de haute activité à vie longue, il faut savoir à titre comparatif que durant cette période nous aurons produit trois mille fois plus de déchets divers ( industrie ménagère, chimique ou autre). [...]
[...] L'ANDRA travaille en partenariat avec les émetteurs de déchets nucléaires. La procédure mise en place comprend donc le conditionnement, le transport et le stockage des déchets Le conditionnement Tout d'abord le conditionnement : l'agence a mis en place des procédures pour contrôler la qualité des colis qui sortent des producteurs de déchets. Il faut que ces colis présentent les qualités et caractéristiques requises par l'agence pour garantir la protection de l'homme et de l'environnement. Pour garantir la sécurité des centres de stockage, il faut d'abord garantir celle des colis émis par les producteurs de déchets nucléaires. [...]
[...] Cet accord impose aux expéditeurs de matières radioactives le respect de règles pour limiter les risques. Cette réglementation tient compte de l'évolution industrielle, de la progression des connaissances scientifiques, et de l'expérience des accidents déjà survenus. La réglementation fixe des règles comprenant la qualité des colis, les modalités de transport, l'équipement des véhicules ou encore la formation des conducteurs. Ce sont les producteurs qui sont chargés de transporter les déchets. Cependant, c'est l'ANDRA qui planifie les transports et une expédition ne peut se faire sans son accord. [...]
[...] III) Mode de gestion des déchets L'utilisation du nucléaire produit obligatoirement des déchets. En France c'est l'ANDRA qui est responsable de la définition et de l'exploitation du stockage. L'ASN (autorité de sûreté nucléaire) contrôle le respect des règles de sûreté. En matière de sécurité, l'ANDRA dispose d'une expérience de conception et d'exploitation de centres de stockage de déchets radioactifs. L'acteur le plus important concernant le traitement des déchets est l'ANDRA (agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs). L'ANDRA conçoit le stockage de telle sorte que la radioactivité présente dans les déchets puisse être confinée le temps nécessaire à sa décroissance, pour que son impact sur l'homme et l'environnement soit le plus faible possible et en particulier inférieur à l'impact de la radioactivité naturelle Le trajet des colis radioactifs En théorie, des procédures bien définies sont mises en place dans le traitement des déchets nucléaires notamment grâce à des institutions comme l'ANDRA (agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs). [...]
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