La quinzième conférence sur le climat qui se tient actuellement à Copenhague, est aujourd'hui au coeur de toutes les attentions. En effet, l'ensemble des nations se retrouvent dans la capitale danoise, afin de trouver des solutions pour limiter le réchauffement climatique et préserver notre planète. Le fait que l'ensemble des nations soit présent à cette conférence prouve que le développement durable est aujourd'hui au coeur des préoccupations politiques mondiales et qu'il commence à être ancré dans les mentalités. Les gouvernements, et, plus largement, la majorité des citoyens, ont pris conscience que le réchauffement climatique est un fait qu'il est nécessaire de freiner pour préserver nos ressources. A l'occasion de cette conférence, l'ensemble des chefs d'Etat et de gouvernement va tenter de renégocier un accord international sur le climat qui remplacera le protocole de Kyoto, qui doit prendre fin en 2012. Il s'agit de trouver des solutions pour préserver l'environnement et favoriser ainsi le développement durable.
Il convient d'expliciter ce que nous entendons par la notion de développement durable. L'apparition de ce concept remonte à une quarantaine d'années. En effet, c'est en 1968, qu'un groupe de réflexion, réunissant à l'initiative d'industriels de 53 pays, scientifiques, économistes, fonctionnaires nationaux et internationaux (le Club de Rome) a commencé à étudier au niveau mondial les problèmes de conditions de vie liés au développement économique, ainsi qu'en 1972, à l'occasion du sommet de Stockholm (une conférence des Nations Unies sur l'environnement). C'est à cette époque que la plupart des ministères de l'Environnement ont été créés. La protection de l'environnement et la gestion efficace des ressources naturelles ont été reconnues comme des questions majeures qui affectent le bien-être des populations et le développement économique dans le monde entier. En tant que tel, le concept de développement durable est véritablement apparu au niveau international en 1987 : la Commission Mondiale sur l'Environnement et le Développement a alors publié le Rapport Brundtland (du nom de la présidente de cette commission), dans lequel le développement durable a été défini comme étant « un mode de développement qui répond aux besoins du présent, sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ». Ainsi, plusieurs principes ressortent de la définition du développement durable donnée par le rapport Brundtland. Le développement durable repose sur la démarche du « penser global, agir local » employée lors du Sommet de Stockholm. Elle pose l'idée d'une réflexion menée à l'échelle mondiale, mais qui suppose une action individuelle. Le développement durable repose également sur trois piliers. Le pilier économique, qui traduit la recherche par le développement durable d'un objectif de croissance et d'efficacité économique. Le pilier social, exprimant le fait que ce développement durable doit partir des besoins humains et répondre à un objectif d'équité sociale. Le troisième pilier est environnemental, signifiant que l'objectif de développement durable doit contribuer à préserver, améliorer et valoriser l'environnement et préserver les ressources pour le long terme.
Aujourd'hui, deux théories s'affrontent sur la préservation de notre planète et sur la conduite à suivre pour favoriser le développement durable. La première est la théorie de la décroissance, dont les défenseurs estiment qu'il faut arrêter de penser en termes de croissance si l'on veut préserver l'environnement. D'autres, plus majoritaires, pensent que nous pouvons vivre et préserver notre planète tout en continuant à avoir de la croissance, mais de la « croissance verte ». Ces deux théories nous amènent à une réflexion : la décroissance est-elle une condition indispensable au développement durable, ou des moyens moins radicaux existent-ils ? (...)
[...] Encore faut-il posséder ce cours d'eau et que son débit soit assez fort et constant afin d'alimenter une turbine. La banque mondiale estime à 70% les ressources hydroélectriques potentielles non exploitées. Encore méconnu du grand public, cette technique moderne du moulin à eau pourrait faire son grand retour si les clients potentiels y adhèrent. Récolter la chaleur du désert : L'idée est de capter le rayonnement solaire et de le transformer en chaleur, dans des centrales thermiques solaires, afin de produire de l'électricité. [...]
[...] En effet, les années et 2002 marquent l'existence de plusieurs autres sommets. C'est le Sommet pour la Terre de Rio de Janeiro, sous l'égide de l'ONU, réunissant une centaine de chefs d'Etat, qui a été à l'origine d'engagements sur la lutte contre les changements climatiques, la protection de la biodiversité, et l'élimination des produits toxiques dangereux. L'Agenda 21 (2500 recommandations à suivre pour le 21ème Siècle) marque l'engagement ressorti de ce Sommet. Lors du Sommet de Kyoto de pays (dont les EtatsUnis) ont signé un accord pour réduire les émissions de gaz à effet de serre émis depuis 1990 de avant 2012. [...]
[...] Le développement durable repose sur la démarche du penser global, agir local employée lors du Sommet de Stockholm. Elle pose l'idée d'une réflexion menée à l'échelle mondiale, mais qui suppose une action individuelle. Le développement durable repose également sur trois piliers. Le pilier économique, qui traduit la recherche par le développement durable d'un objectif de croissance et d'efficacité économique. Le pilier social, exprimant le fait que ce développement durable doit partir des besoins humains et répondre à un objectif d'équité sociale. [...]
[...] Une fois ces besoins satisfaits, l'homme va tirer satisfaction des sentiments de reconnaissance, d'appartenance (amitiés), d'estime de soi (réussite, respect ) et enfin d'accomplissement. Si la consommation est destinée à satisfaire les besoins les plus basiques, cette consommation est distincte de l'hyperconsommation. Mais dès que l'acquisition de biens et de services devient un besoin supérieur, nous rentrons dans le phénomène d'hyperconsommation. Figure 1 : la pyramide des besoins (Maslow) L'hyperconsommation ne touche pas que les classes les plus riches ; elle touche aussi les classes populaires, même si celles-ci affirment que leur salaire leur permet simplement de vivre. [...]
[...] L'hyperconsommation est donc un des phénomènes à l'origine de la crise. Mais, avec la récession économique actuelle, nous sommes dans l'obligation de changer notre mode de consommation. Des freins à l'hyperconsommation L'achat est de moins en moins source d'épanouissement Certaines études ont révélé que dans les pays où le revenu annuel moyen par habitant est supérieur à dollars, il n'y a aucune corrélation entre l'augmentation des revenus et le bienêtre des populations. En effet, les gens se sentent insatisfaits par le fait qu'il y ait d'autres personnes qui gagnent plus qu'eux. [...]
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