Dans une revue bimestrielle intitulée "La Revue durable" couvrant la période de septembre à novembre 2009, les rédacteurs énonçaient : "Ce n'est qu'une fois qu'on l'a perdu qu'on apprécie pleinement ce qu'on a eu. Ce triste adage pourrait s'appliquer au climat actuel. Tant qu'il est là, on le remarque à peine. Mais lorsqu'il s'agira de parer à sa dissolution progressive dans des volutes toujours plus denses de gaz à effet de serre, il apparaîtra au grand jour pour ce qu'il est : un bien inestimable."
Cette revue consacre exceptionnellement un dossier entier à la problématique du réchauffement climatique, problématique qui n'a jamais été autant sous le feu des projecteurs qu'en cette fin d'année 2009, période durant laquelle s'est tenue du 7 au 19 décembre la fameuse conférence de Copenhague.
En effet, depuis quelques mois déjà, à l'annonce de cette conférence réunissant les Nations Unies autour de la thématique du réchauffement climatique, les questions environnementales n'ont jamais été autant consacrées par les médias. Le milieu artistique lui-même s'y est intéressé.
Face à l'intervention de ces nouveaux acteurs (les médias au premier rang) dans le débat sur le réchauffement climatique, le problème qui se pose est que justement le débat tend à ne plus exister. En effet, le climat et l'étude de son réchauffement sont encore au stade d'une science
naissante, en ce sens qu'elle n'en est encore qu'à ses débuts.
Néanmoins, s'il n'est pas question dans le cadre de ce mémoire de s'interroger sur le fait de savoir si oui ou non le réchauffement climatique est avéré, il s'agira de tenir pour vrai ce qui n'est encore que quasi-certain, et ainsi se conformer à l'avis de la très grande majorité de la communauté
scientifique, à savoir présumer avérée la thèse du réchauffement climatique et celle de la responsabilité quasi totale de l'homme dans ce phénomène.
[...] Pour de nombreux auteurs, c'est ce refus de la part du Congrés américain qui a permis la montée en puissance du nazisme à l'origine de la Seconde guerre mondiale. procédural signer unilatéralement d'accord avec les autres nations et ainsi contourner l'obstacle majeur que constitue le Congrès américain. Le problème du retrait des Etats-Unis dans le cadre du Protocole de Kyoto est, outre qu'il constitue un problème majeur à lui tout seul, que suite au refus américain, un certain nombre de pays de l'annexe I ont renégocié une prise en compte plus avantageuse quant à leurs obligations de réduction de gaz à effet de serre. [...]
[...] Dans les océans, le changement climatique et la destruction des coraux réduisent les stocks de poissons. L'impact sur les maladies est tout aussi direct. Ainsi, un climat plus chaud augmente les niveaux de polluants de l'air et la transmission de maladies via une eau insalubre et une alimentation contaminée. Les rédacteurs de la Revue Durable précisent à cet égard que le réchauffement du climat favorise de ce fait l'expansion de la malnutrition, de la diarrhée, des maladies cardiovasculaires et respiratoires, et des maladies qui trouvent leur origine dans l'eau ou sont transmises par des insectes telles que la malaria. [...]
[...] C'est sur la base de ce principe que les décideurs politiques ont déployé un véritable dispositif de lutte contre le changement climatique au sein des conférences internationales. B Le déploiement d'un dispositif de lutte contre le changement climatique au sein des conférences internationales La question environnementale n'est pas restée la problématique exclusive du monde scientifique, et a en ce sens fait l'objet d'un véritable régime juridique international. Ainsi, la Cour Internationale de Justice (CIJ) a affirmé au cours des âges, l'homme n'a cessé d'intervenir dans la nature pour des raisons économiques et autres. [...]
[...] plus de personnes en décèdent Enfin, l'une des cibles environnementales directes du réchauffement climatique est bien entendu l'eau. Il convient à cet égard de rappeler qu'à l'échelle mondiale, près de 1,3 milliard de personnes sont confrontées à une pénurie d'eau. Le changement climatique accentue le problème de la qualité et de la quantité en eau dans les régions telles que l'Afrique, l'Asie du Sud Ouest ou encore le Moyen Orient. Face à de telles données, il est difficile de se faire l'avocat du diable en prétendant que le réchauffement climatique n'a pas lieu, mais c'est là un débat qui doit être confié aux mains seules des scientifiques et qui n'a donc pas lieu d'être dans cette étude. [...]
[...] Ceci aurait permis de faciliter un dialogue longtemps resté impossible entre la Chine et les Etats Unis depuis le protocole de Kyoto et le retrait de ces derniers des négociations en 2001. Or la Conférence de Copenhague s'est révélée être un échec notamment parce que ces trois acteurs n'ont pas été capables de montrer l'exemple quant à l'engagement concret en matière de lutte. En ce sens, l'Union européenne et les Etats Unis ont fait valoir leurs intérêts propres sur l'intérêt commun, et n'ont fait qu'avancer des arguments qui ne visent non pas à s'engager, mais au contraire à rester assis sur leur position en attendant que l'autre partie se manifeste. [...]
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