La prise en considération de la notion d'environnement semble requérir d'envisager sous un jour nouveau la problématique du développement. Dans chaque pays, des plans de développement économique sont élaborés et mis en application. La question qui se pose est de savoir si devant les contraintes de l'environnement, les plans ne sont pas nécessairement voués à l'échec et si les objectifs de développement ne sont pas, en fin de compte, un leurre. En effet, à l'époque où la doctrine du développement s'est élaborée, l'hypothèse retenue était celle de l'existence de ressources naturelles illimitées sur le plan mondial. Il ne serait venu à l'esprit de personne que l'industrialisation puisse un jour porter atteinte à la prospérité des peuples. Il était, au contraire, convenu que la croissance économique ne pouvait se faire qu'au bénéfice des uns et des autres. Or, l'identification des limites écologiques fait apparaître que la croissance économique est à la fois créatrice de biens négatifs et destructrice de biens positifs.
Elle est destructrice de biens positifs par les prélèvements sans cesse croissants qu'elle entraîne sur les stocks de ressources mondiales. Elle crée des biens négatifs par le processus désormais bien connu de la pollution des éléments naturels, le rejet des déchets de la civilisation industrielle. Dès lors, deux facteurs peuvent bloquer la croissance : d'une part, les limites imposées aux prélèvements du fait de l'existence de stocks inélastiques des ressources naturelles d'autre part, la capacité limitée de l'écosystème à absorber et à recycler les pollutions.
N'y aurait –il pas, dès lors, une contradiction fondamentale entre les aspirations au développement et la capacité de l'écosystème à faire face aux pressions résultant de l'accroissement des populations et de l'augmentation de leurs consommations ?
[...] Comment concilier le développement avec la nécessaire préservation du patrimoine écologique de l'humanité ? Plan détaillé Introduction La prise en considération de la notion d'environnement semble requérir d'envisager sous un jour nouveau la problématique du développement .Dans chaque pays, des plans de développement économique sont élaborés et mis en application. La question qui se pose est de savoir si devant les contraintes de l'environnement, les plans ne sont pas nécessairement voués à l'échec et si les objectifs de développement ne sont pas, enfin de compte, un leurre. [...]
[...] Aussi, la couverture neigeuse et l'extension des glaces ont diminué de 10% depuis le début des années 1960. Les observations réalisées au sol montrent que la période de glaciation des lacs et des rivières a diminué de deux semaines dans l'hémisphère nord pendant le XX ème siècle. Pendant la même période, il y a eu un retrait des glaciers des montagnes, et depuis 1950 la superficie des glaces de mer a diminué de 10 à 15% dans l'hémisphère nord. Le niveau moyen des mers s'est élevé de 10 à 20 cm pendant le XXème siècle, précisent les données sur les marées et le contenu en chaleur des océans s'est accru. [...]
[...] Enfin, il y a le mécanisme de développement propre qui permet à un pays engagé d'obtenir des quotas d'émission en contrepartie d'un appui technique ou financier à un projet de développement propre dans un pays du tiers monde .L'application de ce mécanisme pose un problème, par ce que le pays pauvre bénéficiaire ne perd pas de quotas en contrepartie, dans la mesure où il n'a pas souscrit d'engagement de réduction d'émission. Comme on a pu le constater, des divergences existent entre les Etats-Unis et les Européens. Les premiers sont pour la possibilité d'acheter des quotas de CO2 à des pays moins émetteurs plutôt que de réduire leurs émissions. Les seconds demandent de limiter l'usage de ces échanges à moins de 50% des engagements de façon à obliger les pays industrialisés à prendre des mesures nationales de réduction des émissions. [...]
[...] Ce type de coopération de crise peut conduire non seulement à des améliorations dans le domaine de l'environnement, mais aussi à un renforcement de la coopération existante dans d'autres domaines notamment économique et à une meilleure cohésion entre les Etats. Il faut souligner que plus grande la crise peut être estimée, plus développée sera la coopération et les règlements en résultant. Dans le pire des cas, les actions communes seront les plus significatives lorsque la plus grande partie de la population mondiale sera menacée. Dans ce cadre, le protocole de Kyoto peut être une illustration parfaite de ce type de coopération entre Etats. [...]
[...] L'Etat a à assurer par ses règlements l'éducation et la formation des citoyens concernant la protection et la conservation de l'environnement. En fonction du système politique, dans les Etats industrialisés et démocratiques, cette éducation et cette formation devraient être apportées le plus tôt possible et garantir que l'environnement soit considéré dans tous les aspects de la vie. Ceci aurait pour conséquence que le citoyen prenne ses responsabilités au niveau familial et communal et commence à influer sur les orientations de l'Etat ou les instances de niveau plus élevé. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture