Ce document est un mémoire qui se demande : quelles sont les différences économiques entre un logement de coopérateur et un logement de locataire ? Autrement dit, dans quelles mesures les différences de coûts vont engendrer des pratiques locatives singulières ?
Pour répondre à ce questionnement, nous proposons de nous focaliser dans une première partie sur la visée économique des coopératives d'habitation suisse, que nous avons commencé à esquisser ci-dessus. Puis, dans un second temps, nous allons nous effectuer une analyse comparative des différents types de logement locatifs en Suisse. En effet, en prenant en compte différentes variables (comme le coût d'un loyer, ou la surface en m2), nous tenterons, sous forme graphique de faire ressortir des faits précis concernant l'aspect économique dans l'environnement locatif helvétique.
[...] Ainsi, venons en maintenant à notre première partie consacrée à la visée économique dans les coopératives d'habitation. Cela est une étape heuristique indispensable afin de comprendre les différences entre un logement de coopérateur et un logement de locataire, que nous pourrions catégoriser comme étant plus « classique ». I. La visée économique des coopératives d'habitation suisse Selon les derniers chiffres fournis par l'Office Fédérale de la Statistique « à la fin 2017, la Suisse comptait 2,2 millions de ménages de locataires Les cantons urbains de Bâle-Ville et de Genève présentent les parts les plus élevées de logements en location, les cantons du Valais et du Jura les parts les plus faibles. [...]
[...] Ensuite, mis à part les cantons traditionnellement riches comme Genève ou Zurich, il y a une certaine homogénéité dans le prix moyen au selon le type de surface. Enfin, il est intéressant de constater que certains prix moyens au m2 dans des petites surfaces dépassent le prix moyen dans des surfaces plus élevés. C'est le cas dans le canton de Berne où on observe une baisse significative plus la surface augmente. Nous allons donc tenter d'observer si cette tendance se retrouve dans l'autre catégorie de locations. [...]
[...] Enfin, le dernier temps sera consacré à la surface en des logements en Suisse et à Genève en fonction du statut d'occupation et du nombre de pièce, c'est à dire en procédant à une division entre le loyer moyen par le loyer moyen par m[2]. Pour ce faire, nous nous baserons sur les données issues de l'Office Fédéral de la Statistique qui sont régulièrement mises à jour et qui sont les plus fiables que nous puissions trouver sur cette question. A. Loyer moyen en francs selon le statut d'occupation, le nombre de pièces et par canton La base de données qui nous va nous permis d'effectuer notre analyse a été réalisée en 2017. [...]
[...] Celui-ci se trouve abaissé en fonction du revenu du ménage, dans une proportion qui peut atteindre 40% du loyer. Les pouvoirs publics accordent généralement des subventions durant 15 à 20 ans au maximum. Ensuite, il se peut que l'immeuble reste sous contrôle des pouvoirs publics (occupation, revenu, fortune) ou retourne au «marché libre» » (Jolliet, 2004). En effet, il faut admettre que ce type d'initiative fait sens dans un pays comme la Suisse où le coût du loyer augmente sans cesse d'années en années. [...]
[...] Cela confirme en tout point de vue ce que nous avons montré lors de notre première partie à savoir que la prise en compte de loyer à tarif modéré est dans « l'ADN » des coopératives d'habitations, et cela dans toute la Suisse. En effet, il n'existe pas de situations divergentes selon les cantons. C. Prix par m2 des logements en Suisse et à Genève en fonction du statut d'occupation et du nombre de pièce Graphique 6 : Selon les logements de locataires et des coopérateurs Sur ce graphique, qui peut nous servir à conclure notre analyse, nous avons privilégié le rapprochement des deux types de logements afin de pouvoir constater plus facilement les différences. [...]
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