Il n'y a pas un jour sans que nous voyions ou n'entendions parler de la question écologique. Les médias, le monde politique et même le monde économique l'intègre aujourd‟hui dans tous leurs principes. Les publicités à la radio annoncent le taux de CO2 émis pour les nouvelles voitures, tandis que les étiquetages de produits dans les supermarchés nous renseignent de plus en plus sur l'origine et la composition du produit. Les préoccupations écologiques et environnementales prennent davantage d'ampleur dans les discours parlementaires et les primes et subsides accordés par les gouvernements aux particuliers et aux sociétés croissent significativement. La tendance écologique est devenue si forte qu'elle a même enfanté un véritable marché écologique. Les entreprises de panneaux solaires sont un exemple frappant de son développement florissant. En effet, bien qu'existant depuis près de 30 ans, ce n'est que depuis quelques années que ce commerce prospère et chaque jour attire de nouveaux entrepreneurs. A l‟heure actuelle, il n‟y a plus de place pour le doute du côté des scientifiques : tous s‟accordent sur le fait qu'il est urgent d'intervenir, chacun à son échelle. En 1997, certains voyaient dans le protocole de Kyoto une amorce de prise de conscience au niveau international mais ce protocole n‟est pas ratifié par tous et les initiatives prises par les Etats en matière de protection de l‟environnement ne sont malheureusement pas suffisantes. Al Gore nous l'expliquait déjà il y a deux ans au travers de son film "An inconvenient truth" : le processus de réchauffement climatique s'intensifie de plus en plus à mesure que nous émettons des gaz à effet de serre dans l'atmosphère. Ceux-ci constituent alors une couche protectrice qui empêche les rayons du soleil de repartir vers l'espace, par réflexion sur le sol terrestre. De cette manière ceux-ci se retrouvent coincés et n'ont d'autre alternative que de réchauffer notre climat, avec toutes les conséquences qui en découlent. Bien que primordial, le problème du réchauffement climatique n‟est pourtant pas le seul à nous inquiéter. Le respect de l‟environnement est aussi essentiel à notre santé. Par exemple, une mauvaise gestion des déchets, le manque d‟espaces verts dans les villes et l‟utilisation abusive des climatisations, véhicules et produits toxiques bouleversent notre climat mais réduisent aussi notre espérance de vie sur terre.
[...] Ces particules peuvent avoir des effets différents selon leur taille. Les plus grosses se posent au sol ou sont filtrées par les poumons tandis que les plus fines peuvent mener à des maladies comme des cancers. Elles peuvent également pénétrer les poumons et provoquer des infections respiratoires ou des allergies, particulièrement chez les enfants Le dioxyde de soufre est lui issu de la combustion de carburants composés de soufre, comme le diesel par exemple. En général, ils sont moins dangereux que les autres polluants, en dehors des personnes fragiles. [...]
[...] On peut donc se demander est économiquement justifié de mener une telle lutte dans le secteur des transports. En effet, l‟Agence Européenne pour l‟environnement a estimé dans un de ses scénarios26 que les émissions de CO2 pourraient se réduire fortement et ce, même sans changement conséquent de la part des transports. Comme nous le verrons, les réductions possibles sont de trois types : modifications techniques, modification des préférences des consommateurs pour des véhicules moins polluants et enfin, modification de la conduite. [...]
[...] Le monoxyde de carbone est lui aussi issu de la combustion en matière organique. Nous savons par exemple que le CO est un toxique cardio-respiratoire. D‟autre part, même de faibles doses peuvent réduire la capacité d‟oxygénation du cœur, du cerveau ou des muscles. Il est donc un facteur aggravant à l‟utilisation du tabac. Les nitrates ou oxydes d‟azote proviennent eux de l‟oxydation de l‟azote de l‟air lors de la combustion du carburant. Les effets respiratoires des nitrates ne sont pas encore bien connus par contre le NO est un élément menant à l‟ozone atmosphérique qui en forte quantité peut être nocif pour les hommes. [...]
[...] On considère même que la fabrication représenterait près de 10 pour cent de la consommation d‟énergie par la voiture au cours de son cycle de vie. Cette consommation s‟élève en moyenne à près millions de mégajoules. Pour donner une idée, la consommation annuelle en énergie foyer américain est de 100000 mégajoules. Au niveau de la phase de fabrication, des efforts sont également menés par les constructeurs pour rendre les usines plus propres. Ainsi, les déchets comme les sables de fonderie, les métaux, emballages, boue ou résidus sont récupérés soit sous forme de matière ou sous forme de combustible. [...]
[...] L‟évolution de la consommation d‟énergie est susceptible de suivre plusieurs scénarios. Nous analysons ci-dessous de ceux-ci, le Scénario de Référence Evolution globale prévue dans le Scénario de Référence Les estimations chiffrent la croissance de la demande d‟énergie à par an entre 2004 et 2030, atteignant ainsi 17,1 milliards de tonnes en équivalent pétrole en 2030. L‟augmentation moyenne estimée de la demande énergétique reste toutefois inférieure à celle constatée entre 1980 et 2004, période durant laquelle la demande augmentait de annuellement. [...]
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