C'est la troisième grande conférence internationale sur le climat après Rio de Janeiro en 1992 et Kyoto en 1997 (qui avait débouché sur l'échec relatif du Protocole de Kyoto). 15 000 personnes sont attendues : journalistes, diplomates, lobbyistes, activistes…
L'enjeu fixé par l'ensemble des acteurs est de mettre en place un cadre juridique international visant à contraindre les Etats à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES). C'est un enjeu d'intérêt planétaire.
Les objectifs fixés par le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) sont réduire de 50% d'ici 2050 les émissions de GES au niveau mondial pour limiter le réchauffement planétaire à une hausse de 2°. Or depuis 2000, les émissions de GES ont augmenté de 3.4% par an selon ces experts.
[...] Texte de loi sur l'énergie et le climat proposé au Congrès : baisse de 20% de l'émission des GES d'ici 2020 par rapport à 2005 et la création d'un marché des émissions (et non 1990, comme avec Kyoto). Pas d'engagement possible tant que cette loi n'est pas adoptée (soit au plus tôt, au printemps 2010). La marge de manœuvre de la Maison Blanche est faible. La Chine La Chine est aujourd'hui le 1er émetteur mondial de CO2 (plus de 6 milliards de tonnes par an). Elle ne peut donc plus se présenter comme un pays n'ayant aucune responsabilité historique sur le réchauffement climatique. [...]
[...] Le Président LULA s'est même engagé à réduire de 80 la déforestation de l'Amazonie d'ici à 2020. Un accord France-Brésil a été signé en novembre, fixant les objectifs à atteindre pour Copenhague. Plus que jamais le Brésil affiche ses responsabilités à l'égard du réchauffement climatique. L'Inde L'Inde fait porter la responsabilité historique du réchauffement climatique sur les grands pays industrialisés du Nord. Elle a beau jeu de le faire puisque son niveau d'émission annuel de CO2 est l'un des plus faibles parmi les grands États, soit 1.2 tonne de CO2 par an et par habitant. [...]
[...] Pour cela, la réduction de l'émission des GES au niveau mondial devrait être de 50%. Or les engagements des États sont souvent bien inférieurs : baisse de 12 à 16% d'ici 2020 en moyenne (par rapport à 1990). - Fixer un cadre contraignant pour les engagements des États Souhait des USA de mettre en place un système unique pour s'assurer que tous les États, notamment la Chine, tiendront leurs engagements. Les Européens se montrent favorables à un dispositif à deux échelles, l'un pour les pays du Nord, l'autre pour les pays en voie de développement. [...]
[...] Taux d'équilibre en débat parmi les climatologues : un retour à 350 ppm serait préconisé. Sur le niveau des océans Le niveau de la mer a augmenté de 17 centimètres depuis un siècle. Sur la banquise arctique La banquise arctique est menacée de disparition en été à l'horizon 2030 ; elle a perdu 18 cm d'épaisseur entre 2004 et 2008. La superficie totale des glaces ayant survécu à un été au moins a baissé de 42% sur cette même période. [...]
[...] Ils craignent que les pays du Nord utilisent Copenhague pour revoir à la baisse leurs engagements et supprimer Kyoto. Sera débattu également l'avenir du marché carbone qui alloue à chaque État un quota d'émission de CO2, qu'il peut ensuite échanger. Si ses émissions sont plus faibles que son quota alloué, il peut revendre à un pays acquéreur. Inversement si ses émissions de GES sont supérieures à son quota réservé, il pourra acheter un permis à polluer à un État revendeur. [...]
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