écologie, tourisme de luxe, réchauffement climatique, gaz à effet de serre, slow-tourisme, tourisme éco-responsable
Le tourisme de luxe propose une grande variété de services à ses clients. Celui-ci s'articule notamment autour de l'hôtellerie des moyens, de transports et plus généralement des expériences proposées.
Cependant, le tourisme de luxe est émetteur d'émissions de gaz à effet de serre et favorise dès lors le réchauffement climatique. Dès lors, la soutenabilité du tourisme de luxe est remise en question tandis que certaines destinations pourraient par exemple devenir inaccessibles. Plus largement, les consommateurs eux-mêmes pourraient se détourner des offres de tourisme de luxe.
[...] Disponible sur : https://www.lesechos.fr/industrie-services/mode-luxe/environnement-il-y-a-un-reel-risque-pour-le-luxe-a-ne-rien-faire-1134843 Loi du 22 août 2021 portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets. (2021). Disponible sur : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000043956924 Ministère de l'économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, Direction générale des entreprises. (2020). Définitions, Le slow tourisme. Disponible sur : https://www.entreprises.gouv.fr/fr/tourisme/developpement-et-competitivite-du-secteur/slow-tourisme-france The Shift Project (2019). Petit manuel d'auto-défense intellectuelle sur l'avion, le climat et la fiscalité en France. Disponible sur : https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2019/06/2019-05-31_Avion-climat-et-fiscalité-Petit-manuel-dauto-défense-intellectuelle_V3.pdf [HYPERLINK: https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2019/06/2019-05-31_Avion-climat-et-fiscalit%C3%A9-Petit-manuel-dauto-d%C3%A9fense-intellectuelle_V3.pdf] Voyageons Autrement. (2020) labels pour un tourisme durable et responsable. [...]
[...] II/ La survie du tourisme de luxe, dépendante des acteurs du secteur mais aussi des consommateurs et des pouvoirs publics La survie du tourisme de luxe, dépendante des acteurs du secteur A plus long terme, le tourisme de luxe semble pouvoir survivre mais pas s'il continue de menacer l'environnement, donc à condition de se réinventer. En ce qui concerne les acteurs du tourisme, l'étude de Bain appelle à développer des propositions respectueuses des objectifs de développement durable. Les établissements hôteliers (Clos, 2020) peuvent par exemple réguler la température ou l'électricité dans leurs locaux afin de réduire leur empreinte carbone, améliorer leur gestion des déchets, accorder une plus grande place à des espaces verts, limiter la consommation de plastique ou encore recycler les matériaux. [...]
[...] Téoros, volume 39, numéro disponible sur : https://www.erudit.org/fr/revues/teoros/2020-v39-n1-teoros05743/1074096ar/ Herglit S., Sahut J-M., Teulon F. (2012). Politiques et stratégies de développement durable dans le secteur hôtelier : le cas d'Accor. Management et avenir, numéro pp. 154-168, disponible sur : https://www.cairn.info/revue-management-et-avenir-2012-6-page-154.htm L'Echo. (2022). Brussels Airlines propose d'aider le climat et Lufthansa en un clic, disponible sur : https://www.lecho.be/entreprises/aviation/brussels-airlines-propose-d-aider-le-climat-et-lufthansa-en-un-clic/10392347.html Les Echos. (2019). Environnement : « Il y a un réel risque pour le luxe à ne rien faire ». [...]
[...] A terme, les pouvoirs publics pourraient également être en mesure de limiter les déplacements aériens, à l'image de la loi Climat et résilience interdisant les vols intérieurs lorsqu'il existe une liaison en train de moins de 2h30 (Loi du 22 août 2021). Pour mieux responsabiliser les pratiquants du tourisme de luxe, un affichage de l'empreinte carbone des différentes offres touristiques pourrait être mis en place par les opérateurs afin d'assurer une information plus transparente, tandis que ceux-ci pourraient eux-mêmes mettre en place des plans labellisés des réduction des émissions de gaz à effet de serre. En ce qui concerne la demande, les individus pourraient tout d'abord être amenés à allonger leur temps de trajet voire à choisir une destination plus proche. [...]
[...] A terme, celui-ci pourrait donc être incompatible avec les impératifs de développement durable voire rejetés par les consommateurs eux-mêmes, qui tendent à privilégier le slow tourisme, les circuits courts voire l'éco-tourisme. Il reste néanmoins une possibilité pour les industriels du tourisme de luxe de réadapter leurs pratiques pour les rendre plus compatibles avec le développement durable, qui pourraient se voir récompensées par des labels pour leur préservation des impératifs de développement durable et de satisfaction de la demande des clients. [...]
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