Nourrir l'humanité, agrosystèmes, écosystèmes détournés, empreinte écologique, consommation
Un écosystème est l'ensemble formé par un biotope (lieu de vie) défini par ses caractéristiques physicochimiques et la biocénose (faune + flore) qui se trouve dans ce milieu. Dans un écosystème, il existe un ensemble d'échanges entre les êtres vivants et leur milieu. Ce dernier doit assurer leurs besoins, et ces échanges doivent être équilibrés pour assurer la stabilité du milieu et donc la pérennité de la biocénose. Ainsi, différents éléments chimiques sont transférés selon un cycle au cours duquel ils sont incorporés dans des molécules organiques puis minérales. Le bon fonctionnement d'un écosystème est assuré par un apport régulier d'énergie. Dans la plupart des cas, c'est l'énergie lumineuse du soleil qui est utilisée.
[...] Pour assurer un rendement correct, ces pertes doivent être compensées par des apports de matière. II Agriculture et milieux - Ces apports sont les intrants, leur apport doit être au minimum équivalent à l'exportation. Mais au cours de l'agriculture, ces intrants sont devenus abondants, et se sont diversifiés dans le but de protéger les organismes et assurer de meilleures conditions de développement. Seulement, leur action n'est pas limitée et leur exportation dans d'autres milieux modifie ceux-ci, une pollution, dégradation et disparition d'espèces, et un risque pour l'Homme. [...]
[...] Le bon fonctionnement d'un écosystème est assuré par un apport régulier d'énergie. Dans la plupart des cas, c'est l'énergie lumineuse du soleil qui est utilisée. - Dans un agrosystème, la biocénose est fortement modifiée par l'action humaine : la biodiversité est réduite au profit de l'espèce cultivée et l'agrosystème est fragilisé par un déséquilibre biologique. Cette perte de diversité perturbe le transfert de matière dans le système. D'autre part, le prélèvement de l'espèce cultivée constitue une exportation de biomasse, matière organique non recyclée ensuite. [...]
[...] Ils permettent de meilleurs rendements. Mais ils peuvent, par leur durée de vie (molécules rémanentes), s'accumuler dans le milieu (chaine alimentaire) en devenant même toxique pour les derniers consommateurs ou être exportés vers d'autres. Aussi, une mauvaise irrigation peut provoquer un assèchement de sources d'eau douce, ou une salinisation des sols, devenant incultivables. III Production, consommation et empreinte écologique - L'augmentation de la population mondiale (3m > 7m) a nécessité une augmentation de la production agricole. Celle-ci s'est effectuée par deux voies : * augmentation des surfaces agricoles : elle est restée assez limitée du fait que les terres arables ne sont pas extensibles et pas toutes exploitables pour conserver des espaces naturels. [...]
[...] Selon les ressources nécessaires à la production des différents produits, notre alimentation aura une empreinte écologique variable. Mais compte tenu des surfaces disponibles, il n'est pas envisageable que la population mondiale adopte le mode de consommation des Occidentaux. - Pour cela, des pratiques culturales durables, provoquant une perte du rendement, mais rentabilisée par le coût des intrants non utilisés, sont mises en place : * des techniques alternatives pour limiter les engrais, comme la réduction des labours, permet de ne pas perturber le cycle naturel de décomposition de matière, ou la rotation des cultures, permet en cultivant différentes plantes et légumineuses pour ressourcer le sol. [...]
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