La mondialisation est à la fois un processus et le résultat de ce dernier. Elle se marque par une intégration croissante des espaces à l'organisation du monde. Cela se traduit par une augmentation et une diversification des flux, par des recompositions spatiales et des inégalités entre les territoires. Mais ce processus respecte-t-il l'environnement ?
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Le mal-développement et le développement des PVD (Pays en Voie de Développement) qui suivent le modèle industriel occidental, posent des problèmes majeurs qui peuvent avoir des incidences sur l'ensemble de la Terre. Ces problèmes ont été débattus par 178 pays en juin 1992 à Rio de Janeiro, lors du sommet de la Terre, organisé dans le cadre de la conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement (CNUED). La déclaration de Rio qui vise à gérer au mieux les ressources naturelles par le biais du « développement durable » énonce 27 principes dont : « le droit à une vie saine et productive en harmonie avec la nature » ; le devoir pour les Etats qui exploitent leurs propres ressources de ne pas porter atteinte « à l'environnement d'autres Etats » ; les échanges de connaissances scientifiques et techniques ; l'internationalisation du principe suivant lequel tout pollueur devrait payer les réparations du dommage causé (...)
[...] Sa qualité permet de déterminer si l'exploitation est vivable, c'est dire socialement reconnue pour son utilité . Le lien entre les générations est durable s'il y a une transmissibilité de l'exploitation . Le lien écologique qui unit l'exploitation agricole à son environnement naturel exprime la capacité qu'a cette exploitation à préserver les ressources naturelles qui l'entourent et la biodiversité : chaque exploitation doit permettre une reproductibilité environnementale. II) LE SOMMET DE RIO (1992) Les prémices écologiques Ces préoccupations écologiques ont été engendrées par certains excès du productivisme agricole occidental au cours des Trente Glorieuses. [...]
[...] Il est donc une utopie positive. ( NB : L'utopie ( du grec : : non et topos : lieu) est une représentation d'une réalité idéale et sans défaut. Définition de wikipédia ) A la variété des pays (milieux naturels, situations économiques ou socioculturelles) répond la diversité des modèles du développement durable. Le développement durable est une réalité en devenir qui passe par des négociations et la création de propositions adaptables. La durabilité dans le domaine agricole. On peut définir la durabilité en matière de développement agricole comme les liens qui unissent les exploitations agricoles à leur environnement. [...]
[...] Un autre sujet de désaccord concerne la préservation des forêts équatoriales. Du fait des oppositions conjointes du Brésil, de l'Inde, de la Malaisie et de l'Indonésie on doit, jusqu'à présent, se contenter sur ce sujet d'une simple déclaration de principe. A ce jour il semble que la seule protection de la biodiversité ait fait objet d'un accord (et encore sans la signature des Etats-Unis) en échange d'une compensation financière, les pays du Nord peuvent exploiter les espèces biologiques des pays du Sud, ainsi que les breveter leurs dérivés génétiques. [...]
[...] Mais ce processus respecte-t-il l'environnement ? Le développement durable La durabilité Un modèle de développement est durable si ses effets positifs couvrent ses effets négatifs. Parler de durabilité oblige donc à tenir compte, d'une part, des déséquilibres que peut provoquer le développement agricole notamment et, d'autre part, à évoquer les corrections possibles à ces déséquilibres. La durabilité est donc un modèle qui propose de nombreux mécanismes d'adaptation et d'ajustement des déséquilibres. Les modèles de développement durable Le développement durable n'existe pas à proprement parler puisqu'il est, par définition, adaptable en permanence. [...]
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