A problème mondial, solution mondiale : réduire les émissions dans un seul pays ne produirait aucun effet sensible sur les concentrations de GES dans l'atmosphère. L'action doit être internationale, toute initiative locale voire régionale ne pouvant avoir d'impact que marginal. S'il y a bien une « lutte contre le réchauffement climatique », il faut donc considérer les moyens de cette lutte, économiques, scientifiques, juridiques (cf. Partie I), qui ne sera cependant efficace que s'il y a un consensus mondial (cf. Partie II)...
[...] mais en l'absence de sanctions ou de mécanismes de contrôle, cet objectif rencontra très vite des limites pratiques. Néanmoins, il ouvrit un cycle de négociations qui trouve son apogée cinq ans plus tard avec le protocole de Kyoto, en décembre 1997. Les pays industrialisés et en transition (dits pays de l'Annexe s'engagent à réduire les émissions de six gaz à effet de serre, exprimées en équivalent CO2. En moyenne, les émissions globales devront être réduites de d'ici 2010 par rapport à l'année référence 1990. [...]
[...] ne relèvent pas simplement du cynisme politique. Elles montrent les divergences selon les situations géographiques et les degrés de maturité politique. Si la responsabilité de la lutte est aujourd'hui mondiale, son urgence ne s'impose pas à tous de la même manière, ni avec la même acuité. Conclusion Aujourd'hui, l'Union Européenne n'a réduit ses émissions que de Quant aux Etats-Unis, dont l'objectif non ratifié est de ils en sont à par rapport à l'année de référence 1990. Mais le problème principal est peut-être encore ailleurs l'Inde et la Chine n'ont pris aucun engagement, alors que leurs émissions représenteront en 2050 un tiers des émissions mondiales (les pays de l'annexe I seulement un quart). [...]
[...] La subvention : des subventions ciblées peuvent favoriser la maîtrise des émissions de gaz à effet de serre, notamment pour aider les agents économiques qui éprouvent des difficultés à emprunter. Ces subventions favoriseraient les investissements rentables d'un point de vue socio- économique et utiles pour la maîtrise des émissions de GES. La taxation : un instrument simple et juste puisqu'elle répond au principe pollueur-payeur d'autant plus qu'elle bénéficie de l'effet double dividende (l'Etat augmente ses ressources en réduisant la pollution). [...]
[...] D'ici à 2100, le GIEC a prévu que : - La température moyenne du globe augmentera d'entre et ; - Le niveau des océans s'élèvera de 15 à 95 cm ; - Les phénomènes extrêmes se multiplieront (inondations, sécheresses, canicules A problème mondial, solution mondiale : réduire les émissions dans un seul pays ne produirait aucun effet sensible sur les concentrations de GES dans l'atmosphère. L'action doit être internationale, toute initiative locale voire régionale ne pouvant avoir d'impact que marginal. S'il y a bien une lutte contre le réchauffement climatique il faut donc considérer les moyens de cette lutte, économiques, scientifiques, juridiques (cf. Partie qui ne sera cependant efficace que s'il y a un consensus mondial (cf. Partie II). [...]
[...] Le MDP provoque des tensions entre les PED et les pays développés. Le retrait américain, mars 2001 : le président Bush déclare qu'il ne ratifiera pas le protocole. Or, à eux-seuls, les Etats-Unis représentent 30% des émissions mondiales. Les conférences de Bonn et de Marrakech fin 2001 : libérées du poids des Etats-Unis, ces deux conférences sont marquées par de nettes avancées : ratification de la part du Japon et de l'Union européenne, accord sur le financement des MDP, accord sur les puits de carbone, mise en place d'un mécanisme d'observance, taxant les pays à la traîne Le sommet de la Terre de Johannesburg en 2002 : pour le 10ème anniversaire du sommet de Rio, l'Australie, le Canada, la Russie et la Chine font la promesse de ratifier le protocole de Kyoto. [...]
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