Les rendements énergétiques sont définis comme le rapport entre l'énergie mobilisée lors de la production et l'énergie restituée sous forme de biocarburant, et le calculer permet d'évaluer s'il y a économie ou non d'énergie fossile à produire ces carburants renouvelables.
Les biocarburants actuels sont victimes de rendements énergétiques assez faibles, hormis les huiles végétales purs pour lesquelles 5 unités d'énergie produite nécessitent 1 unité d'énergie pétrolière (...)
[...] Or afin de limiter significativement les dépenses en pétrole dans le domaine des transports, les biocarburants doivent disposer de surfaces arables très étendues pour la culture des plantes. CONCURRENCE AVEC LES SURFACES AGRICOLES ALIMENTAIRES Or, cette nécessité fondamentale quant à l'efficacité d'approvisionnement en pétrole implique une augmentation des surfaces agricoles destinées aux biocarburants, ce qui aura pour conséquence de les concurrencer avec les cultures alimentaires. L'autre problème est que les surfaces dont ont besoins les biocarburants afin de remplacer l'intégralité des utilisations de l'essence sont trop importantes, inaccessibles même comme le montre ce graphique + (résultats/interprétation). [...]
[...] Les deux limites principales des biocarburants constituant un frein à leur efficacité Pour répondre à cette question, nous allons nous intéresser tout particulièrement aux rendements puis aux surfaces dont ils ont besoin. Rendements énergétiques faibles Les rendements énergétiques sont définis comme le rapport entre l'énergie mobilisée lors de la production et l'énergie restituée sous forme de biocarburant, et le calculer permet d'évaluer s'il y a économie ou non d'énergie fossile à produire ces carburants renouvelables. Les biocarburants actuels sont victimes de rendements énergétiques assez faibles, hormis les huiles végétales purs pour lesquelles 5 unités d'énergie produite nécessitent 1 unité d'énergie pétrolière. [...]
[...] CONCLUSION Les biocarburants ne vont en aucun cas remplacer les carburants fossiles, mais ils représentent une alternative partielle. Et pour cause, le gain en énergie pétrolière est insuffisant et non significatif. La seconde génération et l'amélioration des procédés de culture et de fabrication permettront un meilleur approvisionnement en pétrole, et sur le bilan écologique, une réduction plus importante des gaz à effets de serre. L'avenir sera donc pluriel, et il faudra compter sur l'apport d'autres énergies renouvelables telles que l'éolien ou le solaire pour s'affranchir de la dépendance pétrolière. [...]
[...] Et ces étapes de production évidemment, sont très consommatrices de carburant ex- pétrole. Mais d'importants progrès peuvent être réalisés au sujet de l'économie en pétrole grâce notamment à une distribution locale du biocarburant fabriqué ou encore en les créant de manière autoalimenté, c'est-à-dire d'utiliser le biocarburant lui-même pour la production. Techniques d'extraction de l'énergie chimique de la biomasse A peine la moitié de l'énergie contenue dans la biomasse peut être transformé en biocarburant. Ceci s'explique par le fait que les moyens techniques actuellement exploités permettent d'extraire uniquement l'énergie contenue dans les tubercules et les grains des végétaux, alors que la plante toute entière regorge d'énergie. [...]
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