Depuis la prise de conscience internationale de l'existence du réchauffement climatique et de la dégradation de notre environnement dans les années 1970, de nombreuses organisations ont tenté de fournir des réponses aux défis environnementaux complexes, et de mettre en place des politiques de développement durable. Le GIEC, dans ce contexte, est chargé d'établir un diagnostic scientifique précis et objectif du réchauffement climatique et du rôle potentiel de l'homme dans ce phénomène.
Créé en 1988 par l'Organisation Météorologique Mondiale (OMM) et le Programme des Nations-Unis pour l'Environnement (PNUE) à la demande du G7, le Groupement Intergouvernemental d'Experts sur l'Evolution du Climat (GIEC ou IPCC) a pour mission d'exprimer le point de vue de la communauté scientifique mondiale sur l'état des connaissances scientifiques, sous une forme qui soit interprétable par les politiques.
[...] Les différents modèles prévoient une augmentation de 0,2 degré par décennie pendant 20 ans et entre et d'ici 2090 entrainant une augmentation du niveau des mers de 18 à 59 cm d'ici 2099, la fonte des glaciers, des catastrophes naturelles plus fréquentes, la désertification, la disparition des terres cultivables, l'apparition de famines (crises humanitaires) et l'extinction croissante d'espèces. Ces phénomènes sont engagés pour au moins 200 ans. L'homme doit s'adapter en changeant ses modes de consommation et en adoptant de nouvelles techniques. Les politiques doivent développer la recherche, établir des mesures en faveur de la réduction des émissions (taxation, permis négociables, subsides, réglementation, prix du carbone Il faut donc combiner des stratégies d'adaptation et d'atténuation dans tous les secteurs et dans notre vie courante. [...]
[...] Le GIEC est donc une référence mondialement et unanimement reconnue qui met définitivement fin à la polémique concernant l'implication de l'homme dans le processus de réchauffement climatique, notamment réfutée par quelques climato-sceptiques tel Clause Allègre, avec Ma vérité sur la planète. Bibliographie L'expertise internationale : l'exemple des rapports de GIEC sur les changements climatiques Marc Gillet, dans Débats et choix de société dans Raison présente n°161, Les travaux du GIEC : aspects scientifiques groupe Jean Jouzel dans La lutte contre les changements climatiques, une priorité incontournable dans Revue de la CFDT, juin 2007, n°83 Qu'est-ce que le GIEC ? [...]
[...] Le Groupement Intergouvernemental d'Experts sur l'Évolution du Climat (GIEC ou IPCC) Depuis la prise de conscience internationale de l'existence du réchauffement climatique et de la dégradation de notre environnement dans les années 1970, de nombreuses organisations ont tenté de fournir des réponses aux défis environnementaux complexes et de mettre en place des politiques de développement durable. Le GIEC, dans ce contexte, est chargé d'établir un diagnostic scientifique précis et objectif du réchauffement climatique et du rôle potentiel de l'homme dans ce phénomène. [...]
[...] II Ses contributions essentielles ( Son rôle Le GIEC produit deux sortes d'expertises : des méthodes d'établissement des inventaires nationaux d'émissions de gaz à effet de serre (permettent les comparaisons et donc les négociations internationales) et des rapports spéciaux qui sont des synthèses des publications scientifiques, techniques et socio-économiques, disponibles à l'échelle internationale et formant un consensus (quand il y a débat, les différents points de vue sont reflétés dans le rapport). Le GIEC ne conduit pas de recherches scientifiques au sens expérimental et ne prescrit pas les politiques à mettre en œuvre, mais établit plutôt un état des lieux fiable et validé par tous. La préparation des rapports découle d'un système hybride où scientifiques et gouvernements progressent en coopération et émettent des avis permanents. [...]
[...] Ce rapport est à l'origine de la mise en place de la convention-cadre des Nations-Unies sur le changement climatique en 1992. - en 1995 Il pose les bases des négociations pour le protocole de Kyoto. - en 2001 Il dénonce la responsabilité des activités humaines dans le réchauffement et procède à la première évaluation des conséquences en cours et attendues - en 2007 en 3 volets : à Bangkok, à Bruxelles et à Paris=> réévaluation plus précise : Il est probable à plus de 90% que les activités humaines aient eu un effet sur le réchauffement. [...]
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