L'Homme et ses activités atteignent aujourd'hui les limites de la planète : énergies qui s'épuisent, biodiversité menacée, ...
Ce qui inquiète c'est que même par rapport aux 5 grandes extinctions naturelles, la vitesse d'extinction des espèces d'aujourd'hui est 10 000 fois supérieurs et cela à cause de l'Homme, de ses actions, de ses activités.
Cette inquiétude tourne autour de la notion des rendements décroissants dont les économistes se sont emparés (...)
[...] En 1997 un nouveau plan général de développement urbain est mis en place. On ne tient compte que des centres touristiques, résidentiels, et historiques. Cette différence de traitement peut avoir des effets pervers et lésiner les efforts de cette nouvelle politique. Selon le principe d'équité intergénérationnel au cœur du développement durable, il faut satisfaire les besoins des générations futures et cela suppose de place la question de la résilience des sociétés (capacité d'adaptation aux perturbations) au cœur du développement durable. [...]
[...] Entre ces 2 durabilités il y a une véritable fracture conceptuelle. La durabilité faible est insuffisante car elle n'attribue pas de valeur intrinsèque à l'environnement. La nature en elle même et pour elle même a une valeur. Il faut s'élever contre la marchandisation de tout ce qui existe sur la Terre. Il ne faut pas tout penser en termes de valeur économique, de productivité. La nature, l'environnement a une valeur en soit, au moins parce qu'une partie de la société apprécie qu'ils soient préservés. [...]
[...] La peur est une ressource au cœur du développement durable car elle est culturellement construite au cœur de ce couple sécurité/insécurité. L'efficacité des politiques de gestions du développement durable dépendent de leur acceptabilité au niveau mondiale et d'une solidarité intergénérationnelle et cela ne va pas de soit. Toutes les enquêtes faites sur le comportement des populations montrent que préserver l'environnement pour les populations est ne pas être entouré de déchets. Tout ce passe comme s'il suffisait de recycler le déchet pour préserver l'environnement. [...]
[...] Quelles sont les limites ? - Le principe de précaution et l'instrumentalisation des peuples : le principe de précaution a été fondé dans la déclaration finale du sommet de Rio en 1992. Ce principe énonce qu'il est préférable de s'abstenir d'agir quand les conséquences d'une action peuvent être graves et irréversible. Ce principe a soulevé et soulève encore de nombreuses questions. Le problème c'est que l'on ne peut pas prévoir les probabilités de risque de certaines choses : exemple : grippe H1N1 : surprévisions. [...]
[...] Une durabilité faible ou forte ? Telle est la question. Durabilité faible : Les biens naturelles n'ont la valeur que des services qu'ils rendent et non d'une existence. Les progrès technologique sont censés donner des solutions concrètes aux problèmes de développement durable, il n'est donc plus nécessaire de prendre en considération un développement de long terme. Durabilité forte : certaines actions humaines peuvent conduire à des irréversibilités graves : dans l'environnement il y a un capital naturel à préserver. Cette idée repose donc sur le principe suivant : afin de limiter la dégradation quantitative et qualitative du capital naturel il faut mettre en place des processus de régulation et donc une évolution de la société. [...]
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