Paradigme, déficit environnemental, Rio, vision écocentrique, ONG, surpâturage
Le monde vit actuellement une crise de l'environnement et du développement. Je dirai même qu'il s'agit d'une crise épistémologique et philosophique dans la mesure où la vision que se fait l'homme de cet environnement n'est plus compatible avec deux principes fondamentaux à savoir la protection de ce dernier et la durabilité du développement. Même à Rio+20, les choses n'ont pas tellement avancé malgré les déclarations d'intention qu'on n'a pas cessé de louer.
[...] Il ne peut alors supporter qu'une pression donnée. Cette dernière est exprimée en nombre de têtes de bétail qu'un hectare peut supporter. Au-delà de cette pression, l'équilibre est rompu. Le pâturage entre progressivement dans une étape de déficit qui est en réalité le début de toute une série de problèmes environnementaux. Le surpâturage n'est qu'un exemple parmi tant d'autres. Les causes du déficit environnemental sont nombreuses et, malheureusement, dans une grande majorité, d'origine anthropique. À leur tête, il y d'une manière générale, la surexploitation des ressources naturelles vivantes et non vivantes et l'incompatibilité des activités humaines avec les équilibres écologiques. [...]
[...] La conclusion à tirer de ce dernier exemple est la suivante : Si l'homme a pu établir des clivages et des frontières imaginaires et virtuelles entre les composantes de l'environnement conformément à son égoïsme et sa pensée linéaire, ces limites n'existent pas dans la réalité. Tout ce qu'on peut dire, c'est que l'homme, grâce à ses capacités et à sa supériorité intellectuelles, a voulu délibérément assujettir l'environnement à ses désirs personnels et collectifs. Mais il a suivi un chemin incompatible, dans la plupart de ses étapes, avec les processus et les principes qui sont à la base du fonctionnement naturel des écosystèmes. Ce sont là les signes d'une crise de l'environnement et du développement. [...]
[...] Changer de paradigme ou accélérer le déficit environnemental Le monde vit actuellement une crise de l'environnement et du développement. Je dirai même qu'il s'agit d'une crise épistémologique et philosophique dans la mesure où la vision que se fait l'homme de cet environnement n'est plus compatible avec deux principes fondamentaux à savoir la protection de ce dernier et la durabilité du développement. Même à Rio+20, les choses n'ont pas tellement avancé malgré les déclarations d'intention qu'on n'a pas cessé de louer. [...]
[...] Il s'agit des produits chimiques que l'homme a fabriqués dans le cadre du développement socioéconomique, en particulier agricole. À en croire les chiffres qui apparaissent dans les rapports publiés en particulier par des organisations intergouvernementales et non gouvernementales, l'homme a fabriqué plus de produits chimiques qui sont, d'une manière ou d'une autre, répandus et disséminés à l'intérieur de l'environnement. Il va sans dire que bon nombre de ces substances, vu leur composition et leur structure chimiques, ne sont pas absorbées ou plus exactement, ne sont pas recyclées par les procédés naturels des écosystèmes. [...]
[...] Seulement, cette rupture c'est-à-dire le retour de l'homme à l'environnement n'est pas pour demain. Elle devra faire face à beaucoup d'obstacles, notamment les lobbies économiques, industriels, technologiques et financiers qui font fonctionner le monde, à leur tour, selon une vision utilitariste basée sur le gain et l'intérêt à court terme. Il ne faut pas se voiler la face. Actuellement, la vision anthropocentrique est nettement dominante quant aux relations qu'entretient l'homme avec l'environnement. La vision écocentrique est en train de se construire notamment dans certains cercles scientifiques, politiques, philosophiques, écologistes et militants (Société civile et ONG). [...]
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