Ils sont qualifiés pour celle raison de producteurs primaires alors que les animaux et I ?Homme, quel que soit leur régime alimentaire, sont des producteurs secondaires ils doivent tous consommer de la matière organique provenant d'autres êtres vivants (animaux ou végétaux) pour produire leur propre matière organique. Dans les agrosystèmes, la production végétale est donc, directement ou non, à la base de l'alimentation humaine. (...)
[...] Le risque est accru lorsqu'il s'agit de produits peu dégradables qui peuvent persister très longtemps (des années, voire des décennies) dans l'environnement. Une particularité de certains de ces produits accroît encore les risques liés à leur utilisation absorbés par des animaux, ils sont susceptibles d'être stockés dans les graisses (ce qui signifie qu'ils ne sont pas transformés ou dégradés). Ils sont donc transmis tout au long de la chaîne alimentaire mais leur concentration dans les tissus animaux augmente considérablement à chaque fois qu'ils passent d'un maillon au suivant. [...]
[...] La production végétale est nécessairement très importante quantitativement car, dans une chaîne alimentaire, la masse de matière produite au niveau d'un maillon de la chaîne est très inférieure à la masse de matière ingérée (et provenant du maillon précédent). Alors qu'un écosystème naturel est naturellement équilibré, un agrosystème est en revanche un système déséquilibré. Au moment de la récolte, une quantité importante d'ions minéraux prélevés dans le sol est exportée. L'homme doit compenser cette exportation massive d'ions minéraux par des apports d'engrais équivalents pour éviter l'épuisement des réserves du sol. Il doit aussi protéger ses cultures contre les ennemis des cultures. Parmi les moyens de lutte phytosanitaire, la lutte chimique est basée sur l'utilisation de pesticides variés. [...]
[...] - La lutte biologique consiste à utiliser des ennemis naturels des ravageurs (élevage en masse d'animaux mangeurs d'insectes culture de microorganismes pouvant déclencher des maladies dans les populations de nuisibles) ou à perturber leur reproduction (lâchers de mâles stériles par exemple). Ces dernières années, une nouvelle piste s'ouvre celle des organismes génétiquement modifiés (06M). Apparaissent sur le marché des semences de plantes génétiquement programmées pour résister à certains ravageurs ou à des herbicides. Des conséquences pour l'environnement et la santé. A. Des problèmes liés à une fertilisation excessive. [...]
[...] Une protection contre les ennemis des cultures. Les ennemis des cultures sont nombreux et variés et appartiennent aussi bien au règne animal qu'au règne végétal. - Les plantes adventices (ou mauvaises herbes à croissance rapide, étouffent les plantes cultivées. - Les ravageurs des cultures sont des animaux qui, soit à l'état de larves (chenilles, larves souterraines), soit lorsqu'ils sont adultes (rongeurs, oiseaux, insectes . dévorent. - Les parasites sont des microbes variés (champignons microscopiques, bactéries, virus) qui se multiplient très rapidement et sont responsables de nombreuses maladies (mildiou, oïdium . [...]
[...] Dans les écosystèmes terrestres du moins, la figure ainsi obtenue est une pyramide dont les étages se réduisent très rapidement en montant vers le sommet Remarquons que, si l'on excepte les poissons, les animaux d'élevage sont des herbivores. L'homme occupe alors la place de consommateur de niveau 2. Le fonctionnement des agrosystèmes. A. Les agrosystèmes sont des écosystèmes déséquilibrés. Un écosystème naturel est naturellement équilibré à chaque niveau, la biomasse est stabilisée grâce aux interactions avec les autres niveaux. Par exemple, une augmentation de la biomasse des herbivores favorise le niveau suivant (prédateurs des herbivores) ; la prédation devient alors plus importante, ce qui réduit la biomasse des herbivores. [...]
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