Le tourisme est devenu la principale cause de déplacement de migrations et aussi la principale source de revenus pour certains pays. Il faut bien considérer que chaque année, dans le monde, il y a 1.7 milliards de déplacement touristiques entraînant environ 600 milliard de dollars de dépenses. En France il participe au Produit National Brut autant que l'agriculture et la pêche réunies (BESANCENOT J.P 1990). Il n'est pas étonnant, dans de telles conditions, que certains secteurs du paysage en soient marqués, sur les rivages ou dans les montagnes, essentiellement. Toute personne a le droit de prendre des vacances où et comme elle veut. Compte tenu de l'accroissement mondial de la population, ceci amène évidemment une surcharge dans certaines secteurs, d'autant que le tourisme est une activité éminemment saisonnière, entraînant un engorgement momentané, principalement dans les stations balnéaires ou de sports d' hiver
[...] A part la superficie exigée par les infrastructures aéroportuaire, un autre problème, bien connu, concerne les nuisances et pollutions infligées aux riverains. Ce trafic intense constitue pour les habitants logés à proximité une source de pollution importante. La pollution sonore est la première, car le bruit règne pratiquement sans arrêt. Le deuxième type de pollution est olfactif : le bruit est accompagné des odeurs. Les odeurs sont désagréables à respirer, et les polluants qu'elles comportent sont néfastes pour la santé. [...]
[...] C'est ceci que le touriste remarque le plus, car un jour de pluie, même si il ne pleut qu'un bref instant, signifie quand même un temps couvert et c'est ce qu'il n'apprécie pas. Comme c'est ceci que le touriste exige surtout, il a une connaissance particulière du climat : une température élevée, même pour l'eau de mer, pas de pluie, beaucoup de soleil, donc tout l'inverse des exigences des cultivateurs qui les nourrissent, ce qui entraîne des conflits d'intérêt là ou il faut irriguer, Espagne du Sud, Tunisie. Ainsi le climat côtier est moins arrosé que celui de l'intérieur. [...]
[...] Ceci est un très bon cas d'atteinte faite à l'environnement par le tourisme. Deuxième partie : Le poids du tourisme sur l'environnement Chapitre 1 : Le poids des transports Il est un domaine du milieu ou le tourisme impose de profondes transformations : c'est celui des transports qui lui sont affectés. C'est a deux occasions qua l'action du transport touristique sur l'environnement intervient : soit pendant le déplacement lui même des engins de transport soit aux points de départ et d'arrivée des passagers. [...]
[...] Tout ceci n'est évidemment pas aisé quand il s'agit d'une activité aussi saisonnière. Tout d'abord, il convient d'étudier les critiques que l'on adresse au tourisme dans ses rapports avec l'environnement : que reproche -t-on au tourisme ? Il semble qu'il y ait trois griefs au moins : l'architecture n'est pas appréciée ; le tourisme suscite des atteintes portées à la nature ; une considérable surcharge en habitants se produit momentanément. Il faut bien admettre que le tourisme porte des coups au milieu naturel, c'est sur, mais on peut se demander si c'est lui qui est le plus destructeur. [...]
[...] Telle se présente la situation actuellement : les deux parties détiennent une parcelle de vérité et il est bien difficile de faire un choix entre les opinions. Mais on peut s'interroger sur l'opportunité de maintenir volontairement une région naturelle en déclin pour la conserver comme musée encore un peu vivant. Les habitants et les touristes qu'ils accueillent souhaitent pour leur part un aménagement qui leur permette de vivre comme tout le monde. Le choix de la position qu'on veut soutenir est une affaire strictement personnelle. [...]
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