Les travaux effectués sur la soutenabilité de nos modèles énergétiques convergent vers un constat simple: il y a urgence. Avant 2020 il faut avoir mis en place un nouveau modèle, pour chaque pays, et à l'échelon mondial. Pour cela, trois contraintes guident notre étude: la réduction drastique des émissions de gaz à effet de serre, la baisse de l'utilisation des ressources fossiles, et la cohérence des alternatives proposées.
Il s'avère que la science offre une multiplicité de solutions à envisager, à améliorer, à développer.
Les données de la transition énergétique sont alarmantes; notre consommation d'énergie primaire repose à 88% sur l'utilisation d'énergie fossile, donc sur de fortes émissions de CO2. La science doit se pencher prioritairement sur les transports, la production d'électricité et le secteur du résidentiel et des bâtiments, qui sont les domaines les plus émetteurs.
[...] La netteté semble souffrir de l'exhaustivité; on découvre un grand nombre de technologie mais peu sont mises en exergue. Ce choix peut s'expliquer par la volonté de favoriser une mixité de notre panier énergétique, toutefois, cela altère la lisibilité du modèle de développement proposé. Enfin, une dernière remarque, qui ne se veut pas une critique, peut être avancée. Il n'est pas du ressort des auteurs d'un tel rapport de fixer des objectifs chiffrés. Toutefois, le manque de données précises risque de réduire le rapport à sa simple valeur rhétorique, si la volonté politique venait à faire défaut. [...]
[...] Par ailleurs, des travaux scientifiques concernant d'autres alternatives comme la voiture électrique et la filière hydrogène (à horizon lointain) sont à poursuivre mais ne sont pas encore au stade d'une mise en circulation. Par ailleurs, le transport aérien semble fatalement dévoreur d'hydrocarbures. La logique voudrait qu'à l'avenir ces ressources lui soient réservées. Mais des améliorations sont aussi envisageables, quant au rendement des réacteurs, à la gestion de la navigation aérienne ou encore à la réduction du mobilier. En dernier lieu, l'apport des technologies dites "transversales" est à étudier. [...]
[...] Rapport pour le Sénat: "Les apports de la science et de la technologie au développement durable" Synthèse / résumé Les travaux effectués sur la soutenabilité de nos modèles énergétiques convergent vers un constat simple: il y a urgence. Avant 2020 il faut avoir mis en place un nouveau modèle, pour chaque pays, et à l'échelon mondial. Pour cela, trois contraintes guident notre étude: la réduction drastique des émissions de gaz à effet de serre, la baisse de l'utilisation des ressources fossiles, et la cohérence des alternatives proposées. [...]
[...] En effet, il faut qu'une technique soit à la fois à maturité technologique et à maturité économique pour qu'elle devienne pertinente. La transition énergétique est une chance à saisir, plus encore qu'une obligation. En effet, si elle représente un investissement très lourd au départ, elle est aussi synonyme de création d'emploi massive et de naissance d'entreprises à la pointe de tous les secteurs d'avenir. Ainsi, à terme, le coût de la transition énergétique s'autofinance. En somme, des réponses scientifiques et technologiques au défi de la transition énergétique existent. [...]
[...] Commentaire / point de vue (critiques, limites du document, ) S'il est une qualité que l'on peut indéniablement reconnaître au rapport sur "Les apports de la science et de la technologie au développement durable" pour le Sénat, c'est sa pédagogie. En effet, il présente des vertus éducatives certaines. La lecture permet ainsi de dresser un bilan de la technologie accessible dès aujourd'hui, et d'entrevoir les techniques de demain. D'autre part, cette expertise insiste sur les moyens déjà existants qui ne demandent qu'à être mis en œuvre. [...]
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