Pastoralism Biodiversity and the Shaping of Savanna Landscapes in East Africa, Peter D. Little, 1996, écosystèmes africains, densité de mammifères, activité humaine, naturalisme, savane, ethnographie, pastoralisme, biodiversité
Peter D. Little note que d'après les écrits archéologiques et historiques, les écosystèmes de la savane d'Afrique de l'Est, qui comptent aujourd'hui la plus grande variété et densité de mammifères de la planète, ont été fortement influencés par l'activité humaine et ne sont en aucun cas les zones "vierges" et "sauvages" comme ont prôné et prônent les premiers explorateurs et les naturalistes.
[...] « While the threats posed by humans to biological diversity have captured the public imagination around the globe, the social science study has not kept pace. » Cet article s'attarde sur l'hétérogénéité des paysages de la savane et tente de décrire les effets sur ces paysages de l'utilisation des ressources par les populations pastorales. Les résultats présentés dans cet article proviennent principalement d'une étude qui a été réalisée dans une région du nord du Kenya, plus précisément près du bassin du Lake Baringo du district de Baringo, où les pratiques pastorales sembleraient être la cause d'une perte de la biodiversité et d'une désertification croissante. [...]
[...] Il y a donc des perceptions contradictoires entre les populations locales et le gouvernement. Certains pensent que ces populations locales devraient cesser leur activité pastorale et commencer à cultiver et ainsi a développé l'irrigation. Selon les populations locales, le gouvernement « they do not acknowledge the importance of the wetlands. » Le gouvernement ne voit pas l'importance de ces zones marécageuses dans la conservation de la biodiversité. « Thus while the degraded state of the non- swamp zones is evoked as evidence of land mismanagement, the most important biological resource, the wetlands remains poorly understood » Maintenant, les gouvernements reconnaissent le bienfait du pastoralisme dans la conservation de la biodiversité dans cette zone, et demandent aux populations locales de surtout continuer comme ils l'ont toujours fait, car c'est eux qui ont permis la conservation de certaines espèces dans leur région. [...]
[...] Du fait que la plupart des pâturages se situent au bord des lacs, une augmentation du niveau de celui-ci peut perturber les pâturages. Les Il Chamu, ont sur leur territoire, les points les plus importants de pâturages et d'eau de la vallée du Rift ce qui a été d'autres groupes d'éleveurs. Au fil du temps ses qualités de terrain se sont avérées être une malédiction : d'autres groupes ont été attirés par les ressources exceptionnelles de la région et la région de Baringo a été la source de luttes entre les Doigo Samburu, Maasai Loosekelai, Laikipiak Maasai, Turkana, Pokot et les Purko Maasai qui ont tous cherché à s'approprier la région. [...]
[...] Très peu de II Chamus ont chassé ces animaux durant ce siècle même avant que cela ne devienne illégal (dans les années 70). Les études ont remarqué que les pâturages se trouvant loin du lac (donc avec très peu d'installations humaines), mais ont été fortement chassés par les Européens pendant la période coloniale, sont pratiquement dépourvu de la faune maintenant. Alors que les zones peuplées dénombrent encore quelques spécimens de zèbres et buffles, mais comparés à la savane du sud du Kenya, cette zone compte une très faible proportion de faunes. [...]
[...] Si l'on ne prend pas en compte les marécages, la couverture végétale est pratiquement inexistante pour 8 à 9 mois de l'année. (Absence de plantes vivaces loin des marécages dans cette région.) Les graminées vivaces peuvent être trouvées dans les zones humides du bassin Perkerra-Molo, au sud du lac. Parmi ces espèces de graminées, on retrouve le Cynodon Dactylon, Le Plectostachyus Cynodon et Echinocloa Haplocada. C. L'importance vitale des marécages Les marais du lac de Baringo ont une forte production de pâturages. [...]
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