Luc Ferry s'attache à montrer les différentes approches de l'écologie et de ses fondements, la place de l'homme et de la nature dans ces approches ou les liens entre l'écologie et l'extrême gauche ou l'extrême droite. Il convient tout d'abord de résumer les principaux points clés développées par L. Ferry, avant d'en faire ensuite un commentaire élargi
[...] A défaut l'espèce humaine risque d'être mise en danger. Il s'agit donc d'une approche anthropocentriste car à travers la nature, c'est l'homme qu'il s'agit de protéger. Ainsi avec la loi Grammont de 1850. Elle interdit pour la première fois en France les mauvais traitements infligés en public aux animaux domestiques. Elle ne porte cependant que sur les animaux domestiques, proches de l'homme et ne réprime que la cruauté accomplie en public, c'est à dire "celle qui peut heurter ou corrompre la sensibilité des hommes". [...]
[...] L'un de leur tract mentionne en effet : "nous voulons sortir du modèle économique libéral et productiviste pour mettre en place un développement soutenable, respectueux de notre environnement et capable de satisfaire les besoins actuels des êtres humains comme ceux des générations futures". On retrouve aussi chez les Verts certains thèmes classiques de l'extrême gauche : le droit de vote aux étrangers, revendiqué aussi par Génération écologie, le référendum d'initiative populaire ou le partage du travail. Conclusion et commentaires L'étude de L. Ferry a le mérite de nous éclairer sur le fondement des différents mouvements écologistes. Elle manque cependant pour ma part d'une plus grande corrélation avec des questions d'actualité sur l'environnement. [...]
[...] Selon les utilitaristes, ce serait uniquement par spécisme (Mot qui évoque sexisme ou racisme), que nous privilégions les intérêts de l'espèce humaine au détriment de ceux de l'espèce animale. L'approche utilitariste se distingue de l'humanisme hérité de Rousseau ou de Kant, puisque pour ces derniers, c'est "la faculté de s'arracher aux intérêts (la liberté) qui définit la dignité et fait du seul être humain une personne juridique" (p.89). Le mouvement de libération animale dont les pères fondateurs sont J. Bentham, H. Salt et P. [...]
[...] Le romantisme est le premier grand mouvement politique hostile à la Révolution française. Il est notamment une réaction contre la naissance de l'univers moderne et est animé d'une nostalgie des origines perdues, de la nature telle qu'elle était avant l'apparition de l'homme. Le mouvement romantique allemand se retrouve du reste dans les lois nationales-socalistes de 1933 et 1935, sur la protection des animaux, la limitation de la chasse et la protection de la nature. Selon les dispositions de la loi de 1933, "il ne doit plus y avoir la moindre place pour la cruauté avec les animaux", dans le nouveau Reich. [...]
[...] Utilisé l'une des toutes premières fois par le biologiste allemand E. Haekel, l'écologie désigne l'étude des milieux ou vivent et se reproduisent les êtres vivants ainsi que les rapports de ces êtres avec ce milieu. L'écologie est devenu un véritable enjeu politique. Elle vise à respecter la nature, lui reconnaître des valeurs, voire à faire de la nature un véritable sujet de droit. Le philosophe Luc Ferry, professeur d'université à Caen, auteur de plusieurs ouvrages dont Homo Aestheticus, l'invention du goût, L'Homme-Dieu ou le sens de la vie, s'est ainsi penché sur le Nouvel ordre écologique, l'arbre, l'animal et l'homme, ouvrage avec lequel il a remporté le prix Médicis de l'essai en 1992. [...]
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