Le développement durable est considéré par Sylvie Brunel comme une référence majeure des programmes d'action de coopération internationale et qui a été largement diffusée par les ONG. Le développement durable est un prolongement du développement, « c'est s'efforcer de répondre aux besoins du présent sans compromettre la capacité de satisfaire ceux des générations futures » (rapport Brundtland) mais il est devenu de plus en plus un argument publicitaire que chaque gouvernement prend de la façon qui lui est le plus profitable, comprenant ainsi un amalgame de notions telles que les menaces sur la planète, les misères de l'Humanité et les manques de la gouvernance mondiale (les 3 M).
De nombreuses conférences ont lieu et de nombreux traités sont signés, mais la réalité des actions est bien loin de la théorie et le développement durable devient une utopie. Sylvie Brunel se propose donc dans son ouvrage de définir les origines du développement durable, les raisons de son apparition et de son succès, les liens entre développement et développement durable ceux-ci étant en conflit, les domaines de prédilection du développement durable, les moyens de le mettre en œuvre ainsi que les nécessités pour qu'il puisse exister, et ce qu'est le développement durable de nos jours.
[...] Les ONG se regroupent dans l'initiative Jubillee 2000 pour demander l'annulation de cette dette. La sécurité passe avant la pauvreté ce qui fait que l'Afrique se trouve dans la désuétude, grevée par la dette, la drogue et le détournement financier, contrairement à l'Asie qui réussit, ne prenant pas la méthode donnée par les IFI. Après le 11 Septembre 2001, les PDEM prennent conscience que le terrorisme et les mafias prolifèrent dans les pays affaiblis pas la dette et les programmes d'ajustement structurel, ces pays ne pouvant donc pas assurer leurs missions régaliennes (Défense, Justice) du fait de cet affaiblissement. [...]
[...] L'aide et le développement sont remis en cause, car le développement est un concept occidental et impérialiste, et l'aide favorise la corruption, le gaspillage, la consommation publique et les assassinats. De plus, les mouvements écologistes gagnent en puissance notamment avec le message de Stockholm, mais les préoccupations économiques priment sur ce message et donnent la priorité à la croissance et à l'emploi. La protection des PSD se fait malgré eux pour le bien de l'Humanité mais les nords dissimulent en réalité leur protectionnisme sous des normes environnementales et sanitaires envers le Sud qui est plus productif qu'eux. [...]
[...] Le développement permet à l'Homme de devenir maître de sa destinée, indépendant des caprices de la nature. Le développement n'est donc pas un échec et dire le contraire est un égocentrisme dangereux et meurtrier Le développement durable ne peut être pensé que dans un contexte d'institutions internationales puissantes et reconnues qui sont capables de coordination pour leur rôle de régulation face à la loi du marché et de faire des grands chantiers, avec des Etats capables de les relayer sur le plan interne et de mettre en place des institutions pour le développement durable et d'adapter les décisions internationales au plan national. [...]
[...] Le développement durable est un concept glouton, englobant le domaine environnemental, économique et social. Il regroupe donc de nombreux domaines, mais n'est pas très efficace et il est de plus en plus porté sur l'environnement dans ses priorités. L'une de ses obsessions est le réchauffement climatique qui a des conséquences dramatiques pour les pays dépendants du niveau de la mer. On assiste à une marchandisation de la pollution avec des quotas vendables sur le marché des droits à polluer (2005) où les PED vendent leurs droits aux PDEM ce qui ne conduit pas à une réduction des gaz à effet de serre. [...]
[...] Le développement durable n'est donc pas un échec, mais de gros efforts sont à faire. Chapitre Le développement, une nécessité Le développement est nécessaire pour qu'il y ait un développement durable. De plus, le développement existe vraiment depuis la Seconde Guerre Mondiale, les progrès techniques étant considérables dans une forte croissance démographique. Des pays sortent du sous-développement et le niveau de vie augmente (Dragons) mais ils sont vulnérables aux crises financières du fait que ce sont des capitaux privés qui en financent l'économie, capitaux qui sont très volatils et peuvent quitter le pays notamment lors d'une crise de confiance. [...]
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