Le libéralisme économique dans lequel le marché fonctionne actuellement a permis pendant longtemps aux populations des pays occidentaux à augmenter leur niveau de vie. Mais cette « opulence » a entraînée : une raréfaction des ressources, une pollution en augmentation dans les pays occidentaux et le non accès des plus pauvres à l'enrichissement. L'autorégulation présumée des marchés n'a pas fonctionné et c'est donc des acteurs hors marchés qui vont jouer le rôle de relais et ce à travers différents canaux : commission Brundtland (1987), déclaration de Rio (1992)… Ce sera le rapport Brundtland publié en 1987 qui proposera la définition actuelle du développement durable : « un développement qui répond aux besoins de la génération présente sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ». Cette définition et les différents objectifs qui en découlent dictent aux agents socio-économiques deux nouvelles dimensions : une responsabilité et objectifs humains/sociaux et une responsabilité et objectifs environnementaux. Le rôle de chaque partie prenante doit être défini dans un objectif de synergie :
• Rôle des individus et groupements dans le développement durable : les individus par leurs actions sur le marché (consommation, investissement mais aussi en tant que citoyen) bénéficient des leviers les plus puissants sur l'orientation des entreprises.
• Rôle des pouvoirs publics nationaux et internationaux dans le développement durable : « Les pouvoirs publics peuvent se définir par leur mission de sauvegarde des intérêts les plus généraux d'une population ». Les pouvoirs nationaux et internationaux ont pris en charge les problématiques qui échappées à la logique marchande.
• Rôle des entreprises pour le développement durable : L'auteur présente les différentes réserves émises par les entreprises face au développement durable :
- « Encore des discours bien intentionnés, sans effet pratique » ;
- Le développement durable impose ses contraintes et par conséquent empiète sur la logique d'un marché libre (mais c'est sans tenir compte du besoin qualitatif grandissant des consommateurs) ;
- Ces nouvelles contraintes et donc ces nouveaux coûts vont remettre en cause la compétitivité des entreprises (mais c'est sans tenir compte que le développement durable peu être source de création de valeur).
L'auteur récapitule ensuite les différents coûts et risques du développement durable (investissements, dépenses…) en opposition aux opportunités valorisantes (économie, valorisation image...).
L'auteur clos cette première partie en mettant en exergue la création de valeur que l'entreprise peut construire avec les stakeholders (puisque c'est un des buts du développement durable).
En somme, le développement durable, même si il est à la base de nouvelles contraintes va permettre l'acquisition (pour toute la société) d'atouts incomparables.
[...] La logique développement durable va permettre un impact économique quasi direct. Pour un sustainable scorecard : Le progrès doit être mesuré, et celui-ci ne doit pas seulement être une mesure financière ; elle concerne aussi la société, le client et le personnel. L'entreprise doit mettre en place un tableau de bord permettant de suivre le progrès de celle-ci ; celui-ci pourra une fois validé faire l'objet d'un bilan du gouvernement d'entreprise responsable A l'attention des nouveaux stratèges (Octave Gélinier) Le développement durable porteur d'opportunités valorisantes Le développement durable est porteur de nouvelles contraintes. [...]
[...] Rêve et Projet : Activer le besoin de donner du sens à sa vie professionnelle. C'est possible : Rappeler que les personnes ont besoin de voir pour croire. Pour l'auteur, le développement est une démarche systémique qui consiste en 5 éléments : les valeurs, les héros, les rites, les symboles et les règles Développement durable et réconciliation sociétale (Octave Gélinier) Les réseaux de solidarité volontaires et les lobbyistes font office de nouveaux régulateurs. Leurs forces proviennent se leur système comprenant : doctrine, militants, direction, clients et actionnaires. [...]
[...] Commentaire : Développement durable, pour une entreprise compétitive et responsable - Gélinier O., Simon F.X., Billard J.P. et Muller J.L. Première partie : la force émergente du développement durable 1. Concept et perspectives du développement durable (Octave Gélinier) Le libéralisme économique dans lequel le marché fonctionne actuellement a permis pendant longtemps aux populations des pays occidentaux à augmenter leur niveau de vie. Mais cette opulence a entrainé : une raréfaction des ressources, une pollution en augmentation dans les pays occidentaux et le non-accès des plus pauvres à l'enrichissement. [...]
[...] Le développement durable doit être inscrit dans la vision de l'entreprise, dans la continuité de la politique et en continuité avec son histoire, il ne doit pas s'inscrire dans la rupture, pour mesurer ce diagnostic, quatre degrés de changement se présentent : L'évolution Le progrès La transformation La rupture Comprendre pourquoi il est important pour une entreprise de s'engager dans une démarche de développement durable est très important car il permet à l'entreprise de bien se positionner face à au personnel aux clients, aux actionnaires, aux fournisseurs, aux partenaires, ou encore à la nature et à leur propre bénéfice. Il lui permet de réfléchir sur la question ce que nous sommes et ce que nous voulons être Cette partie introduit également sept domaines qui pèse chacun un poids lourd dans le développent durable : le personnel ; la santé publique ; la nature ; les pays pauvres ; l'éducation ; la collectivité ; les consommateurs. Pour l'auteur, un progrès continu pour l'entreprise doit prendre en compte ces sept domaines. Que faire après le premier pas ? [...]
[...] Mais réduit à cela, le développement durable n'est pas motivant ; il faut prendre en compte les opportunités qu'offre le développement durable (il faut le concevoir sous l'angle de la valorisation). Le développement durable va offrir des opportunités directes (exemple du carburant diesel sans émission de particules) et indirectes (exemple des hôteliers et professionnels du tourisme qui consacrent de leurs recettes au développement d'activités locales). Ces premières retombées du développement durable vont permettre la valorisation du produit ou du service, va s'en suivre autre retombée : la valorisation par l'image. [...]
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