Depuis la Seconde Guerre mondiale, les sociétés industrialisées n'ont cessé de repousser devant elles un horizon de 30 à 40 ans de réserves de pétrole.
Aujourd'hui, nous estimons dans quelques décennies une pénurie de cette énergie primaire, il devient donc urgent de trouver des énergies de remplacement, comme par exemple des énergies renouvelables. Celles-ci sont non fossiles et leur source semble inépuisable à l'échelle humaine. Par exemple, l'énergie hydraulique, la biomasse, l'énergie éolienne, solaire, marine, et la géothermie.
Chacune d'elles présentent des avantages dont un gisement illimité, une utilisation qui génère peu de gaz à effet de serre, elles contribuent donc au développement durable. Sur le plan économique, elles sont à l'origine de nouvelles activités et leurs coûts sont moins élevés que les énergies fossiles dont les cours sont orientés à la hausse. Leur dernier avantage réside dans le fait qu'elles sont peu vulnérables à la menace terroriste.
L'hydraulique est utilisée pour produire de l'électricité. On peut distinguer 3 types d'installations hydrauliques : les barrages, les installations dites « au fil de l'eau » et les usines marémotrices. Il existe aussi des installations de pompages qui sont utilisées lors des périodes où la production d'électricité excède la demande.
Cette énergie possède de nombreux avantages : elle utilise une ressource peu coûteuse dont l'utilisation est souple : l'eau. Elle ne pollue pas l'atmosphère et participe à l'aménagement du territoire, en permettant l'irrigation de zones laissées en jachère. Elle offre aussi de nouvelles possibilités au tourisme et aux loisirs nautiques.
Néanmoins, elle possède aussi des inconvénients, son exploitation peut entraîner de graves dommages environnementaux et nécessite de gros investissements pour les pallier. De plus, la modification du débit des fleuves en aval de retenus peut avoir plusieurs conséquences. Des barrages peuvent aussi favoriser le développement de certains virus. En outre, son exploitation entraîne un appauvrissement en oxygène des eaux stagnantes des retenus où peuvent se multiplier des éléments polluants au détriment de la faune aquatique. Enfin, sa disponibilité de ressource est géographique.
L'énergie tirée de la biomasse peut provenir du bois, des résidus forestiers ou de paille dont la chaleur de la combustion permet de produire de l'électricité. Cette énergie peut être récupérée en laissant les déchets fermentés et dégager un « biogaz » (composé de 50% à 70% de méthane CH4), qui permet de réduire l'impact des déchets sur l'effet de serre. Il est possible de brûler directement les déchets pour en tirer de la chaleur et /ou de l'électricité.
L'avantage de ce combustible est qu'il ne produit pas de dioxyde de souffre qui peut se transformer en acide sulfurique dans l'atmosphère et provoquer des pluies acides. La biomasse s'appuie sur une ressource abondante qui est possible de reconstituer par les plantations. Elle possède donc des perspectives intéressantes, notamment pour le transport routier qui est un facteur très polluant.
En parallèle, elle a l'inconvénient de produire du CO2 lors de son utilisation.
L'énergie éolienne est aussi utilisée pour produire de l'électricité. Celle-ci ne pollue pas l'air et utilise une énergie totalement renouvelable. En revanche, elle constitue une véritable nuisance sonore et est alimentée par le vent qui est une source qu'on ne peut contrôler. Pour conclure, compte tenu de sa puissance individuelle, elle se révèle adaptée à une production décentralisée d'énergie.
L'énergie solaire est utilisée pour produire de la chaleur ou de l'électricité. On peut l'obtenir en faisant appel aux générateurs photovoltaïques. Ce système solaire s'appuie sur un matériau semi conducteur par exemple, le silicium chargé de convertir le rayonnement solaire en électricité. Le faible rendement de photovoltaïque constitue l'inconvénient de cette méthode.
On peut également tirer de l'électricité du soleil grâce aux grandes centrales solaires thermiques qui captent la chaleur du rayonnement solaire par l'intermédiaire d'un fluide. Cette méthode présente un avantage, son coût est bien moindre comparé aux capteurs photovoltaïques. Néanmoins, la production de cette électricité reste coûteuse. Elle est adaptée à des applications qui ne sont ni centrales ni principales au regard des besoins énergétiques, comme l'alimentation de sites d'équipements isolés ou la production d'appoint.
La production d'électricité par cette ressource demeure encore au stade de la recherche et du développement.
La géothermie est une ressource possédant un énorme potentiel, mais qui reste peu exploitée car elle fait encore l'objet d'une recherche pour pouvoir être considérée comme une source d'énergie. Elle consiste à utiliser les eaux chaudes de sous-sol pour chauffer des locaux ou produire de l'électricité.
On peut distinguer trois catégories de sites d'exploitation : les sites à hautes température (>150°C), à moyenne température (entre 90°C et 150°C) et à basse température (<90°C).
La première catégorie possède l'intérêt d'une disponibilité quasi-permanente qui rend l'énergie géothermique très fiable et attractive.
De nouvelles techniques visant à exploiter des réservoirs secs sont en cours d'évaluation. Il s'agit, par des forages profonds d'injecter de l'eau et de la faire circuler dans les roches chaudes, puis de la récupérer et l'exploiter. Son inconvénient est sa faible disponibilité géographique, cela signifie que tout le monde ne peut pas y avoir accès.
[...] On peut également tirer de l'électricité du soleil grâce aux grandes centrales solaires thermiques qui captent la chaleur du rayonnement solaire par l'intermédiaire d'un fluide. Cette méthode présente un avantage, son coût est bien moindre comparé aux capteurs photovoltaïques. Néanmoins, la production de cette électricité reste coûteuse. Elle est adaptée à des applications qui ne sont ni centrales ni principales au regard des besoins énergétiques, comme l'alimentation de sites d'équipements isolés ou la production d'appoint. La production d'électricité par cette ressource demeure encore au stade de la recherche et du développement. [...]
[...] L'énergie éolienne est aussi utilisée pour produire de l'électricité. Celle- ci ne pollue pas l'air et utilise une énergie totalement renouvelable. En revanche, elle constitue une véritable nuisance sonore et est alimentée par le vent qui est une source qu'on ne peut contrôler. Pour conclure, compte tenu de sa puissance individuelle, elle se révèle adaptée à une production décentralisée d'énergie. L'énergie solaire est utilisée pour produire de la chaleur ou de l'électricité. On peut l'obtenir en faisant appel aux générateurs photovoltaïques. [...]
[...] La géothermie est une ressource possédant un énorme potentiel, mais qui reste peu exploitée car elle fait encore l'objet d'une recherche pour pouvoir être considérée comme une source d'énergie. Elle consiste à utiliser les eaux chaudes de sous-sol pour chauffer des locaux ou produire de l'électricité. [...]
[...] Investir dans la recherche d'énergie : l'avenir planétaire en jeu Sommaire 1. Des solutions existent pour renouveler les énergies afin de combler les besoins des hommes Investir dans la recherche des énergies renouvelables est une préoccupation de l'entreprise Les énergies renouvelables présentent des avantages et des inconvénients Le nucléaire s'impose comme l'énergie miracle du XXIème siècle Une mise en place des modalités d'investissement des entreprises est indispensable Des énergies de remplacement contribuant au développement durable apparaissent comme des solutions indispensables pour sortir de l'impasse Le développement durable est un concept important pour l'avenir Les trois grands principes du développement durable Les besoins des générations futures Les citoyens ont le devoir de participer au développement durable Une croissance économique et un nouveau mode de vie expliquent le monde toujours plus gourmand d'énergie La consommation d'énergie dans le cas de la France Le secteur industriel est en déclin mais sa consommation reste considérable Le secteur tertiaire ne réalise pas d'économie d'énergie depuis Un secteur diversifié, très consommateur Les transports et autres services consomment aussi trop d'énergie La recherche constante d'une amélioration du confort conduit à une hausse de la consommation d'énergie dans le secteur résidentiel L'accroissement du parc de bâtiments entraîne une forte consommation d'énergie Le confort et le luxe demandent beaucoup d'énergies La consommation d'énergie dans le monde : leur développement économique et industriel entraîne une consommation d'énergie accrue La pénurie d'énergie provoquerait la fin du monde, il est urgent d'agir face à cette catastrophe Le manque d'énergie est un avenir improbable mais effrayant Certes l'Homme trouvera toujours de nouvelles ressources Par la recherche Un retour aux ressources anciennes semble s'imposer mais dans le doute, l'idée de manque est insupportable Le manque, créateur d'angoisse Une société de peurs L'épuisement des ressources est pourtant bien réel Le niveau du pétrole distribué est en baisse Le gaz est aussi en régression Le charbon a encore de belles années devant lui L'épuisement de la distribution de l'or noir conduit à des tensions intercontinentales et internationales Toutes les interventions des Etats-Unis au Moyen-Orient depuis 1991 cachent des arrières pensées en relation avec le pétrole Une troisième guerre mondiale est bien possible. [...]
[...] Cette énergie peut être récupérée en laissant les déchets fermentés et dégager un biogaz (composé de 50% à 70% de méthane CH4), qui permet de réduire l'impact des déchets sur l'effet de serre. Il est possible de brûler directement les déchets pour en tirer de la chaleur et /ou de l'électricité. L'avantage de ce combustible est qu'il ne produit pas de dioxyde de soufre qui peut se transformer en acide sulfurique dans l'atmosphère et provoquer des pluies acides. La biomasse s'appuie sur une ressource abondante qui est possible de reconstituer par les plantations. Elle possède donc des perspectives intéressantes, notamment pour le transport routier qui est un facteur très polluant. [...]
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