Agroalimentaire, agriculture, projet d'exploitation agricole, CNASEA Centre National d'Aménagement des Structures des Exploitations Agricoles, CGAAER Conseil Général de l'Alimentation, de l'Agriculture et des Espaces Ruraux, agroéquipement, bioéconomie, biotechnologies, agronomie, métier d'agriculteur, reconversion professionnelle, agriculture de demain
L'emploi agricole a diminué en France de 34 % entre 1988 et 200,0 puis de 21 % sur la décennie 2000. Les exploitations sont moins nombreuses (baisse de 3 % par an depuis les années 60) et plus grandes. Elles devraient atteindre, en 2020, 350 000 exploitations, dont plus de 70 % d'entre elles sont professionnelles.
Dans ces conditions, la transmission des exploitations agricoles s'effectue à 75 % de manière familiale. Il en résulte un problème de renouvellement des générations d'agriculteurs.
Or, l'installation de nouveaux arrivants, hors du cadre familial, dans le secteur agricole, a doublé en France entre 1993 et 2003, passant de 15 % à 31 % des installations aidées, soit près de 2700 personnes.
[...] En mettant en commun, en partageant les exploitations (« share farming »), les ressources, l'entrée et la sortie des nouveaux agriculteurs sont facilitées. Ils créent ainsi de nouveaux produits à valeur ajoutée telles que la vente directe, la transformation, des niches de productions. Par ailleurs, il est pertinent d'introduire un nouveau modèle d'économie collaborative afin de mettre en relation le secteur agricole avec les filières de commercialisation et les autres nouveaux entrants. Conclusion Traditionnellement, le métier d'agriculteur se transmettait de père en fils. [...]
[...] L'installation des nouveaux entrants dans le secteur de l'agriculture : un enjeu majeur Introduction L'emploi agricole a diminué en France de entre 1988 et 200,0 puis de sur la décennie 2000 (CGAAER p. 11). Les exploitations sont moins nombreuses (baisse de par an depuis les années 60) et plus grande. Elles devraient atteindre en exploitations, dont plus de d'entre elles sont professionnelles (CGAAER p. 12). Dans ces conditions, la transmission des exploitations agricoles s'effectue à de manière familiale. Il en résulte un problème de renouvellement des générations d'agriculteurs. [...]
[...] En matière d'activité, les nouveaux arrivants hors du cadre familial, se spécialisent dans la filière « bovin lait ». Toutefois, ils se distinguent également des agriculteurs locaux en développant beaucoup plus de productions marginales, atypiques, des filières de qualité (de type « bio »), la vente directe comme technique de commercialisation, en ayant recours à une main d'?uvre salariée et à une diversification de leurs activités (tourisme, gîtes?). Par ailleurs, du fait des crises successives du monde agricole, les entrants se focalisent sur des productions à forte valeur ajoutée et des investissements lors de l'installation moins coûteux, notamment dans le foncier. [...]
[...] Enfin, on observe un accroissement de la mobilité sociale avec un accroissement de la part des actifs non issus de milieux agricoles qui se spécialisent plutôt dans des productions à forte valeur ajoutée et intègrent des techniques de transformation et de commercialisation. Les nouveaux arrivants dans l'agriculture jouent donc un rôle stratégique sur l'économie locale. En outre, ils peuvent pallier à la chute du nombre total des installations agricoles. Par ailleurs, l'agriculture a l'avenir tendra à devenir multi performante. Enfin, l'avenir des nouveaux entrants dépendra de la rentabilité de leur exploitation. Il s'agit là d'un aspect fondamental puisqu'à l'avenir, de nombreuses incertitudes perdurent comme par exemple sur le montant des aides à 10 ans. [...]
[...] Toutefois, en utilisant les réseaux sociaux (Facebook), ils peuvent dialoguer avec des agriculteurs et échanger des techniques de production entre eux. II. Les enjeux de l'agriculture de demain Dans une démarche prospective, la CGAAER (2016) a élaboré quatre scénarios en fonction des cadres économiques et fonciers : La continuité qui porte sur la transmission, l'héritage de l'activité ; La sécurisation à travers une agriculture contractualisée avec des techniques performantes soucieuses de l'environnement ; Libéral, avec une agriculture d'entreprise, à savoir contrôle des filières par des industriels et distributeurs, un développement par les PME ; Une agriculture de proximité, territorialisée. [...]
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