Le tourisme écologique, et le tourisme durable a fortiori, se développent progressivement mais font souvent l'objet de difficultés et de barrières de toutes sortes et à tous les niveaux. Au cours des missions qui m'ont été données, j'ai déjà pu entrevoir de manière conséquente les mises en garde et les remises en question liées non seulement au seul projet en Biélorussie, assez révélateur, mais aussi à l'ensemble de ce type de tourisme alternatif.
J'ai donc décidé d'exposer dans ce rapport l'expérience des difficultés liée à notre projet précis qui m'ont permis de mieux comprendre pourquoi les problématiques écologiques et sociales n'ont pas encore pu obtenir de retentissement conséquent auprès du grand public. Il est communément admis aujourd'hui que le tourisme durable représente un grand segment de la branche touristique. A tort, même si son taux de développement actuel en fait une des spécialités les plus « en vogue ». A l'ITB Berlin, le plus grand salon de tourisme du monde, seul 1 hall, petit et isolé, des 40 halls au total, était consacré à ces questions.
[...] L'âge moyen des volontaires, et leur provenance géographique, nous a quelque peu surpris au départ. De 22 à 72 ans. Pour l'Allemagne, que nous visions naturellement comme un pays cible, nous nous sommes vite heurtés à un problème : je ne parle pas Allemand, et eux ont peu de site en Anglais. Dans l'ensemble, la diversité voulue a cependant été respectée. On note pourtant que le tour, divisé en trois parties de dix jours, ne répartit pas équitablement les volontaires, quoique respectant la parité hommes-femmes. [...]
[...] Les aléas de la mise en place du tour pourraient rapidement faire changer d'avis certaines personnes, et il n'est pas souhaitable qu'ils comprennent tous les tenants et les aboutissants sans rapport direct avec leur mission. Pourtant, il est fondamental d'inspirer confiance. D'insuffler un esprit de groupe. Le contact informel, cordial, voire amical, permet rapidement un climat plus détendu, où chacun peut exprimer ses attentes et ses craintes. C'est dans ces conditions que le groupe peut construire, avant même de se rencontrer, des affinités et une cohésion globale. Encore faut-il mettre en place des outils d'échange et d'expression, favorisant le dialogue et le débat d'idées. [...]
[...] Il est communément admis aujourd'hui que le tourisme durable représente un grand segment de la branche touristique. A tort, même si son taux de développement actuel en fait une des spécialités les plus en vogue A l'ITB Berlin, le plus grand salon de tourisme du monde, seul 1 hall, petit et isolé, des 40 halls au total, était consacré à ces questions. Je décris dans ce rapport la genèse, le développement et le travail en amont du projet, pour faire ressortir les difficultés de celui-ci, et en tirer des conclusions. [...]
[...] Nous prévoyions cette année 15 volontaires, et il nous faudra prochainement envisager plus, à la fois pour éviter que les désistements changent l'effectif, et parce que l'organisation, plus assurée et forte de notre expérience, pourra supporter un plus grand nombre de volontaires. La gestion du risque dans notre projet est un facteur important de réussite, comme je l'ai dit précédemment. Nous avons réduit le risque au maximum, en s'entourant de contacts Biélorusses, en s'intégrant dans une stratégie durable plus ou moins soutenue par les autorités, en faisant parler de nous, en remplissant toutes les formalités, et en apportant un élan positif aux populations locales. [...]
[...] Les impressions de chacun par rapport à leurs attentes seraient d'autant plus intéressantes pour l'expérimentation que le panel de volontaires serait hétérogène. Néanmoins, il faut garder en mémoire la nécessité de garder des affinités communes, essentiel à la cohésion du groupe. En conséquence, les critères de sélection ne sont pas très nombreux, il s'agit de : - savoir faire du vélo sur de moyennes distances - avoir une bonne condition physique - aimer la nature, l'étranger, le travail collectif Nous n'avons pas proposé de limite d'âge, ni de véritable limite d'origine géographique, au départ. [...]
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