Le 26 décembre 2004 à 00h58 GMT, un séisme sous-marin de magnitude 9 s'est déclaré à 250 km au Sud-Est des côtes de l'île de Sumatra. C'est le plus violent séisme depuis plus de 40 ans. Il est alors 7 h 58 en Indonésie. Ce séisme est dû au choc entre la plaque soutenant l'essentiel de l'Océan Indien et la plaque indonésienne.
Le séisme va créer des vagues, avançant jusqu'à 500 km/h en eau profonde, et qui, en trente minutes, vont atteindre les côtes. La province indonésienne d'Aceh, située au nord de Sumatra, est la première frappée par une vague de 20 mètres. Ainsi, ce sera la zone la plus dévastée par le raz de marée, car elle est la plus proche de l'épicentre. Parmi les premières terres touchées par les vagues géantes, on trouve aussi les côtes des îles indiennes d'Andaman et de Nicobar, dans le golfe du Bengale.
Ensuite, moins d'une heure après le séisme, la Thaïlande, la Birmanie et le Bangladesh sont touchés. Puis, deux heures après, le tsunami parvient au Sri Lanka. Peu après, c'est le tour de l'Inde, de la Malaisie et de Singapour. Trois heures trente après, le tsunami atteint les Maldives. Par la suite, sept heures après le séisme le tsunami parvient en Afrique, Somalie et Tanzanie. Finalement, huit heures après le séisme, les derniers à être touchés seront les îles Rodrigues, Maurice et de la Réunion. Ces îles ont été atteintes par des vagues qui n'ont fait que quelques dégâts mais aucune victime.
[...] Autorité en charge de la zone Pacifique. Seuls le Président des Etats-Unis, qui est Commandant en chef des armées, et le Secrétaire d'Etat à la Défense ont une autorité supérieure. Intervention : Sri Lanka, Thaïlande, Indonésie et Maldives. Moyens : hommes Actions : recherche et sauvetage de victimes, distribution de vivres et de médicaments, identification de corps, médecine d'urgence, travaux de reconstruction, fabrication d'eau potable - France : Opération Bérix. Intervention : Sri Lanka, Thaïlande, Indonésie et Maldives. Moyens : hommes Actions : Médecine d'urgence (campagne de vaccination), distribution de vivre, fabrication d'eau potable La contribution militaire logistique[17] L'ONU - Le Secrétaire Général : Kofi Annan Il supervise les efforts de l'ONU, pour cela il s'entretient avec les dirigeants des pays touchés afin de savoir comment l'ONU et la communauté internationale pouvaient travailler avec eux. [...]
[...] Tsunami : gestion de crise environnementale Sommaire Partie 1 : Gestion interne de la crise 6 A. L'aide locale 6 B. La réponse nationale 6 Partie 2 : L'intervention internationale 7 A. Les forces militaires 7 B. L'ONU 9 C. Les ONG 10 Partie 3 : La coordination entre les acteurs A. Les points forts 10 B. Les points faibles 11 Conclusion 12 Bibliographie 12 Introduction Le 26 décembre 2004 à 00h58 GMT, un séisme sous-marin de magnitude 9 s'est déclaré à 250 km au sud-est des côtes de l'île de Sumatra. [...]
[...] Ces derniers assemblent, coordonnent et combinent les moyens pour évaluer les besoins et délivrer une aide dans les plus brefs délais[22]. Le quartier général des CSF est en Thaïlande, base d'Utapao. ? Combined Support Groups - Les Combined support groups (CSGs) gèrent les coordinations civiles militaires pour chaque pays, en appliquant la tactique voulue par les CSF. - D'étroites relations avec les gouvernements des pays touchés, avec les quartiers généraux des CSF, font que l'aide fournie par les CSG est adéquate aux besoins. ? OCHA Organisme qui coordonne les secours humanitaires de l'ONU. [...]
[...] Et, dès janvier 2005, ce tsunami, engendré par le séisme, se révélera être le plus destructeur de notre histoire. En effet, on comptabilisera plus de morts ou disparus dans 14 pays[4]. Par ailleurs, les dégâts matériels sont impressionnants : des quartiers entiers et même des villes côtières rasées, de nombreux édifices se sont effondrés, et les gravats s'amoncèlent dans les rues des deux villes précitées, des bateaux de pêche ont été déplacés, des routes sont coupées rendant des villages ou les hôpitaux inaccessibles Aussi, il convient de s'intéresser à la gestion d'une telle catastrophe naturelle par les différents acteurs. [...]
[...] Ce phénomène s'explique en partie par l'ampleur des dévastations et par le fait que de larges zones côtières ont été privées de tous les moyens de communication classiques. Dès lors, le bateau et l'hélicoptère se sont très vite imposés comme les modes de transports les plus appropriés pour arriver sur les sites sinistrés. Or, il s'agit de moyens logistiques lourds dont l'affrètement privé est difficile, cher et toujours en quantité limitée. Dans un cas d'extrême urgence, les militaires se retrouvent donc en situation de quasi-monopole. Exemple d'intervention - USA : USPACOM : United States Pacific Command. [...]
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