Les transports et la protection de l'environnement

Résumé du document

Le postulat de départ peut paraître assez simple : il est indéniable que les gens, les marchandises sont de plus en plus mobiles. Dans ce contexte les transports jouent un rôle clé. Selon la Commission européenne, le secteur des transports produit 10% de la richesse communautaire mesurée par le produit intérieur brut européen, soit environ 1 000 milliards d'euros par an, et génère plus de 10 millions d'emplois. Le secteur des transports constitue donc une véritable force économique.

Toutefois, un autre constat s'impose : celui de la nécessité de plus en plus affirmée de protéger l'environnement dont l'équilibre est en danger. Nous entendons en effet tous parler de façon quasi quotidienne de l'augmentation des gaz à effet de serre qui provoqueraient des changements climatiques par exemple. En France, le secteur des transports est le premier émetteur de dioxyde de carbone (CO2) : il est responsable de 35% des émissions de CO2, ce qui représentait en 2003 plus de 140 millions de tonnes de CO2. Le transport routier émet à lui seul 130 millions de tonnes de CO2 : il est donc responsable d'une partie importante des émissions de gaz à effet de serre. Il faut ajouter que les autres secteurs stabilisent, voire diminuent, leurs émissions de gaz à effet de serre, alors que celles du secteur des transports ne cessent d'augmenter, ce qui en fait une question d'autant plus préoccupante.

Par conséquent, l'enjeu actuel est de réussir à concilier, au niveau du secteur des transports, la croissance économique et le développement durable. Rappelons qu'en 1986 la Commission mondiale sur l'environnement et le développement définissait le développement durable dans le rapport Brundtland comme étant « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ».
La protection de l'environnement, et plus largement de la planète, c'est à dire aussi des individus, ne peut en effet plus être ignorée. Quels sont les impacts du secteur des transports sur l'environnement ? Vers quelles évolutions convient-il de s'engager en matière de transports ? Quelles sont les solutions pouvant être apportées pour allier transport et protection de l'environnement ?

Extraits

[...] La sensibilisation des individus a pour objectif de modeler ces comportements. Quelques exemples de gestes simples pouvant être effectués par chacun : La climatisation entraîne en France une surconsommation totale d'énergie de 3 à par an : il faut donc l'utiliser à bon escient (garer sa voiture à l'ombre si cela est possible, limiter la température à 4 ou 5 degrés de moins qu'à température extérieure ) Un mauvais gonflage des pneus entraîne lui aussi une surconsommation de carburant. Les véhicules 4x4 émettent en moyenne 229 grammes de CO2 par kilomètre, alors que la moyenne tous véhicules confondus est de 153g/km. [...]

[...] Cela explique la pollution de la mer du Nord. Cela peut être illustré par le naufrage du Tricolor, le 14 décembre 2002, au large de Dunkerque : malgré le dispositif mis en place pour sécuriser le lieu où était l'épave plusieurs bateaux l'ont percuté et une pollution par hydrocarbure a été détectée sur le littoral régional et belge. Les plates-formes multimodales Le Nord - Pas-de-Calais est la deuxième région logistique de France après l'Île-de-France. Elle compte de nombreuses plates-formes logistiques : port de Lille, Dunkerque, Calais, Arras, Boulogne-sur-Mer, etc., mais celles-ci approchent de la saturation. [...]

[...] consacré aux campagnes de communication destinées à apprendre aux personnes à avoir un comportement plus civique. Répartition des autres gaz à effet de serre : 12,7% pour le protoxyde d'azote; 10,5% pour le méthane; pour le PCF+HFC+SF6 les autres secteurs étant notamment les constructions de bâtiments, l'industrie Jean-Marc Jancovici, Faut-il souhaiter la croissance du trafic aérien ? Les calculs effectués supposent des conditions optimales (toutes les places passagers sont occupées ) le gaz carbonique, le méthane, l'oxyde nitreux, l'hexafluorure de soufre, les hydrofluorocarbures, les hydrocarbures perfluorés Pour la SNCF, cette expérimentation s'effectue en partenariat avec les régions Alsace, Champagne-Ardennes et Poitou-Charents dont la 5ème édition a eu lieu du 1er au 7 avril 2007 Rapport du Groupe de travail division par quatre des émissions de gaz à effet de serre en France à l'horizon 2050 dit Groupe Facteur 4 introduction, page 3 Les sommes prévues dans le centre d'essai ferroviaire de niveau européen, normalement incluses dans cette priorité3, ont ici été déduites car il s'agit du financement d'une structure liée à un pôle de compétitivité et non directement au transport. [...]

[...] Elles ont en effet déjà permis de rendre les véhicules moins polluants. La France espère beaucoup de ces évolutions : elle espère qu'elles permettront d'obtenir des voitures propres Ces évolutions ont également pour objectif de s'abstraire de l'énergie fossile qui est une ressource appelée à se raréfier, et ce d'autant plus que l'accès aux automobiles par les pays en voie de développement devrait entraîner un doublement du parc automobile. Ainsi, les progrès technologiques ont déjà permis de rendre le moteur à combustion moins polluant, et même de créer des moteurs alternatifs comme les moteurs électriques (batterie, pile à combustible) ou encore les moteurs bi-carburant utilisant par exemple l'essence et l'éthanol. [...]

[...] Le CO2 est le principal gaz à effet de serre. Ainsi il représentait à lui seul 74,2% des émissions de gaz à effet de serre en France en 2004[2]. C'est le mode de transport routier qui émet le plus de gaz à effet de serre, avec 94% des émissions. Cela peut notamment s'expliquer par le fait que c'est le mode de transport le plus répandu. Ainsi, les transports ont pour conséquence d'émettre une trop grande quantité de gaz à effet de serre, ce qui contribue à ce que beaucoup appellent le réchauffement climatique Ce réchauffement est naturel et n'est pas grave s'il évolue faiblement, mais les émissions produites par les transports provoquent un réchauffement beaucoup trop important parce que trop rapide, accéléré, ce qui entraîne alors un changement climatique, que l'on peut même qualifier de véritable bouleversement climatique. [...]