Le tourisme peut être considéré comme un phénomène de migration depuis les grands centres industriels urbains vers des espaces situés en marge où la production industrielle et donc où les grandes concentrations permanentes de population y sont absentes. C'est un phénomène à l'échelle mondiale.
Dans les travaux et écrits scientifiques et dans le sens commun, le tourisme de masse est souvent vu comme la cause principale de la destruction. C'est ce qu'on constate comme point d'accord des modèles de description du développement touristique des sites et lieux. Entre autres sont étudiés l'espace touristique des régions, les types et typologie de populations qui séjournent et qui vivent aux périphéries des lieux touristiques. Le tourisme donne lieu à des changements de mode de vie, de la démographie, de la composition de la population active dédiée au tourisme de masse, etc. Ces changements en accompagnent d'autres, inexorables, comme le déclin de lieux touristiques sous cette forme de tourisme : le tourisme de masse, qui exerce une pression, est comme une poussée souterraine contre laquelle il est difficile de lutter.
[...] Une ordonnance[9] crée, au sein du sous-secrétariat au Tourisme, un registre de dénominations géo-touristiques. Ce registre avait pour objectif de définir, fixer et délimiter l'extension du territoire de lieux, villages, villes, villas, centres, zones, côtes, sierras (monts et montagnes), régions touristiques. On en réalisait une propagande touristique, propre à une région ou officielle, vers les régionaux ou vers les nationaux. -CONSULTER ANNEXE 4 & 4-BIS- En 1967, les premières côtes enregistrées sont : Costa Brava, ancienne province de Gérone, Costa del Sol : littoraux des provinces d'Alméria, depuis le cap de Gata jusqu'à Punta Tarifa, Grenade, Malaga et Cadiz Les Rias Gallegas : littoraux des provinces de Pontevedra et de la Corogne depuis l'embouchure du Mino jusqu'à l'embouchure du Jallas. [...]
[...] Bien au contraire, en appellations jalonnent les côtes espagnoles, qu'elles soient très touristiques ou peu touristifiées. On a assisté à l'augmentation de la concurrence entre les différentes provinces : soucieuses de profiter de la manne touristique elles ont souhaitées être distinguées par leur nom. On distingue deux types de côtes : celles qui ont une forte réputation au fil du temps : leur nom est souvent associé à une station célèbre et on les situe facilement sur la carte. C'est le cas des Costa Brava, del Sol et Blanca) D'autre part, il y a les côtes de création plus récente : Costa Tropical et Calida qui tentent d'imposer leur marque. [...]
[...] BUTLER Extrait de Carine FOURNIER, Les Costas, empreintes nominales durables de la territorialisation touristique en Espagne, pp. 103-117, Paris : Annexe 3 - Les costas espagnoles en 2005 Ressources électronique : résultat google le plus approprié de cartes costas : Annexe 4-La carte de côtes Annexe 4.BIS = rédaction : Pourquoi de tels noms ? Analyse et historique David LODGE, Nouvelles du paradis page 228 Florence DEPREST, Enquête sur le tourisme de masse Belin, page 23 Florence DEPREST, ibid, page 24 KRIPPENDORF J., Les dévoreurs de paysage, Lausanne, Edition 24 heures extrait cité par BUTLER, ibid, page 5 J.-M. [...]
[...] Le tourisme est dit de masse à l'image de la société de masse. La consommation concerne l'ensemble de la société y compris la consommation de tourisme. Le tourisme n'est qu'une facette d'expression de la société de consommation, le mode de production du tourisme et sa commercialisation pour le voyage sont qualifiés industrie du tourisme. Rayon de supermarché : en tourisme de masse, un rayon pourrait être un catalogue Les problèmes propres au tourisme et les enjeux économiques Le problème de la dégradation des lieux, de l'épuisement des ressources, dû aux besoins du tourisme se traduit par une surexploitation de l'énergie, qui n'est pas éternelle Pour sauver un lieu touristique, il faut réfléchir en amont. [...]
[...] 103-117, Paris Jost KRIPPENDORF, Les dévoreurs de paysage, Lausanne Edition 24 heures Jean-Marc MIOSSEC, Eléments pour une théorie de l'espace touristique, Aix-en-Provence CHET [Jean-Marc MIOSSEC est actuellement professeur en géographie aménagement et également Président de l'Université Paul Valery à Montpellier depuis le 15 avril 2003] R. W. Butler, The concept of a tourist area cycle of evolution : implications for management of resources, Montréal Canadian Geographer, vol. XXIV, pp. 5-12 HUMBERT, L'Espagne, Paris Nathan J.-P. LOZATO-GIOTARD, Méditerranée et tourisme, Paris Masson J.-P. LOZATO-GIOTARD, Géographie et tourisme, Paris Masson Roman David LODGE, Nouvelles du paradis, Paris Editions Rivages Annexes Extraits de Florence DEPREST, Enquête sur le tourisme de masse, Paris Belin. -Chapitre 2 Les modèles d'évolution des lieux touristiques pp. [...]
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