Aux Etats-Unis, on observe depuis près d'un siècle et demi, 1872 est la date du premier parc, une création importante de sites protégés par le biais du gouvernement et de ses représentants. Plus de trois cents sites existent aujourd'hui, dont plus d'une cinquantaine sont privilégiés : ce sont les parcs nationaux, répertoriés et classés, certains au patrimoine mondial de l'UNESCO, et chers aux Américains.
L'Etat investit de fortes sommes d'argent pour l'entretien de ces joyaux de la nature, et rentabilise ses dépenses grâce à l'engouement que suscitent les parcs. Preuve d'une certaine conscience de la fragilité de la nature, même s'il y a un intérêt économique derrière, et d'une volonté à la préserver.
Cependant, l'activité humaine agit négativement sur la nature et le climat. Déjà en 1896, un scientifique suédois annonçait un réchauffement global de la planète ; les industries polluent beaucoup en rejetant du CO2. Mais, seuls les pays s'étant industrialisés les premiers ou très vite, comme les Etats-Unis, sont responsables de la majeure partie des gaz à effet de serre rejetés dans l'atmosphère. C'est pourquoi les pays développés et industrialisés ont décidé de réagir, dans un contexte de développement durable, en se rassemblant à Kyoto en 1997. Est alors mis en place un protocole, une charte, visant, en acceptant certaines contraintes, à réduire à terme la pollution atmosphérique : c'est le Protocole de Kyoto.
Tous les pays l'ont adopté ou ratifié, à l'exception de certains pays dont les Etats-Unis qui sont montrés du doigt.
En effet, les Etats-Unis sont responsables d'une part importante des gaz rejetés. Mais, ce refus entrave la politique menée à l'intérieur du pays pour protéger la nature en créant et finançant des parcs nationaux.
On tentera de répondre au paradoxe et à la problématique qui en découle : pourquoi et comment les Etats-Unis s'efforcent-ils de protéger la nature sur leur territoire, et pourquoi refusent-ils de ratifier le Protocole de Kyoto ?
[...] Pourtant, son témoignage suscita l'intérêt de l'explorateur et géologue F.V.Hayden, qui monta une autre expédition en 1859 pour étudier le haut Missouri, avec Bridger comme guide, accompagné d'un géomètre de l'US Army, W.F.Raynolds. Le groupe s'approcha du Yellowstone mais ne put l'atteindre en raison de fortes chutes de neige. Le début de la Guerre de Sécession* interrompit alors les recherches pendant 11 ans. A l'initiative de l'état du Montana, l'expédition Washburn-Langford-Doane partit à la reconnaissance de la région en 1870 et commença, pendant un mois, à répertorier, cartographier et baptiser les lieux. Le responsable de l'expédition était le topographe Henry Washburn, accompagné par Nathaniel P. [...]
[...] Le vote du Sénat (95 voix contre montre que les sénateurs sont d'avis que le protocole de Kyoto constitue un moyen injuste et inefficace de faire face aux préoccupations relatives aux changements climatiques mondiaux En juillet 2005, l'administration de George W. Bush a refusé de présenter de nouveau le traité pour ratification parce qu'elle considère que cela freinerait l'économie des États-Unis et que le combat contre le réchauffement climatique doit se faire non pas avec une simple réduction des gaz à effet de serre, mais par une meilleure gestion de leur émission. [...]
[...] Le 1er mars 1872, le président Ulysses Grant signa le décret créant le Yellowstone National Park. Le 26 octobre 1976 le parc deYellowstone est déclaré réserve de la biosphère par l'UNESCO*. Ce concept permet de protéger des sites identifiés comme des écosystèmes fondamentaux pour la planète ; le 8 septembre 1978 le parc est inscrit au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO Au cours de l'année1988, Yellowstone est ravagé par des incendies. Au cours d'un été particulièrement sec, la foudre met le feu au Parc National naturel hectares sont alors ravagés par les flammes, provoquant une vive polémique. [...]
[...] Dix ans plus tard, l'évolution du parc tranchera : ces incendies furent effectivement positifs pour la biodiversité*. d. Biologie Le parc est aussi reconnu pour sa faune ; de très nombreux animaux sauvages vivent librement dans ce territoire grand comme la Corse. Des bisons, grizzlis, élans, coyotes, loups, chacals, castors, hiboux, pélicans, aigles cohabitent dans le parc. On a récemment réintroduit les loups dans le parc, après qu'ils eurent été chassés et qu'ils eurent disparu de la région dans les années 1930. À cette époque, le coyote était devenu le prédateur principal du parc. [...]
[...] Evolution du nombre de visiteurs (en millions) de 1919 à 2002 Commentaire: Jusque dans les années 1950, les parcs nationaux américains étaient peu fréquentés. Mais, on observe à partir des années 1970, une forte augmentation du nombre de visiteurs. En effet, il aura fallu plusieurs années pour aménager les voies d'accès, attirer les populations par la publicité ; les moyens mis en œuvres sont conséquents, mais le chiffre d'affaires s'en suit. C/Répartition du chiffre d'affaires en 2002 Commentaire: La majeure partie du budget consacré aux parcs est constituée de dons privés ou associatifs : l'état verse des montants moins conséquents. [...]
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