Expansion exponentielle de l'espèce invasive Oryctolagus cuniculus, conséquence de l'équilibre dynamique et fragile de la biodiversité (TPE)

Résumé du document

Depuis la création de la Terre, l'équilibre de la biodiversité fut respecté. De nos jours, maints facteurs et autres espèces le fragilisent considérablement de par notamment les délétères influences, directes comme indirectes, de l'Homme envers une Nature docile ainsi que l'apparition d'espèces invasives, implantées accidentellement ou volontairement dans une région dont elles ne sont pas originaires et où elles se développent très rapidement. De fait, le modèle de reproduction des espèces animales demeure une des causes de ce déséquilibre et celui-ci s'illustre d'une manière notable en Australie, laquelle livre une lutte effrénée aux indésirables léporidés. Quel peut donc être l'impact d'une fâcheuse négligence de la biodiversité, aboutissant à l'expansion exponentielle de toute espèce prolifique, sur l'équilibre dynamique et frêle de la biodiversité ? (...)

Extraits

[...] Ce modèle décrit l'évolution d'une population comme une dynamique régie par la règle suivante: "la variation de la population est proportionnelle à son niveau actuel et à l'écart relatif entre ce niveau actuel et le niveau maximum". Cela se traduit mathématiquement par l'équation différentielle suivante: N est la population, r est son taux de croissance, et K est la valeur limite de la population, dans les conditions données. Le modèle évolutif r/K est une théorie qui explique que l'évolution de la stratégie de reproduction des espèces est reliée aux fluctuations de l'environnement. Il a été proposé par les écologues Robert MacArthur et E. O. [...]

[...] (1997): Biodiversité, Éditions Hachette Supérieur, collection Les Fondamentaux. Publications: CSIRO: Le Lapin Européen, http://www.csiro.au/files/files/ple7.pdf CSIRO: La Maladie Calicivirus du Lapin, http://www.csiro.au/files/files/plep.pdf Sites internet: 1ère partie du Tpe: http://www.linternaute.com/science/biologie/dossiers/06/0604-especes- invasives/lapin.shtml www.lesfilmsdici.fr/moteur/pdfFiche.php?titre=726 http://en.wikipedia.org/wiki/Rabbits_in_Australia http://en.wikipedia.org/wiki/Rabbit-proof_fence http://www.arte.tv/fr/recherche/940536.html http://fr.wikipedia.org/wiki/Lapin 2ème partie du Tpe: http://fr.wikipedia.org/wiki/Esp%C3%A8ce_%C3%A0_strat%C3%A9gie_r http://fr.wikipedia.org/wiki/Mod%C3%A8le_%C3%A9volutif_r/K http://fr.wikipedia.org/wiki/Esp%C3%A8ces_invasives ~Remerciements~ A l'équipe enseignante: M. Cuneo et Mme Petit, professeurs au Lycée Antonin Artaud. A CID Sabine, documentaliste en la Bibilothèque de l'Alkazar. Au CSIRO, l'Organisation gouvernemental australien pour la recherche scientifique et industrielle. Viel outil enterrant les appâts empoissonnés. Viel outil enterrant les appâts empoissonnés. [...]

[...] Alors que des souches plus virulentes mais plus instables furent dépêchées, les écologistes s'inquiétèrent de leurs introductions et de leurs conséquences quant à la biodiversité. Pour lutter contre cette tendance, Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation (CSIRO) et des scientifiques ont développé calicivirus (également connu sous le nom de la fièvre hémorragique ou RCD) en 1995 mais le virus vînt à s'échapper de l'île Wardang, non loin d'Adélaïde. Venu de Tchécoslovaquie, ce dernier est censé avoir un effet foudroyant: il tue les lapins en 24 à 48 heures, par asphyxie et arrêt cardiaque, mais dans les zones humides il semble être en concurrence avec un autre virus qui annihile sa virulence. [...]

[...] Décimant 80% de la population animale dès les premières années, il demeure toutefois limité: ne se transmettant que par les moustiques, il est particulièrement inadapté au continent dont une grande partie du territoire n'est autre que du désert. Aussi l'organisme de ces lapins devînt résistant et ce crescendo au fil du temps: cinq ans après, les effets du virus devinrent quasi- inexistants. Assimilant leur erreur, les australiens optèrent pour l'importation de la puce espagnole adaptée elle aux milieux arides: nouvel insuccès. [...]

[...] Tous s'accordent à dire que l'Australie fut hélas leur "Terre Promise" ! Afin d'apprécier objectivement les efforts de l'Homme dans le contrôle des populations de lapins, nous effectuons les calculs suivants: *Pourcentage % = (nombre de lapins*100)/ Notes: Nombre de portées moyennes par an s'élevant à 3,5. Nombre de lapins par portée s'élevant à 4,5. Pourcentage de mortalité des lapereaux s'élevant à 80%. Moyenne de 15,75 par lapine dont seuls trois survivent généralement. Durée de vie moyenne s'élevant à 5 ans. [...]