La société change, les mœurs, les peurs et les désirs aussi. Nous ne voyons plus le monde comme nous le voyions il y a vingt ans. Les générations se succèdent, portant chacune leur part d'histoire et de responsabilité. Si l'évolution de la société et de nos connaissances nous a permis jusque-là de repousser maintes fois, en bien, les limites de la science, il semblerait aujourd'hui qu'elle devienne nuisible, non seulement pour l'homme, mais pour la planète entière. L'activité humaine a atteint une si grande intensité qu'une remise en question et un changement semblent devoir s'imposer si l'on veut garder en état la seule chose qui importe à tous, la Terre. Chaque jour rapporte son lot d'actualité, tel que la pollution, le réchauffement climatique, les précarités sociales : tant de sujets effrayants qui font malheureusement de plus en plus la une de nos quotidiens. Les attentes nouvelles de la société s'imprègnent de ces peurs et il semblerait qu'aujourd'hui la nouvelle génération demande une solution à ces problèmes globaux ; une solution pour l'avenir de nos enfants et celui des descendances suivantes.
Le but de ce travail est de tenter de répondre à ces questions en essayant de comprendre la notion de responsabilité sociale d'entreprise et d'analyser quelles sont les pratiques sociales et environnementales de Migros. Pour cela, ce travail sera divisé en deux grandes parties.
La première partie s'intéressera aux deux concepts clés que sont le développement durable (DD) et la responsabilité sociale de l'entreprise. Le deuxième étant la déclinaison du premier mais plus spécifique aux entreprises. La deuxième partie fera le point sur les pratiques, les efforts et la communication effectués par l'entreprise Migros en matière de politiques environnementales et sociales.
[...] Deux thèmes sont en particulier débattus : la politique agricole et la lutte contre les prix excessifs. En 2007, elle avait fait pression sur le marché du beurre, comme l'avait sollicité la Commission de la concurrence après le constat d'une structure cartellaire dans ce secteur[102]. L'année suivante, elle a ouvertement pris position en faveur des importations parallèles de produits brevetés et lancé une initiative en collaboration avec les associations de consommateurs : les produits importés en Suisse étant généralement vendus plus cher qu'à l'étranger. [...]
[...] : conférence des Nations Unies sur l'environnement humain, Stockholm : création du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), New York 1972 : publication de l'ouvrage de Barbara Ward et René Dubos Nous n'avons qu'une Terre : adoption de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) 1979 : Convention sur les espèces migratoires, Bonn 1982 : adoption par l'Union européenne de la directive Seveso pour la prévention des risques technologiques, Bruxelles : adoption de la Convention relative à la protection de la couche d'ozone, Vienne : adoption du Protocole relatif aux substances qui nuisent à la couche d'ozone, Montréal : adoption du rapport de la Commission mondiale sur l'environnement et le développement, présidée par Gro Harlem Brundtland, New York : création d'un groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, New York : adoption de la Convention sur le contrôle des mouvements transfrontières des déchets dangereux et de leur élimination, Bâle : création du Fonds pour l'environnement mondial (FEM) : Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement (CNUED), plus connue sous la dénomination Sommet de la Terre Rio de Janeiro : adoption de la Convention sur la diversité biologique, Nairobi : création de la Commission pour le développement durable des Nations Unies (CDD-NU), New York : conférence sur le développement durable des petits États insulaires, La Barbade : adoption de la Convention internationale de lutte contre la désertification, Paris : charte des villes européennes pour la durabilité, Aalborg : Sommet mondial sur le développement social, adoption de la déclaration reconnaissant l'importance universelle du développement social et de l'amélioration de la condition humaine Copenhague : adoption de la directive Seveso II : adoption du protocole de Kyoto : entrée en vigueur du traité d'Amsterdam sur l'Union européenne : Mise en place du premier indice boursier sur la durabilité des entreprises : Sommet du millénaire, New York : lancement de la Stratégie relative à la relance de la croissance et de l'emploi, Lisbonne : Convention pour la protection des paysages dans l'UE, Florence : Convention sur les polluants organiques persistants Stockholm : Conférence internationale pour le financement du développement, Monterrey : Sommet mondial du développement durable, Johannesburg : accords internationaux sur le thème des modes de production et de consommation durables, Marrakech : début du programme de travail de la CDD-NU : l'eau, l'état sanitaire et les implantations humaines (2004-2005) 2004 : révision à mi-parcours de la stratégie de Lisbonne : lancement de la décennie des Nations Unies pour l'éducation en vue du développement durable (2005-2014) : lancement de la décade mondiale en faveur de l'action L'eau pour la vie (2005-2015), New York 2005 : adoption de la Stratégie en faveur du programme d'Action pour le développement des petits États insulaires, La Barbade : entrée en vigueur du protocole de Kyoto : conférence des Nations Unies sur le changement climatique, Nairobi : début du programme de travail de la CDD-NU : l'énergie pour le développement durable, le développement industriel, la pollution de l'air et le changement climatique (2006-2007) : début du programme de travail de la CDD-NU : agriculture, développement rural, terre, désertification et Afrique (2008-2009). Annexe II : Organigramme de l'entreprise Migros Source : www.migros.ch Annexe III : les 10 principes du Pacte mondial Droits de l'homme 1. Les entreprises sont invitées à promouvoir et à respecter la protection du droit international relatif aux droits de l'homme dans leur sphère d'influence ; et 2. A veiller à ce que leurs propres compagnies ne se rendent pas complices de violations des droits de l'homme. Normes du travail 3. [...]
[...] L'entreprise a aussi recours aux carburants de substitution pour ses camions, tels le biogaz produit à partir de déchets organiques, le biodiesel issu d'huiles comestibles recyclées et l'ester méthylique de colza (EMC). Depuis 1999, la coopérative de Zurich fait circuler onze camions au biogaz tout à fait neutre pour le climat. Ceci permet d'éviter l'émission de 370 tonnes annuelles de CO2[148]. En ce qui concerne l'EMC, huit coopératives sur les dix l'utilisent déjà. Ce carburant a le mérite de ménager l'environnement, car il n'émet, en théorie, que la quantité de dioxyde de carbone que les plantes ont préalablement absorbée[149]. [...]
[...] On estime que les impacts écologiques de nos activités dépassent de les capacités de notre planète à se renouveler et à absorber les pollutions[11]. Il en va de même pour la Suisse, qui consomme environ 3 fois plus que ce que lui fournit son environnement : elle importe donc des ressources naturelles et exporte des déchets (du dioxyde de carbone par exemple)[12]. La nature, dans ce cas, est donc incapable de renouveler les matières premières et neutraliser les polluants. Economie Il n'est plus raisonnable de penser que nos ressources sont inépuisables et que les pays développés puissent à tout prix s'accaparer les richesses des pays les plus pauvres. [...]
[...] - Investir dans des activités propres et non controversées (alcool, tabac, armement, pornographie, etc.). - Développer les achats écoresponsables[46] si possible Les critères environnementaux[47] : - Préserver les espaces naturels et la biodiversité. - Maintenir la consommation de ressources renouvelables au-dessous du niveau de régénération ou de production naturelle. - Maintenir la consommation de ressources non renouvelables au-dessous du potentiel de développement de ressources renouvelables. - Abaisser la charge en substances polluantes à un niveau inoffensif pour l'environnement et les humains. [...]
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