Dans quelle mesure l'agriculture biologique pourrait-elle constituer une solution aux problématiques de l'agriculture industrielle?
[...] Qualité et pauvreté de la nourriture L'agriculture industrielle a pour vocation la productivité maximale des terres. Elles ne sont alors pas forcément respectées, ce qui conduit à une qualité moindre de la nourriture et une pauvreté en nutriments. L'agriculture biologique, qui souhaite se réconcilier avec la terre, prend en compte les besoins de la planète et essaie de l'écouter d'une certaine manière. Cela permet d'obtenir des aliments de meilleure qualité et riche en nutriments naturels. Réduire le gaspillage alimentaire pourrait faire en sorte que l'agriculture biologique, au départ moins productive que l'agriculture industrielle, permette de subvenir à tous les besoins. [...]
[...] L'exploitation maximale et la recherche des rendements toujours plus élevés fait que les agriculteurs consomment beaucoup d'énergie. Par exemple, l'élevage de poules en cages consomme beaucoup d'énergie car les lumières sont allumées toute la journée afin que les poules aillent manger en permanence en pensant que c'est encore le jour. La recherche de productivité et d'efficience a un coût en termes d'énergie. L'agriculture biologique se propose d'y répondre en respectant les cycles de vie. Dépendance aux acteurs agro-alimentaires. En France et en Suisse, et pendant très longtemps, le secteur agricole a connu une véritable crise. [...]
[...] Dans quelle mesure l'agriculture biologique pourrait-elle constituer une solution aux problématiques de l'agriculture industrielle. L'agriculture biologique est selon le dictionnaire Larousse « l'agriculture fondée sur la valorisation des processus biologiques naturels » contrairement à l'agriculture industrielle qui elle a pour but la productivité des terres de manière efficiente. Exode rurale et perte de lien avec la nature L'après-guerre a réellement marqué un tournant dans le monde l'agriculture : en effet, le plan Marshall de 1947 ou « Programme de rétablissement Européen » comportait une partie agriculture. [...]
[...] Les grands groupes se sont donc assurés de pouvoir proposer eux même une agriculture biologique lorsque la demande sera trop forte ou que la législation leur imposera. Verrous culturels Si le « bien manger » et plus largement « bien consommer » ont pris une importance considérable ces dernières années dans le mode de consommation des foyers, les habitudes de nos concitoyens sont profondément ancrées par leur éducation familiale et par l'éducation que leur ont inculqués les marques grâce la publicité. [...]
[...] Les lobbies sont des « Structure(s) dont se dote une communauté aux intérêts ou convictions semblables pour influencer les pouvoirs publics à son avantage, notamment par des campagnes d'opinion ». Ainsi, les consommateurs sont parfois victimes d'une asymétrie d'information et ne peuvent vérifier que la composition en calcium et en protéines des aliments qu'ils achètent, certains autres groupes d'aliments étant masqués des étiquettes. Les experts santé français entretiennent également des liens étroits avec les grands groupes industriels (Lactalis, Nestlé, Danone . La Suisse connaît également les mêmes problèmes de lobbies de grands groupes qui font tarder les actions. [...]
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