En 1994, s'est tenu le Sommet des Amériques à Miami, où un accord de libre-échange entre le Canada, les États-Unis d'Amérique et le Mexique fut signé. Si à la base ce nouveau projet avait pour but de solidifier la coopération entre les trois pays, c'est-à-dire de produire de nouveaux emplois et d'améliorer les conditions de travail des travailleurs de basse condition dans ces pays, les résultats de cet accord se sont plutôt avérés des plus désastreux. Néanmoins, c'est au courant de ce même Sommet, qu'il y a eu des discussions à propos d'une extension de cet accord de libre échange, qui prendrait aujourd'hui pour nom la ZLÉA (...)
[...] Encore là, réalité de plus en plus possible par l'avant projet de la ZLÉA qui a une influence directe sur le développement de ces milieux et des populations qui les habitent. De là, découlent d'innombrables conséquences tels que les changements climatiques, érosion de la biodiversité, la pollution de l'air, des eaux et des sols ainsi que l'épuisement des ressources naturelles. Bref, mon groupe recommande à cette commission de revoir ce projet et demande à ce que plusieurs de ces articles soient remis en question. [...]
[...] Mais quelles sont les positions des associations dans le monde et qu'est-ce qu'elles reprochent à ce projet ? Une association environnementale, nommée Green Peace, dénonce l'avant projet de loi en raison du fait que les éléments sur lesquels il repose nuisent considérablement à l'environnement. Un sujet d'ailleurs hautement défendu par cette association. Green Peace est une organisation environnementale internationale née en 1971, et ce, d'un engouement et de la volonté d'un petit groupe canadien à arrêter les tirs nucléaires que s'apprêtaient à exécuter les États-Unis sur l'île d'Amchtika[5]. [...]
[...] Ne se souciant ainsi aucunement des conséquences négatives de ce réaménagement au sein de l'écosystème. Dans l'article 4.2 de l'avant projet, il est écrit que les parties lorsqu'elles le jugeront approprié, échangeront entre elles et avec le public des renseignements quant à leurs expériences lorsqu'il s'agit d'évaluer et de prendre en considération les effets négatifs ou positifs des politiques et accords commerciaux de l'environnement Encore là, les gouvernements souhaitent à tout prix faire rouler leurs économies. Ainsi, ils ne diront pas nécessairement toujours la vérité au sujet des effets négatifs de ces investissements sur la faune et la flore et ce, aussi parce qu'ils désirent à tout prix garder une légitimité et une considération auprès de leurs adeptes. [...]
[...] L'objectif de ce groupe est simple, il consiste à dénoncer et à arrêter les abus environnementaux. Ses actions ne comportent aucune forme de violence, car ce groupe de pression privilégie le pacifisme dans ces compagnes. De plus, depuis toujours, celui-ci réputé pour son opposition à l'énergie nucléaire, défend des causes environnementales reliées au transport de déchets radioactifs, à la défense des forêts tropicales, des océans et à la flore. Néanmoins, au cours des années, cette organisation a risqué d'autres avenues encore plus importantes à présenter à l'opinion publique tels que l'excès d'utilisation de substances qui dégradent la couche d'ozone, nuit à la vie humaine et les effets négatifs de la manipulation génétique[6]. [...]
[...] Ibid., p. L'avant projet de la ZLÉA, (Page en ligne), http://www.coursenligne.umontreal.ca/POL1008_2_1/accord, (Page consultée le 7 novembre) Ibid., Sylvain F. Turcotte (dir.), L'intégration des Amériques : Pleins feux sur la ZLÉA, ses acteurs, ses enjeux, Montréal, FIDES.2002, p. Green Peace à la marche des peuples (Page en ligne), http://action.web.ca/home/gpc/alerts- fr.shtml?x=2856&AA_EX_Session=8e8c16d3a72cfbdda124d4e38075d1f3, (Page consultée le 7 novembre) Sylvain F. Turcotte (dir.), L'intégration des Amériques : Pleins feux sur la ZLÉA, ses acteurs, ses enjeux, Montréal, FIDES.2002, p. [...]
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