La viticulture à Madagascar remonte depuis l'époque coloniale. Le gouvernement malgache s'est alors rendu compte de l'impact positif que pourrait apporter cette pratique à l'économie nationale. Une demande d'appui technique et financier a été alors présentée à la coopération suisse. En 1971, dans le cadre d'une collaboration entre les deux gouvernements, la société « Lazan'i Betsileo » a été créée.
Le but étant d'apprendre aux agriculteurs de la région de la Haute Matsiatra (Fianarantsoa) à cultiver la vigne et à vinifier le produit. De là est née la viticulture dans la Grande Île. Mais jusqu'à ce jour, cette filière ne connaît pas de succès aussi bien dans le pays qu'à l'étranger.
Pourquoi les Malgaches n'arrivent–ils pas à produire un vin de qualité ?
[...] Il a alors cité le respect des normes régissant la production de vin pour pouvoir exporter les produits (cépages utilisés, opérations sur la vinification Il a également précisé que la plupart des viticulteurs sont membres élus de la chambre de commerce de Fianarantsoa : c'est un privilège pour eux, pourquoi ils n'en profitent pas ! Par ailleurs, les opérateurs de la filière rejettent la faute au gouvernement. Selon Mme Isabelle Rakotozafy, cogérante de la Société Malaza Clos Malaza la filière viticulture était depuis longtemps délaissée par les dirigeants. Maintenant 15 ans, la loi relative à la législation sur des vins et des sous-produits du vin n'est toujours pas appliquée. Par ailleurs, les taxes à payer sont exorbitantes, pouvant atteindre jusqu'à du prix des productions. [...]
[...] Cette contribution pourrait se faire en terme de détaxation des boutures et des matériels importés. Une autre manière étant la mise à disposition d'un fonds de garantie pour les viticulteurs durant la période transitoire. En effet, la culture de la vigne destinée à la production de vin nécessite une phase de 3 à 5 ans de maturation (pour les cépages hybrides ; 2 ans pour les cépages nobles) pour engendrer des raisins bien matures favorables pour la vinification. De leur côté, les opérateurs vitivinicoles n'attendent pas les engagements de l'Etat. [...]
[...] La viticulture à Madagascar, une filière mourante La viticulture à Madagascar remonte depuis l'époque coloniale. Le gouvernement malgache s'est alors rendu compte de l'impact positif que pourrait apporter cette pratique à l'économie nationale. Une demande d'appui technique et financier a été alors présentée à la coopération suisse. En 1971, dans le cadre d'une collaboration entre les deux gouvernements, la société Lazan'i Betsileo a été créée. Le but étant d'apprendre aux agriculteurs de la région de la Haute Matsiatra (Fianarantsoa) à cultiver la vigne et à vinifier le produit. [...]
[...] Le premier programme consiste au recyclage des viticulteurs et les techniciens. Et le second volet concerne la formation et perfectionnement pour serveurs et barmen. Pour ce dernier, la société offre une formation à la carte dont les thèmes touchent les domaines de la technique de service des vins, le service-bar et élaboration de cocktail, les accords des mets avec le vin ainsi que la technique de montage de carte de vin. En somme, le vin renferme toute une histoire et tout un art un savoir- vivre. [...]
[...] Face à une telle situation, les opérateurs pensent creuser leur propre tombe. Une filière non réglementée favorise la prolifération des opérateurs illicites, nuisant à la fois à la santé des consommateurs et la notoriété du vin malgache. Par ailleurs, ce non- réglementation ne permet pas non plus de s'ouvrir sur le marché international. C'est la passion du métier et la diversification des produits dérivés du raisin qui retiennent les viticulteurs à persister dans le secteur. Au niveau de l'investissement, c'est d'autant plus difficile. [...]
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