Si tout le monde semble d'accord avec cette affirmation peu de comportements sont encore réellement responsables. Les citoyens semblent pourtant sensibles à tous les problèmes de réchauffement climatique, de fonte des glaces ou bien encore de trou dans la couche d'ozone. Depuis environ un demi-siècle, le niveau de vie d'une partie de l'humanité a énormément évolué ; mais en contrepartie, les catastrophes industrielles sont de plus en plus importantes : Tchernobyl, Seveso, Bhopal, Exxon Valdez ... Il faut également mettre en avant les dégâts écologiques inquiétants : pollution de l'air et de l'eau, disparition d'espèces animales et végétales, déforestation massive, désertification…. Aujourd'hui, après plusieurs décennies de gâchis, l'urbanisme est montré du doigt du fait de son rôle dans le réchauffement climatique. L'urbanisme mis en œuvre jusqu'à nos jours n'a pas rempli sa fonction première qui est de loger les gens et en plus il a eu un impact désastreux sur l'environnement. Pourtant, l'urbanisme peut devenir dans les prochaines années la solution aux problèmes dont il est en parti responsable. Plusieurs géographes spécialisés dans l'aménagement du territoire sont d'accord sur le fait qu'un nouvel urbanisme peut être mis en place, ce dernier pourrait prendre la forme d'un urbanisme durable sur le long terme. L'urbanisme durable est à la croisée de deux choses : l'urbanisme au sens strict du terme et le développement durable.
[...] Il s'agit de faire entrer la modernité industrielle et artistique dans les villes. Ce qui implique différentes choses ; tout d'abord d'utiliser de manière systématique les matériaux nouveaux, acier et béton, qui permettent un changement d'échelle, ensuite de transposer les méthodes de standardisation et de mécanisation de l'industrie, et enfin de développer une conception austère et rationnelle de la beauté. L'industrie et l'art ne peuvent plus être considérés comme deux disciplines distinctes ; elles doivent ainsi se rejoindre pour atteindre l'universel. [...]
[...] Les infrastructures et l'organisation du quartier sont adaptées à l'environnement naturel et au contexte social du quartier. On remarque deux caractéristiques, d'une part, tout est pensé pour minimiser les risques naturels et industriels et d'autre part, les on recense au mieux et on satisfait au maximum les besoins des habitants du quartier. Ensuite, le quartier est efficace (principe d'efficacité).C'est-à-dire que les besoins sont satisfaits localement. Le recyclage, la réutilisation, la valorisation sont généralisés. De plus, il est diversifié (choix et diversité). [...]
[...] De plus, les forces économiques entre les pays du Sud et du Nord doivent absolument être rééquilibrées. Et enfin, une institution internationale chargée de faire respecter les obligations souscrites par les Etats doit être créée pour que toutes les conventions et accords multilatéraux soient mis en œuvre. B. Dates clés Tout a commencé en 1960 avec la conférence de Rome qui tire la sonnette d'alarme quant au danger que représente une croissance économique et démographique trop forte car elle pourrait conduire à l'épuisement des ressources, de la population et de la surexploitation des systèmes naturels. [...]
[...] Tout cela pour limiter au maximum l'utilisation des automobiles. La région a une filière bois très importante c'est pourquoi une chaufferie collective a été mise en place pour chauffer l'ensemble du quartier. Des bassins de rétentions sont installés pour récupérer et traiter l'eau pluviale qui est ensuite réutilisée pour l'arrosage, les végétaux sont sélectionnés pour réduire les besoins d'arrosage, les appareils sanitaires économes en eau sont obligatoires Enfin, pour le traitement des déchets, le tri sélectif est poussé à son paroxysme Conclusion On a pu voir tout au long de ce mémoire que l'urbanisme a connu une formidable évolution. [...]
[...] Le bilan est plutôt mitigé et il en ressort surtout un constat d'échec. Il manquait des objectifs chiffrés ; c'est chose faite en 1997 avec le Protocole de Kyoto qui contraint juridiquement les états pour qu'ils limitent leurs émissions de gaz à effet de serre à l'horizon 2008-2012 (par rapport à l'année de référence 1990). Le protocole a été ratifié à ce jour par une centaine de pays. La Déclaration du Millénaire 2000 a été adoptée par 147 chefs d'Etat et de gouvernement au cours du Sommet de Millénaire à New York. [...]
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