Ces dernières décennies, on observe que la température moyenne de la Terre augmente. La tendance s'est amorcée il y a environ 150 ans, en même temps que la révolution industrielle, pour s'accélérer à partir des années 1950. Ce réchauffement du climat, de 0,8°C en 100 ans, est souvent attribué aux activités humaines. A la fin du 20ème, un réchauffement indiscutable de 0,6°C s'observe en 70 ans.
Il est envisagé que le réchauffement le plus important risque de se produire dans les régions les plus chaudes du globe. La plupart des pays du continent asiatique, où les températures dépassent déjà fréquemment les 40°C, pourraient voir leurs moyennes annuelles augmenter de 7°C d'ici 2100. Il en va de même de l'Afrique du Nord et de l'Europe méridionale. Les pays sous forte influence maritime comme l'Irlande, la Nouvelle-Zélande ou le Chili devraient être beaucoup moins touchés (...)
[...] Ere industrielle, cause du réchauffement en cours et induit par un nouvel agent climatique : l'Homme ? (1)La calotte glaciaire Arctique à deux époques différentes : lors de la dernière glaciation (il y a ans) et au 20ème sous le climat actuel Lors de la dernière glaciation, la calotte glaciaire couvrait une grande partie de l'Hémisphère Nord. C'est ainsi qu'elle a pu atteindre le nord de la France. (Source : Pour la science) Les variations. Les analyses des calottes glaciaires révèlent d'importantes variations de température dans l'Antarctique au cours des dernières années. [...]
[...] Les enregistrements de la température révèlent, à l'inverse, un refroidissement de la basse atmosphère. Ces observations donnent encore la preuve que les effets d'une seule éruption peuvent s'étendre sur 2 à 3 ans. Au cours des 600 dernières années, l'été le plus froid fut celui de 1601, à cause d'une éruption survenue au Pérou l'année précédente. Si l'année 1816 fût appelée l'année sans été, c'est qu'un an plus tôt, les 10 et 11 avril 1815, un volcan indonésien, le Tambora, avait explosé, projetant dans la stratosphère d'énormes masses d'aérosols. [...]
[...] Les précipitations seront plus fortes, les vents plus violents, les raz de marée plus destructeurs, et donc les dégâts plus importants. On peut s'attendre à un nombre croissant d'ouragans, d'inondations record et de glissements de terrain le long des pentes déboisées. En octobre 1998, au Honduras, l'ouragan Mitch déversa en quelques heures le volume annuel de précipitations du pays et fit plus de victimes et plus de deux millions de sans-abri. De nombreux météorologistes considèrent que Mitch est un produit du réchauffement de la planète. [...]
[...] Ces changements se font selon trois grands modes: la modification du calendrier des événements cycliques de la vie d'une espèce, le déplacement de son aire de répartition et la réorganisation des interactions entre les espèces. Migrer ou périr ? Lorsque l'un des paramètres d'un écosystème se trouve modifié comme la température, la pluviométrie, l'espèce doit s'adapter. Mais lorsque l'espèce ne dispose pas des capacités physiologiques nécessaires ou du temps suffisant pour réussir à s'adapter, elle migre en direction de milieux naturels équivalents ou disparaît. Ainsi, les autres espèces en subissent les conséquences. [...]
[...] Le changement de climat est vraiment important. Le requiem pour les forêts tropicales Dans le bassin Amazonien, qui abrite le plus grand nombre d'espèces animales et végétales au monde, les prévisions font état d'une sensible hausse des températures et d'une prolongation de la saison sèche, susceptible de conduire à une importante dégradation du couvert végétal. Ce phénomène s'accompagnerait d'une baisse des précipitations. Si les forêts côtières disparaissent, les forêts continentales commenceront à s'assécher. Selon un groupe de chercheurs britanniques, la majeure partie de la forêt amazonienne aura disparu d'ici 2050, le même sort étant réservé aux forêts tropicales des autres continents. [...]
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