Tchernobyl, Fukushima, radioactivité, centrales nucléaires, catastrophe nucléaire, Russie, contamination, nuage radioactif
« Considérant que nous sommes tous et toutes des cobayes de l'industrie nucléaire et que nous sommes tous et toutes les prochaines victimes d'une potentielle catastrophe, nous pensons que nous n'avons d'autre choix que de nous informer et d'agir » (collectif antinucléaire des Bouches du Rhône).
Après la catastrophe de Fukushima le 11 décembre 2011, les populations ont été déplacées étant considérées comme menacées par les effets de la radioactivité. Dans un même temps sont déployés des programmes de réhabilitations qui permettraient le retour de certains habitants dans des zones contaminées. Ces programmes internationaux avaient vu le jour à la suite d'une autre catastrophe, celle de Tchernobyl, quasiment tombée dans l'oubli. Et pourtant, le 26 avril 1986, le réacteur numéro quatre explosait en libérant des quantités énormes de radioactivité, et 27 ans plus tard, des populations vivent toujours sur des territoires contaminés et se nourrissent toujours avec des aliments contaminés.
[...] Une faible dose est un terme qui veut tout dire. A la limite on peut dire qu'une faible dose est une dose qui ne donne pas un signe clinique immédiat. Une exposition à 1000 mSv entrainera l'altération de la formule sanguine observable (avec un signe clinique).Une exposition à 100 mSv est plus difficilement observable. En dessous, surtout si la dose est délivrée à très faible débit durant une année entière, ce qui est souvent le cas lors d'une exposition à une dose environnementale, sur le plan clinique rien n'est observable. [...]
[...] Le nuage est semblable à un brouillard intense et épais de basse altitude. Il traverse tout d'abord le Belarus puis la Scandinavie et se dirige ensuite vers l'Europe de l'ouest. Selon les autorités françaises, le nuage radioactif s'arrête aux frontières du pays En réalité le nuage traverse le territoire Français puis remonte finalement vers le Benelux. Une partie des particules radioactives prend la direction du Nord vers l'écosse tandis qu'une autre survole le sud (Corse, Tunisie, Grèce, Turquie) En quelques semaines le nuage radioactif recouvrit une superficie évaluée à 3.9 millions de km2 soit environ 40% de la superficie de l'Europe avec du césium-137 d'une activité supérieure à 4000 Bq/m2 et localement 10 à 25 fois plus importante. [...]
[...] Pour les enfants, c'est différent. On a des doses qui viennent d'un environnement contaminé, mais qui sont bien évidemment plus faibles que celles absorbées par les liquidateurs, même des fois en dessous de la limite recommandée, limite d'exposition qui est actuellement de 1 millisievert par an. Cette limite n'est pas forcement justifié par des études scientifiques, on peut même dire qu'il y a pas mal d'études scientifiques qui contredisent la validité de cette limite. Des études très spécifiques ont été réalisées en Grande-Bretagne sur des enfants entre 0 et 14 ans pendant 20 ans entre 1986 et 2006. [...]
[...] Que peut-on déduire de l'expérience de Tchernobyl qui serait applicable à Fukushima ? L'association des enfants de Tchernobyl L'association a vu le jour le 27 avril 2001, ce qui semble assez tardif par rapport à la catastrophe de Tchernobyl, cependant çà création correspond à une demande venue de Belarus, de l'institut indépendant biélorusse de protection radiologique Belrad" qui a été fondé en octobre 1990 par Vassili Nesterenko, Andreï Sakharov inventeur de la bombe H et dissident soviétique, Anatoli karpov, champion du monde d'échec et surtout fondateur d'une fondation caritative humanitaire très connue à l'époque en URSS, et de l'homme de lettres très respecté Ales Adamovitch. [...]
[...] Par exemple on dit que le césium se comporte comme le potassium, ce qui n'est pas vrai, sans quoi il n'aurait pas un temps de résidence beaucoup plus long, une demi-vie biologique, que celui du potassium. Conclusion L'accident de Tchernobyl, mais en exergue l'impact des négligences de l'homme sur la sécurité de la production de l'énergie nucléaire. L'énergie nucléaire est une énergie qui n'est pas totalement maitrisée du fait de sa puissance phénoménale. La moindre défaillance ou erreur peut provoquer des conséquences terribles. De plus l'énergie nucléaire demande un niveau technologique important (bon entretien des réacteurs) et une certaine stabilité politique. [...]
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