Villes gastronomiques, système de durabilité, tourisme, UNESCO, réseau des villes créatives, industrie culturelle, développement local, Covid-19, coopération internationale, savoir-faire, Youth4Food
On constate un "genre commun" ou un "effet de lissage" dans le tourisme. C'est-à-dire que les savoir-faire (culinaires dans ce cas) s'exportent et se développent dans une nouvelle zone, la délocalisant facilement. Est alors apparue la problématique de sauvegarde et protection de ce patrimoine immatériel, permettant de préserver ces racines gastronomiques. L'UNESCO a donc fondé le Réseau des villes créatives en 2004 afin de "promouvoir la coopération avec et entre les villes ayant identifié la créativité comme un facteur stratégique du développement urbain durable". Aujourd'hui, le réseau comprend 246 villes réparties à travers les différents continents.
[...] En suscitant la réflexion et l'imagination, le secteur créatif encourage le public à s'emparer des enjeux liés au changement climatique et faire évoluer les pratiques et comportements. Au cours des dernières années, la ville de Chengdu a été confrontée à des enjeux environnementaux. Si le patrimoine culinaire y est particulièrement prisé, le secteur gastronomique contribue à la pollution de l'air, du fait d'une utilisation excessive du charbon. Le gouvernement et les agences de protection environnementale locales déploient aujourd'hui des efforts pour réduire l'impact écologique du secteur gastronomique sans toutefois le pénaliser. [...]
[...] Synthèse villes créatives – Comment les villes gastronomiques s'introduisent-ils dans un système de durabilité ? Nous avons abordé, à travers le cours Tourisme et restauration, de la richesse gastronomique que possède la France et plus largement le monde. Même si la mondialisation rend cette culture plus accessible, elle la rend aussi plus fragile. En effet, on constate un « genre commun » ou un « effet de lissage » dans le tourisme. C'est-à-dire que les savoir-faire (culinaires dans ce cas) s'exportent et se développent dans une nouvelle zone, la délocalisant facilement. [...]
[...] Intérêt environnemental et sociétal Même si l'aspect dominant du réseau des villes créatives est l'aspect culturel, celui de l'environnement arrive en 2e position. L'organisation mise beaucoup sur le respect de l'environnement et le soutien aux produits durables locaux. Le site de l'UNESCO met en avant ses objectifs, dont celui de la connaissance et des savoir-faire, ils se posent notamment la question de « à quoi ressembleront les métiers de demain ? ». Dans l'idée de construire un monde durable, il faut s'adapter aux évolutions de la société, dans le domaine de l'emploi et du logement, tout en préservant le patrimoine déjà présent. [...]
[...] Les 180 villes membres, issues de 72 pays, génèrent une immense diversité en termes d'expériences et initiatives. L'implication de ces villes contribue à une résilience, une sûreté et une durabilité urbaine. Face à la Covid-19, les villes créatives soutiennent les artistes dans les 7 domaines en créant des concours, rassemblement et autre rassemblement virtuel. [...]
[...] Le Réseau des villes créative&s de l'UNESCO offre un espace de collaboration et d'expérimentation pour inventer la ville de demain, plus particulièrement celle de 2030. Parmi les 246 villes créatives sont des villes gastronomiques. Ces villes sont peu présentes en Afrique seule ville créative) et aux états arabes seule également). Elles sont cependant plus nombreuses en Asie et pacifiques en Europe et Amérique du Nord en Amérique latine et caraïbe (12). L'UNESCO a classé de nombreuses villes africaines et arabiques comme étant éligibles pour intégrer le réseau. Peut-être pouvons- nous espérer une répartition plus égalitaire des villes créatives à l'avenir. [...]
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